Pépites tache 5 Terrain Madagascar Histoire du développement de l'agriculture de conservation

 Document de travail | |     

Les techniques agro-écologiques sont largement diffusées depuis une dizaine d’années dans de vastes projets de développement visant à protéger les bassins versants de l’érosion et à restaurer la fertilité des collines les plus dégradées (BV-LAC et BVPI). Sur les hautes terres La diffusion des techniques agro-écologiques auprès des paysans des bassins versants (appui aux producteurs aux plans technique, organisationnel, voire financier) est confiée à différents opérateurs locaux non gouvernementaux (TAFA, FAFIALA, SD MAD), et est appuyée par le Groupement Semis Direct de Madagascar (GSDM).

Mots-clés : Fertilité du sol, scv, Biologie des sols

Effet de la nutrition azotée sur la pyriculariose du riz pluvial dans la région de Vakinankaratra

 Mémoire | |     

Dans la région de Vakinankaratra, la riziculture pluviale tient une place importante dans la production rizicole. Cependant, elle est confrontée à divers contraintes biotiques dont la principale est la pyriculariose. C’est une maladie fongique causée par Magnaporthe oryzae. Nous avons effectué des expérimentations en plein champ à Andranomanelatra et à Ivory. Elles ont pour but de déterminer les effets de la nutrition azotée sur la pyriculariose du riz pluvial. Dans ces deux sites d’expérimentation, nous avons étudié trois facteurs à savoir le système de culture, la fertilisation azotée et les variétés de riz pluvial. Il en ressort que la fertilisation azotée favorise la maladie dans le système labour. Par contre, le système SCV régule l’offre en azote et l’attaque de maladie est atténuée dans ce système. Les rendements obtenus sont toutefois meilleurs en labour par rapport au SCV. Cette étude a permis de mettre en évidence l’intérêt de la gestion de la nutrition azotée par le système de culture dans la lutte contre la nvriculariose.

Mots-clés : Biologie des sols

Rapport final du projet ANR PEPITES TACHE 5 au Lac Alaotra Madagascar

 Rapport d'activités | |     

Le projet ANR PEPITES (Processus écologiques et processus d'innovation technique et social en agriculture de conservation) (2009-2012) est financé par l'ANR (Agence Nationale de Recherche) programme Systerra (Insertion territoriale de l’activité agricole et maîtrise locale des ressources). L’objectif du projet est de produire des connaissances sur les processus écologiques, les processus d’innovation et sur leurs interactions en agriculture de conservation pour évaluer et concevoir des systèmes techniques au travers de dispositifs d’accompagnement innovant. Madagascar est parmi les 3 pays d’intervention du projet, la zone de mis en œuvre de l’étude étant le Lac Alaotra. Six tâches à dominante disciplinaire ont été identifiées. L’étude s’insère dans la tâche 5 du projet qui est menée à l’échelle du système de production. Dont l’objectif est de concevoir et expérimenter une démarche d’accompagnement d’agro- éleveurs pratiquant ou souhaitant insérer des techniques d’agriculture de conservation (TAC) dans leurs systèmes de production polyculture-élevage. Le document comprend les matériels et méthodes utilisés pour l’accomplissement de l’étude, les résultats et les discussions et enfin l’évaluation de la démarche par les exploitations agricoles ANR PEPITES au lac Alaotra Madagascar.

Mots-clés : Agriculture de conservation, Lac Alaotra, Biologie des sols

PEPITES DESCRIPTION/CARACTERISATION DES SITES ET SITUATIONS DISPONIBLES MADAGASCAR

 Document de travail | |     

Propos: 2 situations : - Hautes Terres, site d’Andranomanelatra : 1 dispositif expérimental de 6 ans - Lac Alaotra o site du CALA (FOFIFA) : 2 dispositifs expérimentaux sur différents sols (tanety et baiboho) mis en place cette campagne 2009-2010 o parcelles paysannes encadrées par les opérateurs du développement BRL, AVSF et ANAE

Mots-clés : Agriculture de conservation, Lac Alaotra, Biologie des sols

AMELIORATION DE LA NUTRITION AZOTEE DU RIZ PLUVIAL PAR LA FIXATION BIOLOGIQUE DE L’AZOTE AVEC LES BACTERIES Azospirillum sp

