Exploring social indicators in smallholder food systems: modeling children's educational outcomes on crop-livestock family farms in Madagascar

 Article | |     

Promoting smallholders’ sustainable development in Africa means addressing agronomic and economic factors but also highly relevant social influences shaping farmers’ production and affecting household well-being. Holistic, integrated analyses can help to meet this need, informing more effective policies and interventions for smallholder farming systems. The authors apply a transdisciplinary, quantitative approach to analyzing social impacts in the smallholder context, using milk-producing crop-livestock family farms in central Madagascar as a test case. First, stochastic frontier analysis is leveraged to confirm education as a social indicator linked to production efficiency. Then, linear regression is used for exploratory modeling of children’s educational outcomes. Findings from the Malagasy case emphasize the influence of rural infrastructure, parental education, chronic poverty, family planning, and crop-livestock diversification on children’s educational outcomes among one region’s farming h

Mots-clés : développement rural, policy guidance, sustainaible development

À Madagascar, l’agriculture familiale au défi de la transition agroécologique

 Article | |     

À Madagascar, les initiatives agroécologiques se sont multipliées depuis quelques années. Une étude menée par le Cirad auprès des exploitations agricoles familiales met en évidence les freins politiques et pratiques à leur succès et au développement d’une réelle transformation des systèmes agricoles et alimentaires à l’échelle de l’île.

Mots-clés : Agroecology, agriculture familiale

The need for social impacts analysis in smallholders’ AR4D: A case study of five agricultural research projects in Madagascar

 Article | |     

Smallholders’ sustainable development requires holistic attention to agri-food systems’ interrelated environ mental, economic, and social dynamics. This is especially true in developing countries where resource scarcity and vulnerability constrain farmers’ challenging production realities as well as influence their well-being. Achieving sustainable development outcomes for African smallholders means agricultural research for devel opment (AR4D) must adopt comprehensive quantitative methods that integrate relevant social factors alongside agronomic and economic analyses. However, AR4D has focused more on technical and market-oriented ap proaches, sometimes identifying social influences but often failing to conduct deeper, anticipatory social impacts analyses. This case study examines five smallholder-focused AR4D projects implemented over a decade in one region of Madagascar. Findings exemplify the need for social impacts analysis in practical terms, emphasizing where opportunities were lost to generate evidence for improving policy guidance. Transdisciplinary methods can help AR4D address this need so the authors propose an integrated approach to quantitative social impacts analysis, inspired by Life Cycle Thinking and the Social Life Cycle Assessment tool, to promote smallholders’ sustainable development more effectively in research and policy.

Mots-clés : smallholders, social impacts, sustainaible development, family farms, agri food systems

Moyens d’existence, diffusion des innovations, approche genre et adaptation au changement climatique dans les exploitations agricoles familiales des Hautes Terres du Vakinankaratra

