Chapter 3: Defining, Characterizing and Measuring Family Farming Models

 Document de travail | |     

Chapter 2shows that the wide diversity of agricultural forms stems from the political and social structures rooted in historical trajectories, where representations have been forged by power relations and the dissemination of technical progress. This diversity and its reasons invite us to make an effort, necessarily reductive, to define, characterize and measure family farming models, and to clarify what makes them a political and analytical category. To name the production units of the agricultural sector, several categories are mobilized by actors, all of which pertain to different professional spheres but do so in interaction with each other. There are four broad domains in interaction within which categories are gener- ated and used to describe agricultural production actors.

Mots-clés : Socio-économie

Contribution du giroflier à la sécurité alimentaire des ménages agricoles dans la région de Fénérive-Est, Madagascar Modélisation économique et analyse prospective

 Document de projet | |     

La région d’Analanjirofo est composée de collines avec une mosaïque de parcelles où coexistent des systèmes de culture monospécifiques et des associations entre cultures de rente et cultures vivrières. Les bas-fonds sont occupés par le riz irrigué où l’eau est plus ou moins contrôlée. Le giroflier est passé par des phases de plantation dynamiques (années 1920 et 1950) et d’autres sans plantation au cours du XXème siècle. Le système giroflier en général semble en perte de vitesse depuis quelques d’années (Danthu, 2014). L’objectif du projet ASF4Food est de promouvoir le renforcement de la sécurité alimentaire des ménages ruraux africains via l’amélioration des systèmes de culture de rente en association avec des cultures vivrières. Ce projet s’étend sur trois pays : le Cameroun avec la culture du cacao, le Kenya avec le café et Madagascar avec la culture du girofle (African Union, 2011). Cette étude s’insère dans le cadre de ce projet et a pour principal objectif de mettre en lumière le fonctionnement économique des différents types d’exploitations agricoles qui cultivent le giroflier, à l’aide de modélisations et de simulations économiques.

Mots-clés : Analyse des filières, Socio-économie

Transformations agricoles: un point de vue renouvelé par une mise en perspective d'approches macro et microéconomiques.

 rapport de synthèse | |     

Les transformations agricoles concernent les changements dans la structure du secteur agricole. Elles sont analysees au plan macroeconomique a travers la place de l’agriculture dans les transformations structurelles de l’économie. Au niveau microéconomique, dans les territoires, elles se traduisent par des changements dans les structures des exploitations agricoles et par l’évolution des formes d’organisation. C’est au niveau des exploitations agricoles que se prennent les décisions qui modifient l’affectation des facteurs de production et, in fine les performances des systèmes productifs et les évolutions structurelles du secteur avec une grande diversité des processus, qui ne se limitent pas aux mécanismes dominants de concentration et spécialisation. La combinaison de ces deux approches permet de proposer une vision renouvelée du changement et du « progrès»en agriculture. L’analyse a l’échelle des exploitations agricoles permet d’amorcer une réflexion critique sur l’utilisation prescriptive du conventionnel de la « transformation agricole » et ouvre la voie a la recherche d’alternatives en termes de modèles de développement agricole.

Mots-clés : Socio-économie

FAMILY FARMING AROUND THE WORLD Definitions, contributions and public policies

 Document de travail | |     

In December 2011, the sixty-sixth session of the United Nations General Assembly decided to designate 2014 as the “International Year of Family Farming”. The resolution “encourages member States to undertake activities within their respective national development programmes in support of the International Year of Family Farming”.This publication responds to a request from AFD, the Ministry of Foreign Affairs and International Development (MAEDI) and the Ministry of Agriculture, Agrifood and Forestry (MAAF)[ 1 ]. It provides an overview of the debates about and around family farming , its place, its roles in the issues and challenges of agriculture at the beginning of this 21st century, and its inclusion in public polices. It aims, more modestly, and following on from the declaration of the International Year of Family Farming , to determine some of the knowledge acquired in order to gain a better understanding of this category of “family farming”, which is multifaceted and much less defined than its mobilisation in current debates might suggest. Indeed, one might assume that everything has already been said and written about this form of farming , as it has been widely analysed and discussed by professional and trade union organisations, research, public administration, development actors and political bodies and, as a result, find the renewed interest in it surprising. Yet it has to be recognised that the changes taking place in agriculture and agrifood systems worldwide – some of which figure prominently in the media, such as large-scale land grabbing or the restructuring of agrifood chains – raise the question of its viability. They call for a re-examining of family farms in all their diversity and ultimat

