Caractérisation des systèmes de production au niveau des exploitations agricoles mixte : structure - fonctionnement

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La diversité des exploitations agricoles à Madagascar peut être perçue dans les Hautes Terres du Vakinankaratra. Cette étude s’est proposée de révéler cette diversité et de caractériser les exploitations en considérant notamment l’intégration des activités d’agriculture et d’élevage. Deux séries d’enquêtes ont été réalisées afin de mener l’étude. Les données sur les 119 exploitations de la première série d’enquête ont servi de base pour la méthode typologique servant à distinguer les types d’exploitations existants. La deuxième série d’enquête plus approfondie, sur 23 exploitations issues des investigations précédentes, a mis en évidence les variabilités au niveau des structures et au niveau du fonctionnement des exploitations. Les résultats ont révélé dans les hautes terres du Vakinankaratra, six groupes d’exploitations bien distincts. Ces derniers sont différents du point de vue structural et fonctionnel. Du point de vue structural, certains groupes d’exploitations détiennent de grands ateliers de production. Cependant, les unités de production sont généralement caractérisées par des niveaux de ressources faibles. Ainsi, la surface totale cultivée varie de 37,4+2,7 à 297,8+63,6 a/ménage pour une moyenne de 130,0+257,7 a/ménage et la taille du cheptel bovin varie de 2,3+1,0 à 10,3+8,1 UBT/ménage pour une moyenne de 5,1+2,9 UBT/ménage. Du point de vue fonctionnel, les techniques liées à l’agriculture sont encore inefficaces tandis qu’on observe de plus efficientes pratiques concernant l’élevage qui est le plus bénéfique en termes de l’intégration entre les deux activités. On constate que 48,3% des éleveurs alimentent les bovins uniquement à l’auge. Mais les variabilités liées aux fonctionnements en général dépendent encore du niveau de ressources (surfaces agricole, cheptel, main d’œuvre) des agro-éleveurs. En bref, la diversité des exploitations agricoles et leur caractérisation a montré une région dont la potentialité agricole est appréciable mais encore inexploitée. Les productions sont encore faibles mais les techniques liées à l’intégration agriculture élevage sont bien présentes

Mots-clés : Typologie, Système de production, pratique paysannes, agriculture et élévage

Analyse de l'évolution des pratiques et des processus d'innovation des systèmes de culture semis direct sous couverture végétale permanente (SCV) pour la Rive Est du Lac Alaotra

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Les systèmes Semis direct sous Couverture Végétale permanente (SCV) ont été introduits au Lac Alaotra à Madagascar dans un contexte de pressions agricoles lié aux pratiques d’agriculture minière sur tanety. Une panoplie de systèmes a été testée et vulgarisée depuis 1998-1999. Cette étude a pour objectifs d’identifier et étudier la durabilité des systèmes de culture réellement adoptés par les paysans et leur dynamisme d’adoption des systèmes SCV. L’étude a porté sur les parcelles de plus de trois ans en SCV. Une nette évolution des systèmes à base des couvertures mortes importées vers les systèmes à base de couverture vive a été observée sur tanety et bas de pente. Les systèmes à base de riz de saison suivi de maraîchage associé à la vesce en contre saison ont remplacés les systèmes de riz suivi de maraîchage sur paillage sur baiboho et Rizière à Mauvaises Maîtrise d’Eau (RMME). Plusieurs systèmes de culture innovants ont été identifiés. La rotation sur deux ans de maïs associé aux légumineuses suivi de riz pluvial a été le système le plus rentable et le plus adopté sur tanety mais elle ne garantit pas la permanence de couverture. La rotation triennale de maïs associé aux légumineuses sur deux ans suivis de riz pluvial est la plus performante et la plus développée sur les bas de pente. La rotation intra-annuelle de riz suivi de la vesce associée au maraîchage a été la plus rentable et la plus adoptée sur les baiboho et les RMME en SCV. Les innovations paysannes sur les systèmes et itinéraires préconisés sont surtout liées aux gestions des adventices, aux contraintes techniques et aux objectifs et structures de l’exploitation. Le dynamisme d’adoptions des SCV est en corrélation négative avec les surfaces de rizières cultivées, le niveau d’équipement et l’inaccessibilité aux crédits agricoles.