 Mémoire | |     

Résumé: L’ Azospirillum sp est une bactérie fixatrice d’azote. Elle a été isolée à partir des racines de touffes de riz (X 265) cultivées selon le Système de Riziculture Intensive (SRI) en plein tallage et atteignant plus de 35 talles par pied. Elle peut être identifiée sur un m ilieu de DÔBEREINER. L’inoculation par P Azospirillum sp (1010 Azospirillum /m l) de sem ences de riz pluvial Fofifa 161 a fait apparaître une augmentation significative du rendement sur l’expérimentation au champ (3,7 à 7,3 t/ha) et un effet non significatif sur l’expérimentation en serre (2 to 2,2 t/ha). Le système de culture sous couverture végétale (SCV) est un avantage pour améliorer progressivement les productivités en maintenant les activités biologiques plus intenses. Aussi bien en serre qu’au champ, les effets sont plus bénéfiques pour les traitements inoculé paillé (IP) et inoculé non paillé (INP) que les traitements tém oin paillé (TP) et témoin non paillé (TNP).

Mots-clés : Riz, Nutrition azottée, Biologie des sols

ANALYSE DES RELATIONS AGRICULTURE-ELEVAGE AU SEIN D’EXPLOITATIONS PRATIQUANT DES TECHNIQUES D’AGRICULTURE DE CONSERVATION, Lac Alaotra, Madagascar

 rapport de stage | |     

Le système agraire de cette zone était traditionnellement basé sur la riziculture aquatique en plaine et une utilisation des tanety comme zones de parcours des troupeaux de zébus. Après l’indépendance, entre 1960 et 1980, une série d’aménagement est réalisée par l’état malgache qui souhaite faire de la région du lac le « grenier à riz » de Madagascar. La production passe alors de 35 000 tonnes de riz en 1930 à 200 000 tonnes en 1980 (Garin, 1998). L’aménagement hydro-agricole est réalisé par la SOMALAC (Société Malgache d'aménagement du lac Alaotra). Elle permet la mise en place de 30 000 ha de périmètres irrigués qui garantissent des rendements réguliers et élevés. Aujourd’hui, le lac est une des rares régions de Madagascar exportateur net de riz, avec un volume moyen de 80 000 tonnes de riz blanc explorté vers Antananarivo et Tamatave. Cette région devient de plus en plus attractive et l’immigration s’accélère. Couplée à l’augmentation démographique (la population double tous les 18 ans), la disponibilité foncière des RI, des RMME et des zones de baiboho devient de plus en plus limitée. Comme les rendements stagnent, à partir des années 80, les agriculteurs commencent à s’approprier les tanety. Cette colonisation, associée à l’abandon de la jachère et à la défriche des zones forestières accélèrent les phénomènes d’érosion présents naturellement. Ils entraînent une perte de fertilité, l’ensablement des canaux d’irrigation et le comblement du lac. Face à ses nouveaux enjeux que sont la dégradation des sols et l’érosion et pour permettre le développement durable de la région du lac Alaotra, a démarré, en avril 2003, le projet de mise en valeur et de protection des bassins versants du lac Alaotra (projet BV Lac), pour une durée de 5 ans. Il a été reconduit pour 5 ans à partir de 2008. Durant la première phase du projet, l’accent a été mis sur la diffusion des techniques SCV. Mais les systèmes de culture vulgarisés auprès des paysans s’inscrivent dans une optique d’intégration agriculture- élevage avec la mise en place de parcelles fourragères et de cultures destinées à l’alimentation animale comme le maïs ou le manioc.