Mots-clés : Socio-économie

Action 6 : Réintégrer le girofle et l’ylang-ylang présents dans les systèmes agroforestiers locaux comme éléments moteurs de la formation du revenu agricole et de son amélioration potentielle pour le projet DAHARI

 rapport de mission/expertise | |     

Cette première mission d’appui à l’ONG Dahari a permis d’identifier un gap significatif dans l’approche que l’ONG a développé quant à l’importance relative des différentes cultures, de l’élevage et des activités extra-agricoles (off-farm), dans la constitution des revenus, dans la robustesse des exploitationsagricoles sur l’ile d’Anjouan. En particulier elle a mis en évidence la nécessité absolue de (re)mettre au centre de la réflexion les cultures de rentes traditionnelles que sont le giroflier et l’ylang-ylang. Afin d’aller plus loin et d’alimenter la réflexion qui pourrait être mobilisée dans un futur projet d’appui à l’ONG Dahari, les missionnaires se sont engagés à promouvoir et encadrer un stage à proposer à un étudiant ingénieur agronome dans le cadre de la convention Agreenium/FIDA. L’étude proposée (avec le stage associé) permettra àl’ONG Dahari de pouvoir effectivement mesurer les revenus, l’impact des actions et mieux identifier les domaines réels d’amélioration des systèmes,et donc des revenus.

Mots-clés : Analyse des filières, Socio-économie

Politiques publiques pour l'agriculture familiale- Caractériser pour mieux soutenir

 article ACL | |     

L’année internationale de l’agriculture familiale a médiatisé le rôle économique et social que joue ce type d’agriculture, ainsi que ses atouts pour relever les défis globaux. Elle a soulevé aussi des fragilités et la nécessité d’une action publique déterminée et d’ampleur pour les dépasser. Or, l’élaboration et la mise en œuvre de politiques publiques nécessitent une définition précise et statistique de l’agriculture familiale à l’échelle mondiale, et aussi une image fine des différentes formes que prend cette agriculture à l’échelle nationale. D’où la proposition de caractériser l’agriculture familiale par la conjonction entre unité domestique et unité de production, et de définir des critères pour affiner cette définition dans chaque pays.

Mots-clés : Socio-économie, Agriculture familiale

Enquête nationale sur le suivi des objectifs du millénaire pour le développement à Madagascar- Synthèse des différents thèmes

