RAPPORT SUR LA BASE DE DONNEES « EXPLOITATIONS » MADAGASCAR

 Rapport d'étude | |     

En 2018 et 2019, une étude diagnostic a fourni les différentes informations sur la structure et les pratiques d’exploitations laitières de la Région Vakinankaratra rattachées à deux laiteries partenaires du projet : SOCOLAIT et SODIMILK. Ce rapport, issu de cette étude, se concentre sur la conduite d’élevage des vaches laitières (pratiques d’alimentation, gestion de la reproduction, sélection génétique, gestion de la santé des animaux) et explicite les contraintes liées à la production et la collecte du lait auxquelles font face les différentes parties prenantes dans la chaîne de valeur. Les enquêtes à la ferme ont été menées sur un ensemble de 101 exploitations familiales dont 42 éleveurs rattachés au réseau de SOCOLAIT, 32 éleveurs du réseau SODIMILK et 27 éleveurs considérés comme le groupe « TEMOIN » car hors des deux réseaux précédemment cités. Le questionnaire utilisé pour les entretiens était constitué de quatre sections principales portant respectivement (i) sur les ménages et les facteurs s

Mots-clés : Elevage, production laitière, Exploitations

État des lieux pré-projet sur les productions animales dans les villages riverains du parc Makira

 Rapport d'étude | |     

Des millions de gens dépendent de la viande de brousse pour subvenir à leurs besoins alimentaires et financiers. La viande de brousse constitue une source importante de protéines, de matières grasses et de micronutriments, en particulier pour les peuples autochtones et les communautés rurales dans les régions tropicales et subtropicales d'Amérique latine, d'Afrique et d’Asie. La demande de viande de brousse est en pleine explosion, spécialement dans les zones urbaines. Si la chasse d’animaux qui fournissent de la viande de brousse n’est pas réduite à un niveau durable, les populations d’espèces sauvages déclineront et les communautés rurales souffriront d’une insécurité alimentaire croissante. De récentes études ont montré que la chasse excessive d’animaux pour s’approvisionner en viande de brousse menace des centaines d’espèces sauvages d’extinction. Entre 2018 et 2024, le Programme de gestion durable de la faune sauvage (SWM Programme) améliorera la conservation et l'utilisation durable de la faune

Mots-clés : Elevage, Pisciculture, aviculture, Communauté rurale, Makira

Performances Zootechniques des Bovins à Madagascar par la Méthode LASER

 Rapport d'étude | |     

L’élevage de bovins tient une place importante dans le secteur Agriculture, qui occupe 80% de la population malagasy. Cela est dû à ses multiples fonctionnalités combinées de sa vertu culturelle et surtout à sa viande. Cependant, les données zootechniques et sanitaires sur cet animal s’avèrent insuffisantes et n'ont pas été mises à jour depuis plusieurs années. Pour y faire face, le FOFIFA en partenariat avec le CIRAD a effectué depuis 2017 un suivi des performances zootechniques de ces bovins. Ce suivi entre dans le cadre du projet ECLIPSE (Emerging Crop-Livestock Production Systems adapted to a changing Environment), financé par l’Union Européenne au travers du réseau ARChE_Net. Pour cela, la Station Régionale de Recherches de Kianjasoa et ses alentours ont été choisis comme sites expérimentaux de l'étude. Le but de ce suivi est de mieux décrire les caractéristiques des troupeaux et leur potentiel d’adaptation à un environnement d’élevage mouvant. Par ailleurs, tous les paramètres influençant la productivité des différentes races bovines existantes sont mesurés mensuellement, notamment les infestations parasitaires internes. Ce suivi est effectué à l’aide du logiciel L.A.S.E.R (Logiciel d’Aide aux Suivis d’Elevage des Ruminants) qui permet la gestion informatisée de données pour le suivi de troupeaux. Dans ce genre d’étude, il s’avère indispensable d’identifier individuellement les animaux. Ainsi, un système d'identification électronique, constitué d’un bolus ruminal est d'une boucle auriculaire, a été utilisé.

