GESTION DE L’ENHERBEMENT DES CULTURES PLUVIALES DANS LE MOYEN-OUEST DES PLATEAUX MALGACHES

 acte de colloque | |     

Au cours de la campagne 2014-2015, un suivi de 89 parcelles de cultures pluviales dans le Moyen-Ouest des plateaux malgaches, région du Vakinankaratra, 900 à 1300 m d’altitude, a permis de caractériser la flore des mauvaises herbes et de connaitre les pratiques de désherbage des agriculteurs. Quatre relevés ont été effectués durant le cycle de culture (à environ 30, 50, 70 et 100 jours après semis ou plantation). Parmi près de 80 espèces recensées, dix dominantes ont été identifiées, avec une fréquence supérieure à 33 % : ce sont Eleusine indica, Digitaria horizontalis, Urena lobata, Cleome hirta, Sida acuta, Stylosanthes guianensis, Rottboellia cochinchinensis, Cyperus rotundus, Mollugo nudicaulis, Hibiscus asper. Ce suivi a montré qu’au cours du cycle cultural, l’enherbement exprimé en terme de recouvrement s’est accru au cours du temps (de 30 à 100 jours après le semis ou plantation). Cette pression est liée au fait que les agriculteurs interviennent uniquement par des sarclages manuels, généralement d’une à deux fois au cours du cycle cultural, respectivement à environ 60 et 80 jours après le semis ou la plantation. Parmi les cultures pluviales observées (riz, maïs, manioc, légumineuses), les parcelles en riz ont toujours été les mieux entretenues.

Mots-clés : Enherbement, flore, riz pluvial, sarclage

AFPP – 23e CONFÉRENCE DU COLUMA JOURNÉES INTERNATIONALES SUR LA LUTTE CONTRE LES MAUVAISES HERBES DIJON – 6, 7 ET 8 DÉCEMBRE 2016 GESTION DE L’ENHERBEMENT DES CULTURES PLUVIALES DANS LE MOYEN-OUEST DES PLATEAUX MALGACHES

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Au cours de la campagne 2014-2015, un suivi de 89 parcelles de cultures pluviales dans le Moyen-Ouest des plateaux malgaches, région du Vakinankaratra, 900 à 1300 m d’altitude, a permis de caractériser la flore des mauvaises herbes et de connaitre les pratiques de désherbage des agriculteurs. Quatre relevés ont été effectués durant le cycle de culture (à environ 30, 50, 70 et 100 jours après semis ou plantation). Parmi près de 80 espèces recensées, dix dominantes ont été identifiées, avec une fréquence supérieure à 33 % : ce sont Eleusine indica, Digitaria horizontalis, Urena lobata, Cleome hirta, Sida acuta, Stylosanthes guianensis, Rottboellia cochinchinensis, Cyperus rotundus, Mollugo nudicaulis, Hibiscus asper. Ce suivi a montré qu’au cours du cycle cultural, l’enherbement exprimé en terme de recouvrement s’est accru au cours du temps (de 30 à 100 jours après le semis ou plantation). Cette pression est liée au fait que les agriculteurs interviennent uniquement par des sarclages manuels, généralement d’une à deux fois au cours du cycle cultural, respectivement à environ 60 et 80 jours après le semis ou la plantation. Parmi les cultures pluviales observées (riz, maïs, manioc, légumineuses), les parcelles en riz ont toujours été les mieux entretenues.

Mots-clés : Enherbement, flore, riz pluvial, sarclage, Madagascar

EFFET DE GENOTYPES DE RIZ PLUVIAL SUR L'ATTRACTIVE ET LA CROISSANCE DES NEMATODES BACTERIVORES DES SOLS

 Mémoire | |     

L’accroissement de la productivité rizicole à Madagascar nécessite la mise en valeur des sols ferralitiques de Tanety et une bonne conduite de la fertilisation du sol. Dans l’objectif de l’amélioration de la disponibilité en nutriments dans le sol, une expérimentation agro écologique se basant sur l’effet de la boucle microbienne du sol réalisé par les bactéries, les nématodes bactérivores et les racines des riz pluviaux a été réalisée dans un sol ferralitique venant de Lazaina -Antananarivo. Deuxfacteurs ont été étudiés (i) l’attractivité des nématodes bactérivores réalisée par les racines de différentes variétés de riz pluvial et (ii) la capacité des sols adhérents aux racines des variétés à favoriser la croissance des nématodes. Des prélèvements de sols adhérant aux racines ont été effectués au stade de début tallage.Les sols adhérents de deux variétés très contrastantes ont fait l’objet de test d’attractivité et de croissance des nématodes bactérivores du sol. Pour les plantes, les biomasses ont été évaluées. Sachant que trois conditions de culture ont été mises en place pour la croissance des huit variétés à savoir:sol natif, sol défauné et sol fertilisé de NPK.Les réponses à la défaunation ainsi que la fertilisation sont différentes selon les variétés. Des comparaisons et des classements suivant des ordres de sensibilité ont été réalisé. Les génotypes et les phénotypes des huit variétés ont été comparés suivant ses paramètres