 Document de projet | |     

Ce document a été réalisé dans le cadre du projet de recherche EcoAfrica « ECOlogical intensification pathways for the future of crop-livestock integration in AFRICAn agriculture ». Il a pour objet l’optimisation de la gestion des ressources (sol, eau, fourrages / résidus de récolte, matière organique) pour améliorer les processus écologiques. La première composante (WP1) est consacrée à la production de connaissances sur les contraintes et les opportunités des exploitations agricoles (EA) dans la gestion de ces ressources et à l’identification des pratiques et stratégies mises en œuvre. La sous-composante WP1-T2 prévoyait la réalisation d’une enquête auprès d’un large échantillon d’exploitations agricoles des Hautes Terres de la région Vakinankaratra. Ce rapport rend présente les résultats obtenus dans le cadre de cette enquête. Les travaux ont débuté en mi 2018 par l’élaboration de la méthodologie avec, en particulier, la conception du questionnaire d’enquête (avec une large collaboration des chercheurs et partenaires impliqués au sein du dP SPAD et du projet) pour les parties concernant la diffusion des innovations techniques les aspects genre et la perception du changement climatique. Le questionnaire comprenait également une partie pour caractériser le système d’exploitation agricole. L’enquête a été menée sur le terrain d’octobre à décembre 2018 auprès d’un échantillon représentatif d’EA de cinq communes des Hautes Terres de Vakinankaratra, et 3 fokontany par commune (soit 405 EA au total). Les questions permettent de détailler : (i) les ressources productives des exploitations ; ii) l'allocation de ces ressources et la stratégie de gestion ; (iii) les performances obtenues ; et (iv) la connaissance et l’adoption des innovations techniques, le rôle des femmes dans les prises de décisions technico-économiques et la perception des chefs d’exploitation sur le changement climatique. Ce document présente les résultats du traitement des données d’enquête sur les thématiques mentionnées précédemment. Ces résultats sont divisés en deux parties, la première partie traite de la diffusion des innovations techniques, la perception du changement climatique et l’approche genre ; la deuxième partie développe les pratiques agricoles, les moyens d’existence et la performance des exploitations agricoles dans la zone. Les résultats et analyses ont été partagés et discutés avec l’équipe impliquée dans EcoAfrica dans les différents ateliers tenus. L’équipe en charge de cette sous composante tient à remercier l’ensemble des personnes qui ont œuvré pour l’obtention des résultats et en particulier les responsables des institutions régionales, les responsables des collectivités territoriales décentralisées, les responsables des fokontany, les enquêteurs et superviseurs d’enquêtes et bien sûr les paysans et paysannes qui ont accepté de donner de leur temps pour répondre aux nombreuses questions

Mots-clés : Adaptation au changement climatique, exploitations agricoles, Approche genre

Agro-biodiversité dans les exploitations agricoles familiales du Moyen Ouest de Vakinankaratra : des paysans en avance sur la recherche et le développement agricole durable ?

 FORUM | |     

À Madagascar, l’agriculture, essentiellement familiale « traditionnelle », est perçue comme peu productive et ne serait pas durable en raison de pratiques qualifiées de « minières ». Mais, si nous nous référons à l’agrobiodiversité, une des composantes de l’agroécologie, n’y-a-t-il pas dans ces pratiques traditionnelles, une certaine modernité, sur laquelle la recherche pourrait s’appuyer pour améliorer la productivité agricole et ainsi contribuer aux enjeux de développement du pays ? Des données de deux enquêtes spécifiques auprès d’exploitations agricoles de la région de Vakinankaratra ont été collectées pour décrire les pratiques agricoles actuelles de l’agriculture familiale en matière d’agro-biodiversité. Si les résultats ont mis en évidence la faible diffusion des techniques agricoles améliorées, les pratiques actuelles réservent une place importante à l’agro-biodiversité aux différentes échelles : parcelle, exploitation agricole, territoire. Cette diversité s’inscrit dans des stratégies anti-ris

Mots-clés : petite agriculture familiale

Fomba fikajiana ny tsiron-tany eo anivon’ny tantsaha mpamokatra: Fampitahana ny faritra afovoany andrefan’ny Vakinankaratra amin’ny faritra avon’Itasy

 Document de projet | |     

SECuRE est un projet de recherche multidisciplinaire et multi-acteurs. Il vise la restauration des fonctions écologiques du sol pour une agriculture productive et durable avec un focus sur le riz pluvial. Les résultats de ce projet sont l’identification de pratiques innovantes de restauration des sols permettant d’accroître les performances écologiques, agronomiques et socioéconomiques des exploitations agricoles familiales ou EAF. Pour ce faire, le projet a été divisé en cinq tâches qui se complètent et interagissent entre elles : - Des enquêtes auprès d’un grand nombre d’exploitations et des partenariats avec des fermes de références ; - Des études en laboratoire ; - Des expérimentations aux champs ; - La capitalisation des connaissances scientifiques et des savoirs locaux ; - La capitalisation et la communication des résultats. Ce livret est le fruit de la première tâche du projet basée sur les enquêtes et les partenariats avec les fermes de référence. Ces activités ont été effectuées au niveau du Moyen-Ouest de la région Vakinankaratra (MOV), dans le district de Mandoto