Mots-clés : Typologie, Semis Direct, RMME

ANALYSE DES CARACTÉRISTIQUES DES EXPLOITATIONS RIZICOLES DU PÉRIMETRE DE CULTURE N 15 EN VUE DE LA CRÉATION D’UN RÉSEAU DE FERME DE RÉFÉRENCE MODÉLISÉ SOUS OLYMPE (REGION ALAOTRA MANGORO)

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RESUME: Pour le suivi et l’orientation des activités du Projet BV Lac Alaotra, une caractérisation des exploitations agricoles du PC 15 s’avère indispensable pour pouvoir mettre en place un réseau de fermes de référence à la disposition de la FAUR, un des opérateurs du projet. Cette étude fait suite à celle précédemment menées sur l’ensemble de la région du lac Alaotra. Six principaux types sont établis en tenant compte des activités off farm, les matériels agricoles en possession et la diversification de revenu des paysans. L’analyse des forces/faiblesses et opportunités/menaces sont déduites des facteurs de production. Après la modélisation sous le logiciel Olympe, des simulations sont faites afin de tester la robustesse des exploitations représentatives introduites. Une prise de décision peut être faite à partir de l’utilisation de ce logiciel en tenant compte du contexte actuel du le périmètre irrigué robustesse.

Mots-clés : Typologie, Riz, Lac Alaotra, Olympe

Modélisation et typologie des élevages laitiers dans le Vakinankaratra, Madagascar

 rapport de stage | |     

La majorité de la population de Madagascar vit des revenus de sa production agricole. La région des Hautes Terres située en zone montagneuse est constituée de collines et de bas-fonds irrigués qui permettent la culture du riz qui reste le plus souvent prioritaire. L’accroissement démographique et la saturation des terres irriguées, impliquent la mise en culture des tanetys, le développement des cultures pluviales ainsi que la diversification dans l’élevage. D’autre part, le développement de la filière laitière depuis les années 1970 et la tentative de diffusion des techniques de semis direct sous couverture végétale (SCV) laisse apparaître une gestion délicate de l’intégration agriculture-élevage. Dans un contexte d’utilisation de l’approche « exploitation » par le principal projet de développement local (BVPI-SEHP) et la nécessité de comprendre des systèmes de production diversifiés, le CIRAD, à travers le projet CORUS a proposé un stage sur la modélisation des exploitations agricoles laitières et l’identification d’une typologie des élevages laitiers dans le Vakinankaratra. Aujourd’hui sur les Hautes Terres, les systèmes SCV ne sont pas diffusés. La valorisation quasi-totale des résidus et de la biomasse végétale est orientée vers l’alimentation des vaches laitières, dont la production joue un rôle essentiel au soutien économique des exploitations agricoles de la région. La récente crise politique et économique de 2009 a eu des répercussions importantes sur la filière lait. La fermeture de l’usine principale collectrice de lait (TIKO, 50% du marché) ainsi que la désorganisation de la collecte a entraîné la chute du prix du lait, mettant en danger les investissements effectués par les exploitants dans la production laitière. En 2010, la situation s’est stabilisée, les prix sont globalement revenus au niveau antérieur à la crise. La filière poursuit son effort de restructuration avec la création de nouveaux débouchés (transformation) et l’apparition de petits collecteurs privés. En parallèle, les ONG, coopératives et autres structures d’appui sont très dynamiques dans la reconstruction de la filière. Cette étude est basée sur des données d’enquêtes débutées en 2007 et mises à jour au cours de ce stage pour l’année 2010. L’adaptation des éleveurs laitiers à la crise de 2009 est plus particulièrement analysée, ainsi que les stratégies développées afin de maintenir l’économie de l’exploitation et les conséquences qui en découlent. Ceci nous permettra d’apprécier la durabilité et la résilience de leurs systèmes de production. L’objectif de l’étude est la compréhension globale du fonctionnement des pratiques des exploitants laitiers et de leurs stratégies, dans l’optique de proposer des solutions techniques adaptées pour maintenir ou augmenter durablement leurs revenus. L’analyse est faite sur 3 zones aux caractéristiques morphologiques et historiques différentes qui représentent la diversité du triangle laitier, principale région productrice de lait du pays. A l’intérieur de ces zones sont identifiés des types d’exploitations basés sur les différentes stratégies d’alimentation du cheptel laitier qui reflètent les degrés d’intensification et de diversification des exploitations rencontrées. Des enquêtes économiques complémentaires sont réalisées et les informations sont intégrées dans un modèle du logiciel de modélisation économique Olympe (INRA/CIRAD/IAMM). A l’aide de ce logiciel, sont élaborés des scénarios prospectifs, rendant compte de l’efficience et des risques des choix techniques qui peuvent être adoptés par les exploitants ainsi que l’analyse d’une situation avant et après crise (depuis 2008). Après avoir décrit le cadre de l’étude à travers les caractéristiques spécifiques au pays et à la région, nous détaillerons les objectifs de stage et la demande du projet pour les partenaires locaux. Nous nous attarderons par la suite à la description des méthodes et des outils utilisés au cours du stage. Enfin, nous présenterons les résultats d’enquête et de modélisation afin de les analyser en les replaçant dans le contexte dans une dernière partie

