Pillars and challenges of a three-scale approach for designing innovative agroecological cropping systems – Case-study of the Diagnosis, Assessment, Training and Extension (DATE) approach
Introduction:
Shifting from conventional to agroecological based cropping systems faces differerent issues, mostly methodological and technical (Steiner, 1985, Malézieux et al., 2009). This paper aims to present the Diagnosis, Assessment, Training and Extension (DATE) approach used in different tropical contexts aiming to scale-out innovative and locally adapted farming systems. This approach has been used in in different tropical countries under small farming contetxs e.g. Madagascar, Laos, Cameroon, to design innovative cropping systems based on Conservation Agriculture principles (Séguy et al., 2006). The pillars and the challenges of this DATE approach are to work simultaneously at three scales i.e. field, farm, territory integrating two main concepts of cropping system designing, the de-novo and the step-by-step approaches (Meynard et al., 2012).
En déclarant 2014 Année Internationale de l'Agriculture Familiale (AIAF), l'ONU a voulu attirer l'attirer du monde entier sur cette forme d'organisation de la production agricole qui constitue le type d'agriculture le plus représenté sur la planète.
REVENU ET MOYEN D'EXISTENCE: ANALYSE ET PROPOSITION D'AMELIORATION DE METHODOLOGIE DE SUIVI ET D'EVALUATION DES CONDITIONS DE VIE DES MENAGES RURAUX
Cas des dispositifs du PROSPERER/FIDA et du ROR dans la région Itasy à Madagascar
Le FIDA est une institution spécialisée des Nations Unies qui concrétise ses actions de lutte contre la pauvreté en projets/programmes de développement rural. Ainsi, un système de suivi et d'évaluation de l'impact des interventions sur les performances des ménages a été mis en place. En parallèle, le Réseau des Observatoires Ruraux qui est un système d’information sur les ménages ruraux vise à suivre et à évaluer l’impact/les effets des mesures et politiqu
es et/ou des chocs externes sur les ménages ruraux.
Les deux dispositifs FIDA et ROR suivent les conditions de vie des ménages de façon indépendante en milieu rural et chacun poursuit des objectifs différents.
Se munir d'outils et de méthodologies pertinents pour le suivi et l'évaluation de l'impact constitue un gage pour une meilleure formulation et ajustement de politiques publiques. L'analyse et l'amélioration des deux dispositifs sont ainsi au cœur de l'analyse
dans ce travail en considérant le ménage rural comme unité d'observation. En se référant au cadre des Moyens d'Existence Durable (MED), une analyse comparative de la méthodologie et des caractéristiques des ménages dans les deux dispositifs est d'abord réalisée. Ensuite une régression linéaire avec les données ROR est faite afin de mettre en évidence les capacités productives qui déterminent le revenu des ménages.
Les résultats ont mis en exergue que les méthodologies des deux dispositifs sont profondément différentes notamment en terme d'objectifs et de cible, de méthode d'échantillonnage, de méthode de collecte de données, d'appréciation du revenu : selon une approche directe pour le ROR et une approche consommation pour le FIDA. Malgré toutes ces différences, une harmonisation est quand même envisageable entre les deux dispositifs. Quant au modèle de régression, les résultats sont disparates.
Les capacités productives qui déterminent le revenu total, le revenu total par tête et le revenu agricole (par tête) sont différentes. Les déterminants du revenu changent d'une année sur l'autre. Cependant, quelques déterminants du revenu qui reste stable d'une année sur l'autre ont été identifiés à savoir le niveau d’éducation des conjoints, la taille du ménage, le
nombre de salarié agricole temporaire (hj), ou encore la valeur du cheptel bovin. A titre indicatif, les résultats de la régression montrent que le capital humain explique à lui seul 25 % environ de la variation du revenu total.
La région du Lac Alaotra fait figure d'exception dans le pays. Situé à 150 km à vol d’oiseau au
nord-est de la capitale, Antananarivo, l’Alaotra est, depuis longtemps, considéré comme l'une
des régions les plus importantes de Madagascar à cause de ses fortes potentialités agricoles. De
nombreux investissements publics et privés s'y sont concentrés. Cette large cuvette a la
réputation d’être le « grenier à riz de Madagascar ». L’Alaotra est une région attractive, son solde
migratoire est nettement positif. La population est majoritairement peuplée de « Sihanaka »,
l'ethnie originaire de la région auxquels se sont joints de nombreux migrants. On trouve ainsi une
densité de population de l'ordre de 50 hab/km2 en 2004. 90% des aménagements rizicoles ont été
concentrés sur les vastes plaines de l’Ouest tandis que l’étroitesse de la plaine de la rive Est en
limitait fortement l’extension et ou s’est fortement développée l’agriculture pluviale.