 Programme d'étude | |     

L’objectif principal de l’Enquête Nationale pour le Suivi des Objectifs du Millénaire pour le Développement (ENSOMD)-2012 était d’évaluer le chemin parcouru par Madagascar dans l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Cette enquête permet de mesurer les indicateurs sur 7 des OMD sur les 8, sachant que le huitième concerne entre autres la mobilisation des ressources financières et dépasse donc le cadre d’une enquête auprès des ménages. Pour rester cohérent avec l’objectif principal de l’enquête, le rapport a été organisé en 7 parties, chacune correspondant à un objectif du millénaire. Mais il convient de bien souligner que l’enquête va largement au-delà des indicateurs OMD au sens strict, pour fournir des informations riches et variées sur la situation socio-économique, démographique et sanitaire de la population malgache en 2012 En outre, une partie 0 sur les caractéristiques sociodémographiques de la population permet de dresser les portraits des ménages et de la population Malgache selon les données de l’enquête ENSOMD. Finalement, les huit parties du rapport sont les suivantes: 1. Caractéristiques sociodémographiques de la population 2. Réduire l’extrême pauvreté et la faim 3. Assurer une éducation primaire pour tous 4. Promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes 5. Réduire la mortalité des enfants de moins de cinq ans 6. Améliorer la santé maternelle 7. Combattre le VIH/SIDA, le paludisme et les autres maladies 8. Assurer un environnement durable Nous fournissons, ci-dessous, une synthèse des résultats issus des différents rapports. Pour chacun des OMD, nous commençons par produire un petit tableau synthétique du niveau des indicateurs de suivi, en précisant, chaque fois que cela est disponible, la cible attendue en 2015, en fonction du niveau de référence des indicateurs lors de l’évaluation des OMD. Ensuite, nous produisons une synthèse qui va au-delà des indicateurs présentés, mais qui reste bien évidemment partielle par rapport à l’information contenue dans les rapports. Nous invitons par conséquent les lecteurs, intéressés par un thème particulier, à s’y référer pour de plus amples informations.

Mots-clés : Socio-économie

APPORT ECONOMIQUE DE LA QUALITE D'UN BIEN INTERMEDIAIRE; Application à la filière rizicole dans l'Alaotra-Mangoro (Madagascar)

 thèse | |     

Madagascar souffre d’une insuffisance chronique en riz, aliment de base de la population. La filière peine à sortir de la dépendance aux importations et encore moins à développer les exportations. Nous tentons de voir en quoi ces contre-performances reflètent une « crise de la qualité» dans les échanges à l’aide du modèle de marché de Harrison White (2002) qui analyse la notion de viabilité des échanges autour des questions de qualité. Celle-ci passe par l’existence d’un ordre de qualité du riz (paddy ou blanchi) fondé sur les perceptions ressenties par les acteurs. Pour cela, les intermédiaires de la filière ont à définir une orientation de leurs activités en amont ou en aval selon la localisation de la plus grande incertitude sur la qualité du riz, pour saisir, et être en accord avec, les perceptions de la qualité par les acteurs concernés. L’analyse des échanges dans l’Alaotra-Mangoro donne les résultats suivants. 1/ Trois circuits de commercialisation du riz sont théoriquement viables. Le circuit « dominant » et le circuit « à la marge » sont dominés respectivement par une convention de qualité « domestique » basée sur la qualité nutritive du paddy et une autre « industrielle » basée sur la qualité esthétique du riz blanchi. Sur le circuit «transitionnel », coexistent les deux conventions de qualité, « domestique» en amont et « industrielle » en aval. 2/ L’ordre de qualité sur ce circuit résulterait d’un compromis entre conventions matérialisé par un référentiel de qualité esthétique et nutritive du riz (paddy et blanchi). 3/ La reconnaissance de ces deux conventions de qualité et de la nécessité d’un compromis entre celles-ci rendrait les échanges viables et lèverait l’actuelle « crise de la qualité » au sein de la filière.

Mots-clés : Filière rizicole, Socio-économie

Analysing the effects of crop shocks on child work: the case of the Morondava District in Madagascar

 Document de travail | |     

Dans un contexte de rationnement du crédit, les chocs auxquels les ménages sont exposés impactent le travail des enfants. Cet article analyse l’impact d’un choc de sécheresse dans le district de Morondava à Madagascar en 2006. Il s’agit d’une zone de production de riz. Nous utilisons les données d’une enquête réalisée par le Réseau des Observatoires Ruraux (ROR) pour tester la validité de l’effet du choc sur le travail des enfants, et nous explorons l’impact du rationnement du crédit et l’hypothèse de buffer-s tock.