Mots-clés : Elevage, methode laser, Elevage des bovins

LES FACTEURS DETERMINANTS DE LA QUALITE DU LAIT DE VACHE DANS LES REGIONS DU VAKINANKARATRA ET D’ANALAMANGA

 Mémoire | |     

L‟objectif global de cette étude est de maximiser la production de lait de vache de qualité pour assurer la sécurité sanitaire des consommateurs dans les régions d‟Analamanga et du Vakinankaratra. Les objectifs spécifiques sont de caractériser les différents systèmes de production laitière, d‟évaluer la qualité du lait cru de vache et d‟identifier les facteurs déterminants de cette qualité. Les enquêtes ont été menées sur 90 exploitations laitières de différents types, regroupant sur les 09 variables de la performance propre de la vache, 16 variables de la conduite, de la gestion et de l‟environnement. Les analyses « in situ » et microbiologiques (Microorganisme Totaux, Salmonelle, Coliforme Thermo tolérant Streptocoque Fécaux) ont été réalisées sur 24 échantillons de lait pendant cinq périodes de l‟étude. Les facteurs déterminants de la qualité du lait sont basés sur les 24 exploitations et les groupes de la qualité du lait. Les résultats ont été présentés en trois articles. Pour la typologie d‟exploitation laitière, 8 modèles ont été identifiées dont 1 modèle dominant 65,3%, 2 modèles mineurs 19,4% et 5 modèles insolites 15,3%. Concernant l‟évaluation de la qualité du lait, 3 types de la qualité du lait ont été modélisés, dont 4,2% modèle de qualité satisfaisante, 41,7% modèle de moyenne qualité et 54,2% de mauvaise qualité. Par rapport aux facteurs déterminant la qualité du lait ; dix-sept facteurs ont été identifiés comme responsables de la détérioration de la qualité du lait. Ils permettront de corriger les défaillances afin de produire un lait de bonne qualité, satisfaisant et répondant aux normes fixées par la réglementation. Sept facteurs ont été identifiés comme responsables de la mauvaise qualité du lait. Ils permettront de prédire et d‟améliorer la qualité du lait. Ainsi, quatorze facteurs ont été identifiés comme responsables de l‟amélioration de la qualité du lait. Ils permettront de garantir la production du lait de bonne qualité.

Mots-clés : Elevage, Vakinankaratra., Région analamanga, Filière lait

Rapport des activités du dispositif de recherche et d’enseignement en Partenariat « Systèmes de Production d’Altitude et Durabilité » (dP SPAD) à Madagascar période 2012 – 2015

 Rapport d'activités | |     

Le dP SPAD travaille au développement des systèmes de production des zones tropicales d’altitude avec les objectifs suivants : (1) étudier les conditions de la durabilité des productions pluviales, et notamment du riz, dans les zones d’altitude, (2) étudier les conditions de la durabilité de la riziculture exondée de bas-fond dans les zones d’altitudes, (3) développer des systèmes de culture innovants, en particulier des systèmes basés sur l’agriculture de conservation, permettant de gérer l’ensemble des ressources disponibles et d’assurer la durabilité de la production, (4) étudier la place de l’animal dans la conservation des nutriments dans des systèmes de production à bas niveaux d’intrants, (5) étudier les liens organisationnels (calendriers agricoles, mobilisation de ressources) des systèmes de culture pluviaux avec les autres activités de l’exploitation, notamment les autres systèmes de culture irrigués et arboricoles ou les activités d’élevage, (6) accompagner au sein des exploitations et des terroirs les processus d’innovation liés à ces nouveaux systèmes, en particulier dans leur interaction avec l’élevage, leur lien avec les filières et les ressources naturelles, (7) documenter aux échelles spatiales concernées les modifications (démographiques, productives, environnementales) accompagnant les dynamiques d’occupation des territoires agro pastoraux et (8) alimenter les acteurs du développement agricole avec de nouveaux systèmes d’innovation et des méthodes d’accompagnement.