Mots-clés : Lac Alaotra, scv, Biologie des sols

Processus Ecologiques et Processus d’Innovation TEchnique et Sociale en agriculture de conservation

 Document de projet | |     

L’émergence de formes durables d’agriculture valorisant l’usage des processus écologiques, tout en répondant aux exigences et contraintes des agriculteurs et de la société pose des défis de plusieurs ordres. Quelles connaissances et savoirs sont nécessaires de la part des différents acteurs impliqués pour comprendre et valoriser ces processus écologiques ? Comment ces processus écologiques sont-ils modifiés par les pratiques de gestion des systèmes de culture, et comment peut-on les optimiser ? Quelles innovations (techniques, sociales ou organisationnelles) sont-elles nécessaires pour générer ou accompagner la transformation nécessaire des pratiques, des systèmes techniques et des réseaux sociaux professionnels ? Comment ces innovations s’insèrent-elles dans (ou s’articulent-elles avec) des systèmes de production eux-mêmes en évolution rapide, tout en répondant du mieux possible aux objectifs professionnels et familiaux des agriculteurs ? Comment articuler de manière fonctionnelle la production de connaissances et l’accompagnement du changement, afin de favoriser les évolutions qui vont dans le sens d’un développement durable ? Ces interrogations sont au cœur du développement rapide de l’agriculture de conservation 1 (AC), laquelle sous différentes modalités s’étendait déjà sur 95 millions d’hectares à travers le monde en 2005. En effet, l’introduction de l’AC induit de profonds changements dans le fonctionnement de l’agrosystème2 de nature à amplifier la valorisation des processus écologiques correspondants : régulations biologiques, facilitation entre espèces, contrôle des maladies et ravageurs, recyclages des éléments minéraux, etc. Elle peut contribuer à augmenter la productivité physique des systèmes de culture et leur rentabilité, mais aussi fournir de nombreux services écologiques comme la conservation des sols et de la biodiversité, la séquestration du carbone, la production de biomasse végétale et le contrôle de certaines pollutions. A l’inverse, l’AC induit des risques d’échec liés, entre autres, à la difficulté d’apprentissages des systèmes correspondants, aux coûts d’apprentissage et aux adaptations nécessaires du système de production qui peuvent être particulièrement délicates en situations fortement contraintes. Elle accroît aussi dans certains cas la dépendance aux pesticides, toutes choses qui peuvent menacer la durabilité de ces systèmes. Enfin, l’émergence de l’AC à travers le monde s’appuie sur un processus d’innovation original, fondé sur un apprentissage permanent et adaptatif au sein de réseaux sociotechniques dans lequel les agriculteurs jouent un rôle essentiel, et qui bouscule les schémas linéaires de conception et transfert des innovations.

Mots-clés : Biologie des sols

« SYSTEME DE CULTURE SOUS COUVERTURE VEGETALE PERMANENTE : PROFIL RACINAIRE DES PLANTES DE COUVERTURE ET SUIVI DE LA DEGRADATION DES RESIDUS DES DIFFERENTS SYSTEMES DE CULTURE SOUS COUVERTURE VEGETALE SELON LE MODE DE GESTION DU SOL »

 Mémoire | |     

RESUME: Cette étude s’est déroulée dans la région du Vakinankaratra, plus précisément au sein du dispositif central de l’URP/SCRiD à Andranomanelatra, dans le cadre de programme de cette unité de recherche à savoir : « la détermination des mécanismes et les conditions de transformation du milieu biophysique par les systèmes S.C.V. ». Dans cette étude, face au problème qui se trouve au sein de ce dispositif, à la concentration en profondeur de l’azote hors des zones racinaires des plantes cultivées, trois principaux éléments ont été étudiés : d’abord, la densité racinaire et la profondeur d’enracinement des plantes de couverture (brachiaria et maïs), ensuite, la dégradation des résidus ou biomasse aérienne de ces plantes, et enfin, l’analyse ultérieurement de la teneur en azote et carbone de ces biomasses après décomposition. D’après les résultats obtenus, la densité racinaire est plus élevée en R3 (maïs/brachiaria) qu’en R4 (maïs/soja) vu le même système (semis direct), de même F enracinement est plus profond du fait des caractéristiques du brachiaria. En plus, la décomposition des biomasses se fait plus rapide en R3 qu’en R4, où le brachiaria joue un rôle très important sur le recyclage des éléments nutritifs en profondeur, d’ où en R3 d’après les résu lias d’analyses il y a plus d’azote qu’en R4. Enfin, la vitesse de dégradation est plus rapide sur le système labour, où les liter-bags sont enfouis dans le sol par rapport au système de culture sous couverture végétale.