Mots-clés : Socio-économie

Proposition d'un projet de mise en place de l'Observatoire des Agriculture du monde à Madagascar

 Document de projet | |     

Madagascar est avant tout un pays agricole. Même si la part du secteur agricole dans le PIB national n ’apparaît pas très élevée (inférieure à 30%), jusqu’à 80% de la population tire ses moyens d’existence de la production agricole au sens large : culture, élevage, pêche, foresterie, cueillette, chasse. « L’agriculture reste toujours archidominante dans la structure des emplois. Elle compte plus de huit actifs occupés sur dix » (EPM, 2010). De fait ce secteur économique est primordial sur le plan social et plus particulièrement de la lutte contre la pauvreté qui reste très élevée avec plus de 82% en milieu rural en 2010 - et de l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle 56,5% de la population vivaient dans la pauvreté extrême en 2010, plus de 62% pour le milieu rural. La croissance économique nationale reste fortement liée à ce secteur, lui-même soumis aux aléas climatiques. La part des produits agricoles dans la balance commerciale du pays est également importante. Selon les résultats de l’enquête périodique auprès des ménages (EPM, 2010), 80% de la population vit en milieu rural. La population est jeune avec un ratio de dépendance de 100 en milieu rural, ce qui signifie que chaque actif doit nourrir une personne en plus de lui-même. Cela signifie aussi que le nombre d’actif augmente rapidement et que la demande en emploi est forte. En 2010 (EPM, 2010), les ménages des exploitants agricoles représentaient 68 % de l’ensemble des ménages : 38 % en milieu urbain et 76 % en milieu rural. Mais, la proportion des ménages agricoles qui avait pratiqué l’agriculture les douze derniers mois avant l’enquête, était nettement plus élevée avec 81 % : 52 % en milieu urbain et 89% en milieu rural. L’activité agricole fait partie des sources de revenu (monétaires et non monétaires) de plus de 80% des ménages à Madagascar. Les structures des exploitations agricoles sont petites. Selon EPM-2010, « les petits exploitants agricoles (superficie de moins de 1,5 ha) constituent une majorité de 70% des ménages agricol es. Les moyens exploitants (superficie économique allant de 1,5 ha à 4 ha) représentent tout de même une proportion non négligeable de l’ordre de 23%. Les grands exploitants ne constituent que 4,8% de l’ensemble des ménages agricoles. Au niveau national, la superficie économique moyenne exploitée par ménage est de 1,4 ha, tandis que la superficie économique médiane est de 1 ha ». L’enjeu macro-économique du secteur est de contribuer, à la croissance économique du pays Cependant, il existe aussi des enjeux majeurs de développement durable dans les territoires notamment en termes d’emploi, de lutte contre la pauvreté, de sécurité alimentaire et nutritionnelle et de gestion durable des ressources ; ces enjeux multisectoriels appellent des approches intégrées. C’est au niveau des territoires (unité de gouvernance et zone agroécologique) que doivent être appréciés les effets sur le développement durable impulsés par les politiques de développement mises en œuvre. La contribution des acteurs locaux dans la définition des politiques, leur mise en œuvre et leur évaluation est par ailleurs recherchée,. Dans un tel contexte et malgré un exode rural qui s’intensifie, l’agriculture, qui est essentiellement familiale, restera encore longtemps, le principal secteur d’emploi de la population et d’absorption des nouveaux actifs à Madagascar. Avec des ressources limitées, des pratiques peu intensives et des environnements plus ou moins fragiles, l’avenir du secteur dépend des modèles de production, et de leurs impacts sur le développement durable, qui seront promus par les différents acteurs et développés par les paysans et leurs organisations. D’où la nécessité, pour les acteurs du développement aux différentes échelles (local à national) de disposer d’outils de suivi et d’évaluation des transformations agricoles et de leur impacts sur le développement durable des territoires pour améliorer les prises de décision. Cette orientation s’inscrit dans les objectifs de l’initiative WAW portée par la FAO et ses partenaires, et à laquelle les principaux acteurs du développement agricole malgaches ont contribué.

Mots-clés : Socio-économie
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