Mots-clés : Elevage, SPAD, Agroécologie

Rapport sur l’élevage à Madagascar

 Article | |     

D’une superficie d’environ 600.000 kilomètres carrés, l’île de Madagascar est située dans l’Océan Indien entre les douzième et vingt-cinquième parallèles sud, à environ 400 kilomètres au large de la Côte Orientale d’Afrique. Au point de vue climat (et plus spécialement en ce qui concerne l’élevage) on peut considérer cinq zones différentes à Madagascar : 10 la zone côtière orientale, à climat chaud et humide toute l’année ; 20 La zone côtière occidentale à climat chaud et sec, comportant une saison sèche plus marquée de mars à octobre, saison relativement fraîche ; 30 La zone des hauts-plateaux s’étendant entre la côte Est et la côte Ouest, sorte d’épine dorsale et ligne de séparation des eaux entre l’Est et l’Ouest. L’altitude des hauts-plateaux dépasse souvent 2.000 mètres. La température est peu élevée et dans certaines régions, les gelées ne sont pas rares de juillet à septembre. Les pluies y sont abondantes d’octobre à mars. Une zone Nord peu étendue et intermédiaire comme climat entre la côte Est et la côte Ouest. 50 Une zone Sud à climat semi-désertique située en dehors des tropiques. A part la zone orientale où les élevages en milieu naturel sont difficiles du fait du climat et de la présence de la forêt équatoriale, toutes les régions de Madagascar sont propices à l’élevage. A savoir : - Les zones Ouest et Nord plus spécialement propices à l’élevage du zébu; - Les hauts-plateaux spécialement désignés pour l’élevage du porc et des animaux amélior

Mots-clés : Elevage

Le secteur élevage : comment améliorer sa contribution dans la croissance a contribution dans la croissance économique du pays ?

 présentation PPT | |     

Mots-clés : Elevage

Processus d'innovation et condition des maintiens des agriculteurs: la diffusion des innovations dans la paysannerie Malgache, cas de la région du lac Alaotra

 thèse | |     

L’économie malgache dépend essentiellement de l’agriculture. Or, son devenir se trouve compromis par des modes de production qui déstabilisent les conditions environnementales, économiques, sociales, voire sociétales. Ces modes de production conduisent à exercer un poids considérable sur l’accès au foncier, menacent les revenus agricoles, et favorisent l’exode rural. Les mouvements migratoires qui en découlent, alimentent le chômage en milieu urbain sans résoudre les problèmes dans les zones rurales. Cette dynamique remet alors en cause le développement de l’ensemble du pays. La présente thèse propose de construire une relation entre la question du développement durable et les processus de diffusion des innovations dans les milieux paysans. La problématique de recherche porte donc sur les caractéristiques et l’impact des innovations sur le développement des territoires ruraux, qui conduirait au maintien d’une paysannerie active. Le processus d’innovation porte plus précisément sur les systèmes à base de semis direct sous couverture végétale (SCV). En s’appuyant sur les apports de Schumpeter et des néo-schumpétériens, puis des sociologues de l’innovation pour l’analyse de la construction socio-technique et économique des systèmes SCV, il s’agit d’étudier l’influence des conditions techniques, économiques et sociales sur les processus d’adoption. Les résultats obtenus montrent le caractère progressif de la diffusion, et l’importance des effets d’entraînement induits. En se basant sur la dynamique d’évolution des réseaux, ce travail met en évidence le lien étroit qui s’établit entre la notion de développement durable et les processus d’apprentissage liés à l’adoption des systèmes SCV. Ces processus favorisent ainsi la diffusion de nouvelles techniques, et débouchent sur une construction durable du développement, dans la société paysanne.