Mots-clés : Densité racinaire, biomasse, Biologie des sols

EVALUATION DES SYSTEMES DE CULTURE DU RIZ PLUVIAL : COMPARAISON DES FERTILISATIONS, DES MODES DE GESTION DE SOL ET DES PRECEDENTS CULTURAUX.

 Mémoire | |     

RESUME: Vu l’insuffisance de la production rizicole à Madagascar, l’extension de la riziculture vers les Tanety et l’utilisation des techniques adaptées avec l’usage des fertilisations recommandées ont été adoptées. N otre étude s’est déroulée sur le dispositif expérimental de l’URP/ SCRiD situé à Andranomanelatra. La démarche de l’évaluation de systèmes de culture du riz pluvial a été faite en trois étapes : 4- Comparaison de la nutrition azotée du riz au cours du cycle ; 4- Comparaison des rendements du riz obtenus à la récolte ; 4- Comparaison de la production de biomasse paille du riz à la récolte et des résidus des cultures sur les parcelles en rotation avec le riz à la récolte et à la fin de la saison froide. Une élaboration des composantes du rendement a été conçue afin d ’en connaître les facteurs limitants au cours du cycle. Les résultats ont montré que les valeurs SP AD des systèmes SCV sont faibles par rapport aux systèmes labourés au début du cycle mais ils les rattrapent à la fin des mesures. Le système ayant la plus haute valeur SP AD tout au long du cycle (T LAB FM) a le plus haut rendement. Quant au rendement, sur les anciens systèmes, le riz est plus productif quand il est précédé d’une Légumineuse, les valeurs en FM sont meilleures qu’en Fu. Le rendement est fortement associé à la densité de plants à la récolte. Sur les nouveaux systèmes, les rendements du riz ne sont pas significativement différents. Le rendement est dans ce cas associé au pourcentage de grains pleins, en relation avec l’utilisation dans ces essais de la variété F 154 sensible à la pyriculariose. Enfin la production de biomasse paille est proportionnelle au rendement sur les anciens systèmes, elle est presque semblable sur les nouveaux systèmes. La quantité de biomasse des précédents culturaux n ’influe pas sur le rendement du riz

Mots-clés : SPAD, biomasse, Biologie des sols

ESSAIS AGRONOMIQUES EN VUE DE SUIVRE LES EFFETS DE LA FERTILISATION ET DE LA DENSITE SUR LA PHYSIOLOGIE ET LE STATUT AZOTI RIZ PLUVIAL

 Mémoire | |     

Le paddy avec une production de plus de 450 millions de tonnes est la deuxième céréale du monde. A Madagascar la riziculture est d’une grande importance. En effet, le riz occupe sans conteste le premier rang parmi les productions agricoles car plus de la moitié de la superficie dévolue à l’agriculture est rizicole. Compte tenu de la croissance démographique, la production issue des rizières est devenue insuffisante. Aussi l’extension de la riziculture sur îa n ety cultivable est-elle incontournable. En effet, il n’est pratiquement plus possible d’accroître les surfaces rizicoles des bas fonds déjà étroites. Le riz pluvial offre ainsi une opportunité pour les paysans ; le riz pouvant être utilisé soit pour l’alimentation soit gardé et/ou vendu comme semences. Le riz pluvial représente 13% des surfaces rizicoles mondiales. Il ne nécessite pas d’aménagements importants et s’intègre bien dans un système de limitation des ressources en eau. A Madagascar, la pratique de la riziculture pluviale est en plein essor. Mais dans la région de Vakinankaratra, le riz pluvial est assez récent car par manque d’information sa diffusion plus large est limitée. Cette étude est une composante d’un programme de recherches du PCP SCRID dont les objectifs sont d’analyser les effets des conditions de culture et des techniques culturales sur le fonctionnement des peuplements végétaux pour identifier les facteurs limitant la production ainsi que leurs modes d’action et de définir les caractères adaptatifs des variétés aux conditions et systèmes de culture.

Mots-clés : Facteur limitant, riz pluvial, Biologie des sols
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