Mots-clés : Typologie, Vakinankaratra., élevage laitiers

ETUDES FINES ET DETAILLEES SUR LE CALENDRIER DE TRAVAIL ET LES TEMPS DES TRAVAUX, CONTRAINTES DE LA MAIN D’ŒUVRE ET LES STRATEGIES PAYSANNES DANS LES ZONES D’INTERVENTION BVPI SE

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Les zones Sud-Est de Madagascar sont parmi les régions bénéficiaires du projet Bassin Versant Périmètre Irriguée. Ces zones des Sud-Est ont une potentialité économique importante. Mais aussi ces zones ont ses faiblesses qui freinent le développement. L’objectif de cette étude est d’analyser les stratégies des paysans Sud-Est par rapport à l’utilisation et contrainte de main-d’œuvre et par rapport aux temps et calendrier de travail. Outre la collecte de données secondaires, des enquêtes auprès des différents types des paysans ont été réalisées. Des focus-groupes ont été faits pour chaque village des Ferme de référence. Cette étude par l’utilisation de la méthode de nuées dynamiques et d’analyse factorielle discriminante (AFD) a permis d’obtenir 3 classes des paysans et en ajoutant des autres variables les 3 classes donnent 13 sous-classes. Les contraintes de la Main-d’œuvre des zones de Sud-Est se manifestent de façon multiple. Puis les temps Off- Farm et le temps sur l’Exploitation Agricole sont complémentaires. L’affectation de la Main-d’œuvre se fait de manière raisonnable chez les paysans. La résolution des contraintes des paysans est la meilleure décision qui amène à la réussite

Mots-clés : Typologie, Périmètre irrigué, Socio-économie

Modélisation et typologie des élevages laitiers dans le Vakinankaratra, Madagascar

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Résumé: La zone du Vakinankaratra, située dans la région des Hautes Terres et au cœur du triangle laitier, connaît une forte pression foncière liée à l’accroissement démographique et à la prédominance de la culture du riz. Du fait de la fragilité de l’écosystème local, les techniques conventionnelles (labour) ne permettent pas de concilier production et durabilité. Des systèmes de culture à base de semis direct sur couverture végétale (SCV) sont ainsi développés depuis une quinzaine d'années afin d’assurer une protection permanente du sol tout en permettant le maintien de sa fertilité. Mais la forte croissance de la production laitière observée dans cette région, laisse en suspens le principal facteur contraignant : la disponibilité et l’utilisation raisonnée des ressources fourragères qui sont nécessaires aux techniques SCV comme à l’alimentation des vaches laitières. Dans le contexte de soutien aux exploitations, le projet CORUS a proposé un stage de modélisation et de typologie pour l’étude des élevages laitiers dans le Vakinankaratra. Cette étude a pour objectif la compréhension globale du fonctionnement des pratiques des exploitants laitiers et de leurs stratégies, dans l’optique de proposer des solutions techniques afin de pérenniser les exploitations locales et d’augmenter durablement leurs revenus. De plus, la crise politique et économique qui a bloqué le pays en 2009 a fortement touché les élevages laitiers. En effet, le système en place depuis des années a été complètement détruit et la filière laitière se restructure depuis autour de nouveaux débouchés et circuits de distribution. L’étude s’attachera donc à rendre compte des conséquences de la crise ainsi que de l’efficacité des choix techniques effectués par les exploitants pour y remédier. Sur la base d’une typologie établie au sein de 3 zones d’études aux caractéristiques très différentes, ce rapport présente et analyse les impacts d’une crise laitière sur l’économie des exploitations laitières au cours de 3 années d’enquêtes. Il y est appréhendé la résilience et les changements de pratiques des exploitations. Enfin, afin de soutenir l’élevage laitier au sein des exploitations, sont envisagées sous forme de modélisation économique des solutions techniques adaptées aux contraintes et aux stratégies de chaque système d’exploitation d’aujourd’hui en prévision de demain.

