Les effets territoriaux sur la dynamique d’adoption des innovations en riziculture irriguée sur les hautes terres de Vakinankaratra

 Mémoire | |     

En 50 années de grands projets rizicoles, la filière rizicole demeure confrontée à des blocages importants et notamment au défi d’assurer la sécurité alimentaire d’une population dont la demande de biens alimentaires augmente vite. De plus, des disparités importantes sont identifiées entre les périmètres irrigués qui ont fortement développé les solutions techniques proposées par les projets, alors qu’elles sont absentes d’autres zones. En effet, la diffusion des nouvelles techniques peut faire l’objet de succès comme d’échecs. Ainsi ce mémoire se questionne sur les effets du territoire sur ces succès ou ces échecs de diffusion des innovations en riziculture irriguée sur les Hautes Terres de Vakinankaratra. Cette étude trouve son originalité dans le fait qu’elle analyse la dynamique d’innovation par l’approche du territoire. Les résultats montrent que chaque territoire a son propre niveau d’adoption et que les caractéristiques du territoire comme la proximité aux routes, l’intervention des projets, la dynamique des associations, la gestion de l’eau, le fonctionnement plus ou moins performant du système d’innovation dans ces territoires apporte un second niveau d’explication tel que l’écoulement des produits sur le marché, la mobilisation de toutes les ressources comme les ressources financières et humaines et les externalités positives, ainsi que les caractéristiques des ménages selon leur niveau de vie permettent d’expliquer le taux d’adoption des innovations. Des solutions ont été proposées pour atténuer cette différence spatiale et accompagner les territoires dans le processus d’adoption de l’innovation en tenant compte de ses particularités : comme la mise en place de dispositif, ou la proposition de paquets techniques qui devront correspondre aux caractéristiques du territoire. Des limites dans la démarche de recherche ont été constatées pendant les travaux de terrain et la rédaction du travail comme l’insuffisance des données quantitatives, la modification dans les guides de recherche. Des perspectives de recherche, liées à ces limites ont été soumises à la fin pour la continuité de cette être plus précis et pour cela, une démarche statistique (mise en valeur des données quantitatives) est étude, comme une étude qui combine à la fois l’échelle ménage et l’échelle du Fokontany pour aussi nécessaire.

Mots-clés : Vakinankaratra., Innovation, riziculture

Faire et penser « territoire » en envisageant le futur : prospective territoriale dans les régions de Ségou au Mali et du Vakinankaratra à Madagascar

 Chapitre d'ouvrage | |     

Ce chapitre présente les principes et les perspectives d’approches prospectives réalisées en Afrique subsaharienne, positionnées non pas aux échelles nationales et internationales, mais à l’échelle de territoires infranationaux. Ici, il s’agit de grandes régions administratives : produits d’une construction sociale et politique parfois ancienne, elles ne répondent pas toujours aux caractéristiques de pertinence territoriale telles que définies dans cet ouvrage (voir chapitre 1), mais sont directement ciblées par les politiques de déconcentration des services de l’État et de décentralisation mises en oeuvre, souvent de manière incomplète, au cours de ces trois dernières décennies. Le chapitre entend produire des analyses génériques, en s’appuyant sur la réalisation de deux études récentes dans les régions de Ségou (Mali) et du Vakinankaratra (Madagascar).

Mots-clés : Vakinankaratra., Territoire, prospective territoriale, prospective territoriale, Ségou au Mali

IMPACT SOCIO-ECONOMIQUE DE L'AMELIORATION DE LA QUALITE FERTILISANTE DU FUMIER SUR LA PRODUCTIVITE DES EXPLOITATIONS AGRICOLES SUIVIES PAR LE PROJET BIOVA

 Mémoire | |     

Trente exploitations agricoles de la région Vakinankaratra ont fait objet d’une enquête socio-économique pour déterminer l’impact de l’amélioration de la qualité fertilisante du fumier sur leur productivité. L’échantillon a été constitué en partie avec les exploitations suivies par le projet BIOVA. L’échantillon est très hétérogène et les analyses ont été faites différenciant Trois types d’exploitations selon la taille des facteurs de production. Aucune exploitation n’applique l’ensemble des pratiques d’amélioration du fumier conformément aux recommandations, à cause des contraintes économiques et sociales liées. La quantité moyenne de fumier produite est de 37,3tonnes de Matière Fraiche, coûtant en moyenne 18230 Ar par tonne de Matière Fraiche, dont la teneur en azote a été estimée à 1,7% de la Matière Sèche. Cette teneur a été estimée en utilisant la méthode de «scoring» car il n’y a pas eu d’analyse au laboratoire pour déterminer la qualité du fumier. Selon le score, et donc le niveau d’application des pratiques améliorantes, quatre groupes d’exploitations ont été formés, auxquels est attribuée une teneur en azote pour le fumier. Les analyses ont montré qu’il n’y a pas de relation linéaire entre dose d’azote (provenant du fumier et de l’engrais chimique) et rendement en riz pluvial; ni même entre score et coût de production du fumier. Ainsi, l’adoption des pratiques d’amélioration de la qualité du fumier ne se traduit pas par une augmentation significative du coût de production du fumier, notamment en raison des économies d’échelle dans la fabrication du fumier de qualité. En utilisant les résultats des expérimentations de BIOVA, l’épandage du fumier amélioré sur les parcelles augmenterait la productivité agricole de la terre de 2,7% et la productivité globale du travail de 2,3%. Si l’exploitation choisit de maintenir sa productivité agricole et de vendre le surplus de fumier, cette vente ne représenterait que 0,2%de la productivité agricole de la terre et de même pour la productivité globale du travail.

Mots-clés : Exploitations agricoles, Vakinankaratra., Intégration agriculture élevage

Semis direct-Diffusion en milieu paysan Région Vakinankaratra

 Mémoire | |     

La technique de semis direct ou zéro labour constitue un mode de gestion avec une couverture permanente du sol. La couverture peut être constituée de paille ou vivante. La première est une alternative de lutte anti-érosive à la portée des petits agriculteurs malgaches. La couverture vivante, par contre, est très intéressante dans des zones présentant une insuffisance de paille. Les espèces utilisées dominent de façon bénéfique les adventices, réduisant ainsi les temps de travaux. Pourtant, elles exercent aussi des interférences sur le développement des cultures qui leur sont associées, ainsi que leur rendement. Des expérimentations menées par TAFA avec l'appui technique du CIRAD confirment ces phénomènes. Les agriculteurs n'ont pas encore une compréhension suffisante de ce système pour pouvoir le mener à bien.

Mots-clés : Semis Direct, Vakinankaratra., couverture permanente
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