Mots-clés : Elevage, agriculture durable, scv

Pratiques de gestion de la biomasse au sein des exploitations familiales d’agriculture-élevage des hauts plateaux de Madagascar : conséquences sur la durabilité des systèmes

 thèse | |     

Le constat de malnutrition est alarmant : près de 925 millions de personnes sont considérées comme sous-alimentées en 2010, c'est-à-dire ayant une consommation d’aliments quotidienne inférieure au minimum énergétique requis, soit 1850 kcal/personne/jour (FAO, 2008 ; FAO, 2010). La quasi-totalité des personnes sous-alimentées (98%) se regroupent dans les pays en développement, avec une prévalence moyenne de la sous-alimentation comprise depuis 1990 entre 15 et 20% de la population (FAO, 2010). L’Afrique subsaharienne compte à elle seule près de 239 millions de personnes sous- alimentées (FAO, 2010), soit une prévalence de la sous-alimentation de 27% (FAO, 2011, Annexe 1). Par ailleurs, alors que le nombre de personnes sous-alimentées tend à diminuer sur l’ensemble de l’Asie, il ne cesse d’augmenter en Afrique, avec une progression de 31% des cas de sous-alimentation entre 1990 et 2008 (FAO, 2011). Le nombre des personnes sous-alimentées pourrait doubler d’ici 2020 en Afrique (Shapouri, 2010). Les facteurs à l’origine de cette augmentation de l’insécurité alimentaire sont multiples : forte croissance démographique, faibles productions agricoles, crises politiques, sécheresses et autres catastrophes naturelles (Sanchez, 2002). La population mondiale devrait augmenter de 6,9 à 7,5 milliards entre 2010 et 2020 (World Bank, 2012 ; Rosegrant et al., 2001) et atteindre 7,9 à 10,4 milliards en 2050 (Nelson et al., 2010). La croissance démographique est particulièrement forte dans les pays en développement, et en particulier en Afrique subsaharienne où les taux annuels de croissance démographique sont les plus forts (entre 2,5 et 3%) depuis la fin des années 80 (Annexe 2). La croissance de la population mondiale induit une augmentation de la demande alimentaire globale et une aggravation de la pression sur les ressources alimentaires. En Afrique subsaharienne, une augmentation de 50 à 80% de la demande globale en nourriture est attendue entre 2010 et 2050 (Keating et Carberry, 2011). Mais cette augmentation de la demande en nourriture s’accompagne aussi de modifications des habitudes alimentaires et en particulier à l’augmentation de la consommation de produits animaux (Herrero et al., 2010, Annexe 3). La demande en céréale, en viande et en lait de l’Afrique subsaharienne devrait progresser de 97, 104 et 110% respectivement, entre 1997 et 2020 (Rosegrant, 2001). La croissance démographique induit également une pression accrue sur les ressources foncières (Annexe 4), qui a pour conséquence une diminution drastique voire la disparition des périodes de jachère, une surexploitation des parcelles agricoles et une dégradation de la fertilité des sols (Nandwa et Bekunda, 1998). Cette dégradation de la fertilité des sols se traduit en particulier par un épuisement des éléments nutritifs du sol, la diminution du taux de matière organique du sol, de la biomasse vivante du sol et de l’activité biologique du sol (e.g. Fernandes et al., 1997 ; Palm et al., 1996 ; Pascual et al., 2000 ; Stoovogel et Smaling, 1990 ; Tittonell et al., 2007a). Cette dégradation de la fertilité du sol est une des causes biophysiques majeures des faibles productions agricoles et donc de l’insécurité alimentaire en Afrique (Sachez, 2002).

Mots-clés : Elevage, Agroécologie

Évaluation socio-économique de l'impact des SCV sur les systèmes d'élevage cas du lac Alaotra, Madagascar

 présentation PPT | |     

Comment se présente l'interaction entre SCV et élevage dans les pratiques des systèmes de production au niveau des exploitations du Lac Alaotra depuis l'introduction des systèmes SCV?

Mots-clés : Elevage, scv, Alimentation animale
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