Mots-clés : Modélisation, Elevage, Typologie

Diversité des systèmes d’alimentation des troupeaux bovins laitiers à Betafo Région du Vakinankaratra, Madagascar

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Résumé: A Madagascar, où riz et zébu constituent les piliers de la culture, on peut s’étonner de voir une activité laitière ancienne et dynamique. Les agro-éleveurs des Hautes Terres, pratiquant essentiellement une polyculture dominée par les cultures vivrières dont le riz, ont vu, dans l’élevage laitier, un moyen d’acquérir un revenu régulier étalé sur toute l’année. Les problèmes de fertilité des sols et d’érosion sur les Hautes Terres sont dus à une forte pression démographique et à l’origine des actions de la recherche et du développement. Une meilleure connaissance de l’élevage bovin et des systèmes d’alimentation pourrait donc apporter des solutions pour ces opérateurs du développement. La Commune de Betafo se situe dans la région du Vakinankaratra, perchée sur les Hautes Terres et en plein cœur du « triangle laitier ». Cette ancienne capitale agricole de la région a développé, depuis une trentaine d’années, un élevage laitier basé sur des petits troupeaux composés majoritairement de vaches laitières de race améliorée Pie Rouge Norvégienne. Climat clément, sol riche et eau abondante sont les points forts de cette zone où vont être analysés les systèmes d’alimentation des troupeaux laitiers, selon une méthode inspirée de l’analyse fonctionnelle des systèmes d’alimentation (MOULIN C., 2001). Les petites exploitations de Betafo (1 à 2 ha en moyenne), combinent deux systèmes de culture, (irrigué sur rizières et pluvial sur tanety) qui leur permettent de produire des ressources alimentaires destinées aux bovins, très diversifiées. La majorité des éleveurs laitiers n’ont pas recours au pâturage. Ils basent leur apport en fourrages sur des résidus de culture, des herbes ramassées au bord des routes et des fourrages cultivés, qu’ils complètent par une provende artisanale fabriquée sur l’exploitation ou des concentrés achetés. Le foncier agricole très limité ne permet pas la réalisation de stocks. Les éleveurs produisent à flux tendu : les ressources produites sont distribuées en vert au fur et à mesure qu’elles sont coupées. Il en résulte des calendriers d’alimentation très complexes à base de ressources très diversifiées et des rations qui varient quasiment tous les mois. La typologie des exploitations laitières de la zone a permis d’approcher la diversité des exploitations, en terme de mode de conduite des animaux et de diversification du revenu. Les différents types étudiés ont permis de mettre en évidence quatre grands systèmes d’alimentation. Parmi eux, on peut distinguer des systèmes très performants mais peu durables, d’autres durables mais coûteux et enfin ceux peu coûteux mais non performants et non durables.

Mots-clés : Elevage, Typologie, Pression foncière

Diversité des systèmes d'alimentation des troupeaux bovins laitiers à Betafo Région du Vakinankaratra, Madagascar

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A Madagascar, où riz et zébu constituent les piliers de la culture, on peut s’étonner de voir une activité laitière ancienne et dynamique. Les agro-éleveurs des Hautes Terres, pratiquant essentiellement une polyculture dominée par les cultures vivrières dont le riz, ont vu, dans l’élevage laitier, un moyen d’acquérir un revenu régulier étalé sur toute l’année. Les problèmes de fertilité des sols et d’érosion sur les Hautes Terres sont dus à une forte pression démographique et à l’origine des actions de la recherche et du développement. Une meilleure connaissance de l’élevage bovin et des systèmes d’alimentation pourrait donc apporter des solutions pour ces opérateurs du développement. La Commune de Betafo se situe dans la région du Vakinankaratra, perchée sur les Hautes Terres et en plein cœur du « triangle laitier ». Cette ancienne capitale agricole de la région a développé, depuis une trentaine d’années, un élevage laitier basé sur des petits troupeaux composés majoritairement de vaches laitières de race améliorée Pie Rouge Norvégienne. Climat clément, sol riche et eau abondante sont les points forts de cette zone où vont être analysés les systèmes d’alimentation des troupeaux laitiers, selon une méthodeinspirée de l’analyse fonctionnelle des systèmes d’ alimentation (MOULIN C., 2001). Les petites exploitations de Betafo (1 à 2 ha en moyenne), combinent deux systèmes de culture, (irrigué sur rizières et pluvial sur tanety ) qui leur permettent de produire des ressources alimentaires destinées aux bovins, très diversifiées. La majorité des éleveurs laitiers n’ont pas recours au pâturage. Ils basent leur apport en fourrages sur des résidus de culture, des herbes ramassées au bord des routes et des fourrages cultivés, qu’ils complètent par une provende artisanale fabriquée sur l’exploitation ou des concentrés achetés. Le foncier agricole très limité ne permet pas la réalisation de stocks. Les éleveurs produisent à flux tendu : les ressources produites sont distribuées en vert a u fur et à mesure qu’elles sont coupées. Il en résulte des calendriers d’alimentation très complexes à base de ressources très diversifiées et des rations qui va rient quasiment tous les mois. La typologie des exploitations laitières de la zone a permis d’approcher la diversité des exploitations, en terme de mode de conduite des animaux et de diversification du revenu. Les différents types étudiés ont permis de mettre en évidence quatre grands systèmes d’alimentation. Parmi eux, on peut distinguer des systèmes très performants mais peu durables, d’autres durables mais coûteux et enfin ceux peu coûteux mais non performants et non durable