Créé fin 2001, le Pôle de compétence en partenariat (PCP) sur les «Systèmes de Culture et
Rizicultures Durables » (SCRiD), devenu URP (Unité de Recherche en Partenariat) en 2004,
puis devenue une équipe de l’UR SCA partenaire au sein d’un DP (dispositif prioritaire appelé
SPAD) associe le FOFIFA ou Centre national de la recherche appliquée au développement rural,
l'Université d’Antananarivo et le Centre de coopération Internationale en Recherches Agronomiques
pour le Développement (CIRAD). Cette étude s’inscrit dans les activités du thème 6 intitulé
« Transfert des savoirs et des savoir-faire dans le Moyen Ouest du Vakinankaratra et Alaotra »,
mis en œuvre par URP SCRiD /FOFIFA dans le cadre du marché GSDM. Le thème principal
porte sur l’analyse de l’impact de l’adoption des systèmes SCV sur le revenu des
exploitations agricoles dans la rive Est du Lac Alaotra. L’objectif du travail est de mettre en
évidence les effets de cette adoption au niveau de l’exploitation agricole et une comparaison par
rapport au mode conventionnel. Afin d’atteindre cet objectif, nous avons : i) Modéliser une
dizaine d’exploitations agricoles dans le réseau de fermes de références au Lac Alaotra. Et ii)
Analyser l’impact de l’adoption des SCV par rapport au mode de culture conventionnel suivant
des indicateurs économiques dans cette zone d’étude.
Le projet « Bassins Versants Périmètres Irrigués Sud-Est/Hauts-Plateaux » (BVPI SE/HP) est un projet
de mise en valeur et de protection des bassins versants et de périmètres aménagés ou réhabilités
dans les régions de Vakinankaratra, d’Amoron’i Mania, de Vatovavy Fitovinany et d’Atsimo
Atsinanana.
Le présent document est centré sur la mesure d’impact des actions du projet BVPI HP/SE sur les
exploitations agricoles sur la base du réseau de fermes de références (RFR) après 6 années d’action
dans le Moyen Ouest de Vakinankaratra
Le constat général par les opérateurs de développement et la recherche est que les systèmes SCV actuellement
proposés et /ou disséminés par le passé (depuis 1996) ne sont pas adaptés et ne correspondent pas aux attentes des
paysans locaux. Les principales contraintes sont les suivantes :
- Démarrage tardif des cultures sous couverture par rapport a celles en labour
- Saison sèche trop froide et plantes de services actuellement proposés insuffisamment résistantes au froid
aboutissant à une absence de mulch en fin de saison
- Compétition biomasse très importante entre les besoins de l’élevage et les besoin des SCV en mulch.
- Structure des exploitations globalement trop petites pour mettre une intégration progressive des systèmes
SCV dans des situations ou la prise de risque apparait trop importante par rapport à la sécurité alimentaire
Dans le cadre du projet CA2AFRICA, on réalise une expérience de modélisation prospective au niveau d’une
exploitation agricole sur la base de nouveaux systèmes SCV prometteurs issu de la recherche mais non encore
proposés au développement.
Trois exploitations on été choisies dans la région de Vakinankaratra dans les trois périmètres irriguées de
Fitakimerina, iandratsay et Ikabona, pour la modélisation de scénarii avec et sans SCV. Les systèmes SCV ont été
choisis en collaboration avec BVPI-SEHP, TAFA et l’équipe SCRID/FOFIFA pour le choix de systèmes SCV
potentiellement intéressants issu de la recherche.
Le projet ANR PEPITES (Processus écologiques et processus d'innovation technique et
social en agriculture de conservation) (2009-2012) est financé par l'ANR (Agence Nationale
de Recherche) programme Systerra (Insertion territoriale de l’activité agricole et maîtrise
locale des ressources). L’objectif du projet est de produire des connaissances sur les
processus écologiques, les processus d’innovation et sur leurs interactions en agriculture de
conservation pour évaluer et concevoir des systèmes techniques au travers de dispositifs
d’accompagnement innovant.
Madagascar est parmi les 3 pays d’intervention du projet, la zone de mis en œuvre de
l’étude étant le Lac Alaotra. Six tâches à dominante disciplinaire ont été identifiées. L’étude
s’insère dans la tâche 5 du projet qui est menée à l’échelle du système de production. Dont
l’objectif est de concevoir et expérimenter une démarche d’accompagnement d’agro-
éleveurs pratiquant ou souhaitant insérer des techniques d’agriculture de conservation (TAC)
dans leurs systèmes de production polyculture-élevage.
Le document comprend les matériels et méthodes utilisés pour l’accomplissement de l’étude,
les résultats et les discussions et enfin l’évaluation de la démarche par les exploitations
agricoles ANR PEPITES au lac Alaotra Madagascar.
Introduction :
Le projet « Bassins Versants Périmètres Irrigués Sud-Est/Hauts-Plateaux » (BVPI SE/HP) est un projet
de mise en valeur et de protection des bassins versants et de périmètres aménagés ou réhabilités
dans les régions de Vakinankaratra, d’Amoron’i Mania, de Vatovavy Fitovinany et d’Atsimo
Atsinanana.
Le présent document est centré sur la mesure d’impact des actions du projet BVPI HP/SE sur les
exploitations agricoles après 6 années d’action dans le Sud Est de Madagascar. Il est basé sur une
modélisation des exploitations du réseau de fermes de références de la région Sud-Est, utilisant le
logiciel Olympe (INRA/CIRAD/IAMM) intégrant les résultats techniques issus des bases de données
du projet et revues par le personnel du projet.
Les résultats issus de la modélisation nécessitent une interprétation relative (et éventuellement
comparative) et non absolue pour chaque type d’exploitation revisité. Les itinéraires techniques
conventionnels et SCV réellement adoptés par les paysans proviennent des données du projet dont
la cohérence a été vérifiée. La modélisation implique nécessairement une certaine simplification
pour une meilleure clarté des résultats.