ÉTUDE CHAINE DE VALEUR LAIT ET PRODUITS DÉRIVÉS -ASSISTANCE TECHNIQUE POUR L’APPUI AUX CHAÎNES DE VALEURS AGRICOLES DES RÉGIONS DES HAUTES TERRES

 Rapport d'étude | |     

Des travaux d’analyse de la filière Lait dans les trois régions d’intervention du projet CASEF Hautes Terres (Analamanga, Itasy et Vakinankaratra) ont été menés durant la première moitié de l’année 2019 pour actualiser le diagnostic et apporter des éléments de discussion aux parties prenantes sur les options de développement de cette chaîne de valeur. Ce rapport présente les résultats structurés en quatre parties de l’estimation de la production aux comptes de la filière. Une cinquième partie conclusive met en exergue quelques éléments pour les discussions.

Mots-clés : Filière lait, Chaine de valeur, produits dérivés de lait

Les moteurs du développement de l’agro-écologie en Afrique subsaharienne : illustration sur les Hautes Terres malgaches

 Rapport d'étude | |     

Dans le renouvellement et le dépassement des débats sur les conceptions de l’agroécologie et sur la nature des transitions à favoriser, l’exemple des Hautes Terres malgaches apporte un éclairage sur l’importance du point de départ des agricultures pour penser les évolutions. La trajectoire des agricultures traditionnelles, majoritaires à Madagascar, mais aussi en Afrique subsaharienne, est celle de l’intensification agro-écologique. C’est aussi, finalement, la poursuite de cette intensification agroécologique, différente de l’agro-écologie des pratiques ou de l’agro-écologie intégrale qui sont pensées en réaction à l’intensification conventionnelle, qui apparaît la plus adaptée aux ressources et à la vulnérabilité de ces exploitations. Pour que cette intensification agro-écologique se concrétise, il est nécessaire de prendre en compte les contextes démographiques et économiques, les dotations en facteurs de production, la disponibilité et l’accessibilité aux ressources naturelles. Il faut partir des pratiques et savoir-faire existants, qui peuvent être pour la plupart des cas en Afrique subsaharienne considérés comme agro-écologiques. Mais ces savoirs et pratiques se combinent en des systèmes d’activités à la fois complexes et plus « sophistiqués » que les «paquets d’innovations technologiques » proposés par la recherche agronomique. Il faut aussi évaluer et comprendre les marges de manœuvre effectives des systèmes concernés, pour éviter de promouvoir des réponses techniquement souhaitables et cohérentes dans une perspective sectorielle ou de spécialisation agricole, mais simplement inapplicables ou inaccessibles. Par ailleurs, au vu de la diversité des situations, une approche s’adaptant aux diversités territoriales est nécessaire. Une « intensification par la diversification» impose mais en même temps valorise la mobilisation des différents acteurs et le renforcement des capacités d’innovation pour gérer une plus grande complexité. Elle déplace la réflexion agro-écologique de la parcelle ou de l’exploitation vers les systèmes alimentaires et les territoires dans lesquels évoluent les agriculteurs. Pour accompagner ces dynamiques, il convient donc de renouveler les politiques agricoles et alimentaires à l’échelle des territoires en identifiant puis en valorisant les ressources spécifiques de ces derniers. Au regard de l’intensification agro-écologique, il s’agit de définir des stratégies agricoles et alimentaires qui s’appuient sur ces ressources territoriales. Cela concerne bien sûr les stratégies de marché, avec notamment l’identification et la valorisation de marques de qualité, mais le raisonnement peut être étendu aussi à la gestion des systèmes alimentaires adaptée aux réalités 2018-08-Transition agro-écologique_160x240.indd 200 29/10/2018 16:57 Les moteurs du développement de l’agro-écologie en Afrique subsaharienne 201 locales : répartition de la valeur, meilleure articulation de l’industrie agroalimentaire avec l’organisation locale des marchés, redistribution permettant l’investissement en biens publics, mise en cohérence avec les opportunités et pratiques de diversification agricole et extra-agricole, etc. L’exemple des Hautes Terres malgaches montre enfin que les solutions techniques seules ne seront pas des leviers suffisants pour améliorer significativement et durablement les conditions de vie et la qualité des systèmes agro-alimentaires. Les blocages sont tels que l’on peut difficilement imaginer d’évolution positive sans une action publique massive et coordonnée, à l’échelle des exploitations mais aussi des filières et des territoires9. Il importe de produire des connaissances pour évaluer les différentes options — agro-écologie des pratiques, agro-écologie intégrale ou intensification agro-écologique. Il importe surtout selon nous de définir les stratégies susceptibles de lever les contraintes, et d’estimer les moyens à mettre en œuvre pour concrétiser les opportunités offertes par l’intensification agro-écologique, option que nous jugeons aujourd’hui la plus crédible dans le Vakinankaratra, mais aussi pour la majorité des agricultures familiales de l’Afrique subsaharienne. Plus largement, et quelle que soit l’option choisie, il est aussi nécessaire de mieux documenter les performances économiques et sociales de ces différentes formes d’agro-écologie au niveau des systèmes d’activités des exploitations agricoles familiales comme à celui des systèmes alimentaires. Il semble que c’est en effet dans un changement radical des rapports de force prévalant à la construction des prix, y compris en permettant de rémunérer les services aujourd’hui non marchands de l’agriculture et de ses filières (dits services écosystémiques), que les systèmes agricoles et les systèmes alimentaires pourront, dans ces conditions défavorables, entamer une intensification agro-écologique dans les situations aujourd’hui bloquées en Afrique subsaharienne.