Mots-clés : Typologie, Pression foncière, Vaches laitières

AMELIORATION DU SYSTEME DE COMMERCIALISATION ET DEVELOPPEMENT DE LA FILIERE MAÏS : CAS DE LA FEDERATION MIRAY ZONE RIVE EST DISTRICT D’AMBATONDRAZAKA REGION ALAOTRA MANGORO

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RESUME: Les cultures vivrières occupent 81% de la superficie cultivée à Madagascar. Le riz reste pour la quasi-totalité des producteurs la culture dominante. Le maïs est omniprésent, quoiqu’en proportion plus ou moins variable et se place en troisième position en terme de superficie après le riz et le manioc. En ce sens que cette étude consiste à identifier les failles qui bloquent le système de commercialisation du maïs de la fédération Miray d’Imerimandroso. Ainsi, elle essaie de décrire les différents types d’acteurs et leurs stratégies, de donner la caractérisation de la filière maïs, de fournir des informations sur le marché et enfin de déterminer la rentabilité et les bénéfices pour les acteurs. La finalité de la recherche est de déterminer des stratégies pouvant améliorer le système de commercialisation et le développement de la filière maïs qui servira d’outil de décision pour les opérateurs et les producteurs. Le principal débouché du maïs grain sec se localise dans les grandes villes au niveau des industries de transformations notamment la STAR, TIKO FEED MILL et LFL. Donc malgré le manque d’organisation de la commercialisation et la fluctuation du prix du maïs, l’intensification de la culture pour satisfaire la demande du marché peut être développée.

Mots-clés : Typologie, Socio-économie, scv

ETUDE DIAGNOSTIC DE LA SITUATION AGRAIRE DE LA REGION D'ANTSIRABE I, MADAGASCAR

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L'île de Madagascar est la 3e plus grande île du monde avec une superficie de 587 000 km². Elle se situe dans l'océan Indien, à 400 km à l'est des côtes africaines, au niveau de la Tanzanie et du Mozambique. Le riz est cultivé à Madagascar au sein de différents systèmes de production et dans toutes les régions. Il est intimement lié à la vie culturelle et quotidienne malgache et constitue la principale filière vivrière du pays. Il est la base de l'alimentation des malgaches (avec environ 130 kg/an/hab, ils sont les seconds consommateurs mondiaux), et il occupe une place fondamentale dans leur système de production et leur culture. Sur les Hautes Terres malgaches, région la plus densément peuplée, les bas-fonds sont depuis longtemps consacrés à la riziculture irriguée. Le développement du riz pluvial sur les Hautes Terres est récent. Il a commencé après la mise au point à la fin des années 80 de variétés améliorées d'altitude pouvant être cultivées jusqu'à 1800 m par le CIRAD et le FOFIFA qui travaillent en collaboration sur le programme “ riz d’altitude ”. La première série de ces variétés a été diffusée en 1990. Cette étude a pour objectif de comprendre le fonctionnement du système agraire actuel dans la région d’Antsirabe I, afin d’appréhender la place des cultures pluviales dans les systèmes de production et notamment celle du riz pluvial. Il est utile d’identifier les différents types de systèmes de production, afin de mieux comprendre la place des cultures pluviales et la conduite de ces systèmes de cultures. Cette connaissance pourra contribuer à orienter les recherches actuellement en cours sur la riziculture pluviale. L’objectif de cette analyse-diagnostic consiste donc à étudier sous tous ses aspects la situation agraire de la région d’Antsirabe I et ses transformations. Pour cela, nous présenterons dans un premier temps la zone d’étude. Puis, afin de mieux comprendre le fonctionnement actuel, nous retracerons les évolutions du mode d’exploitation du milieu. Ensuite, nous décrirons le fonctionnement du système agraire actuel à partir des informations recueillies lors des enquêtes auprès des exploitants. Une typologie des différentes exploitations nous permettra de distinguer les différents systèmes de production. Enfin, nous établirons les performances économiques de chaque type d’exploitation afin de mieux comprendre leur fonctionnement et de mettre en évidence les perspectives d’évolution.

Mots-clés : Typologie, Les Hautes Terres , Socio-économie, riz pluvial
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