Pillars and challenges of a three-scale approach for designing innovative agroecological cropping systems – Case-study of the Diagnosis, Assessment, Training and Extension (DATE) approach
Introduction:
Shifting from conventional to agroecological based cropping systems faces differerent issues, mostly methodological and technical (Steiner, 1985, Malézieux et al., 2009). This paper aims to present the Diagnosis, Assessment, Training and Extension (DATE) approach used in different tropical contexts aiming to scale-out innovative and locally adapted farming systems. This approach has been used in in different tropical countries under small farming contetxs e.g. Madagascar, Laos, Cameroon, to design innovative cropping systems based on Conservation Agriculture principles (Séguy et al., 2006). The pillars and the challenges of this DATE approach are to work simultaneously at three scales i.e. field, farm, territory integrating two main concepts of cropping system designing, the de-novo and the step-by-step approaches (Meynard et al., 2012).
Le Striga asiatica est une plante parasite très développée dans les pays intertropicaux comme
Madagascar. A chaque saison culturale, il détruit des centaines d’hectares de riz pluvial et de
maïs. Les terrains de cultures infestés par cette peste végétale sont rapidement abandonnés
par les paysans et laissés en friche. Ce processus est presque irrémédiable.
Ce cas d’infestation du striga est un phénomène vraiment manifesté dans le Moyen-Ouest
malgache. La majorité des surfaces agricoles sont dévastées chaque année par le striga.
Différentes campagnes de lutte ont été menées dans cette partie de la Grande île pour
réduire son infestation.
L’une des méthodes récemment utilisée est le système de semis direct sous couverture
végétale avec rotation culturale ou SCV. Le CIRAD, la FOFIFA et l’Africa Rice effectuent une
expérimentation de ce système depuis novembre 2011 dans le Moyen-Ouest à Ivory. Les
différents types de SCV expérimentés pourraient définitivement arrêter ou du moins réduire
la propagation du striga sur les cultures vivrières céréalières, notamment le riz pluvial et le
maïs et partant de la production de ceux-ci.
En effet, les différentes observations et quantifications du striga faites durant la deuxième
année ont révélées des résultats relativement positifs et encourageants même si le
comportement des pestes végétales est différent selon les types de SCV et les variétés de riz
utilisées. Même si l’expérimentation n’a pas encore atteint son terme, les SCV s’avèrent un
système efficace pour lutter contre l’infestation du striga, pour favoriser l’amélioration du sol
en corrigeant sa teneur en matière organique et augmenter le rendement et la production
agricole.
Il travail reste la diffusion de ce système dans les différents découpages administratifs, comme
les communes, districts et régions pour que les populations rurales puissent se réjouir de leur
dur labeur par la réduction du taux de striga dans leurs champs de cultures.