Mots-clés : Agroecology

Systèmes de production, pratiques, performances et moyens d’existence des exploitations agricoles du Moyen-Ouest du Vakinankaratra

 Rapport d'étude | |     

A Madagascar, l’agriculture familiale constitue la base de la production agricole et de la sécurité alimentaire (Sourisseau et al, 2014) et les exploitations agricoles familiales fournissent la plus grande partie des emplois à la population active (Instat, 2014). Etant donné le faible niveau de développement des autres secteurs économiques, du niveau élevé de la croissance démographique et de l’importance des cohortes annuelles de nouveaux actifs, il est fort probable que ces unités de production continueront d’être au cœur des dynamiques d’emploi et de développement dans les régions rurales pour de nombreuses années encore. Et ceci malgré des indicateurs de pauvreté très élevés dans les zones rurales qui traduisent notamment la faiblesse de la productivité du travail. C’est pour ces raisons que l’agriculture est considérée, par au moins une partie des décideurs, comme un secteur prioritaire d’action pour réduire la pauvreté. Le gouvernement de Madagascar a élaboré et adopté un Programme Sectoriel Ag

Mots-clés : Système de production, Moyen-Ouest du Vakinankaratra, Exploitation agricole

Agro-biodiversité dans les exploitations agricoles familiales du Moyen Ouest de Vakinankaratra : des paysans en avance sur la recherche et le développement agricole durable ?

 FORUM | |     

À Madagascar, l’agriculture, essentiellement familiale « traditionnelle », est perçue comme peu productive et ne serait pas durable en raison de pratiques qualifiées de « minières ». Mais, si nous nous référons à l’agrobiodiversité, une des composantes de l’agroécologie, n’y-a-t-il pas dans ces pratiques traditionnelles, une certaine modernité, sur laquelle la recherche pourrait s’appuyer pour améliorer la productivité agricole et ainsi contribuer aux enjeux de développement du pays ? Des données de deux enquêtes spécifiques auprès d’exploitations agricoles de la région de Vakinankaratra ont été collectées pour décrire les pratiques agricoles actuelles de l’agriculture familiale en matière d’agro-biodiversité. Si les résultats ont mis en évidence la faible diffusion des techniques agricoles améliorées, les pratiques actuelles réservent une place importante à l’agro-biodiversité aux différentes échelles : parcelle, exploitation agricole, territoire. Cette diversité s’inscrit dans des stratégies anti-ris

Mots-clés : Vakinankaratra., Agro biodiversité, Exploitation agricole
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