Mots-clés : riz pluvial

EFFETS DES INTERACTIONS ENTRE LA QUALITÉ DES RÉSIDUS DE CULTURE ET LES GROUPES FONCTIONNELS DE VERS DE TERRE SUR LA CROISSANCE DU RIZ

 Mémoire | |     

Le riz pluvial à Madagascar présente plusieurs avantages pour les agriculteurs. Parfois, le riz est cultivé utilisant le système de culture sous couverture végéta le SCV avec le Crotalaire, le Desmodium, l’Eleusine, le Maïs et leStylosanthes comme rotation culturale. Des études suggèrent que l’introduction de vers de terre tels que Dichogaster saliens et Pontoscolex corethrurus en association avec des résidus organiques enfouis ou non ;serait un moyen d’avoir un meilleur recyclage de la matière organique et de transférer les nutriments au riz. Le but de notre essai en mésocosmes au champ, est surtout destiné à confirmer l’hypothèse d’un effet positif sur la croissance, le rendement et la biodisponibilité du phosphore pour le plant de riz.

Mots-clés : scv, riz pluvial

ETUDE DE L'IMPACT DE LA FERTILISATION AZOTEE ET DU SYSTEME DE CULTURE SUR LA SENSIBITE DU RIZ PLUVIAL A LA PYRICULARIOSE

 Mémoire | |     

La culture du riz pluvial est en plein essor sur les Hautes-Terres centrales de Madagascar depuis la diffusion de variétés adaptées à l’altitude. Pour pallier au risque d’érosion lié à la mise en culture des collines (tanety), des systèmes en agriculture de conservation, les SCV, sont à l’étude pour accompagner la riziculture pluviale. Au cours d’études antérieures, il est apparu que ces systèmes pourraient avoir un impact sur la sensibilité du riz à une maladie fongique dévastatrice, la pyriculariose, en interaction avec la fertilisation azotée. Le projet GARP a été mis en place afin d’étudier et de comprendre, dans différents pays, les relations entre système de culture, fertilisation azotée et sensibilité à la pyriculariose. A Madagascar, deux sites d’expérimentation ont été utilisés pour cette étude: le site d’Andranomanelatra situé en haute altitude et le site d’Ivory situé en moyenne altitude dans le Moyen-Ouest d’Antsirabe. Mon stage, qui s’est déroulé pendant la quatrième année du projet, avait pour objectif de faire un bilan des résultats obtenus depuis 2010 et de mettre en évidence les interactions entre système de culture, fertilisation azotée et pyriculariose. D’après les résultats les plantes sont moins touchées par la pyriculariose avec le système de culture SCV et l’apport d’azote favorise la maladie. Cependant peu d’interactions entre les effets du système et ceux de l’apport d’azote minéral ont pu être mises en évidence, laissant penser que l’effet du système sur la sensibilité à la pyriculariose ne passe pas nécessairement par une modification de la dynamique de l’azote. Plusieurs hypothèses ont pu être formulées, comme la modification de la croissance des plantes.

Mots-clés : pyriculariose, riz pluvial, systèmes de culture

Guide pratique du système riz pluvial sur stylosanthes guianensis

 Document pédagogique | |     

Le semis direct sous couverture végétale permanente (SCV) repose sur trois principes fondamentaux: le travail minimal du sol, la couverture permanente du sol et des cultures diverses en association ou en rotation (FAO, 2012). Le GSDM, professionnels de l’ Agroécologie, a mis au point des systèmes de culture en semis direct sous couverture végétale permanente adaptés aux besoins et contraintes des agriculteurs (www.gsdm-mg.org) pour chacune des unités agronomiques du pays. Parmi ces systèmes figure le système riz pluvial//stylo, le plus adopté dans la région du Moyen Ouest de Madagascar. Le projet MoETH est constitué d’un partenariat avec l’Ecole Polytechnique Fédérale de Zurich (ETHZ), le FOFIFA, le CIRAD et l’Université d’Antananarivo à travers l’Unité de Recherche en Partenariat sur les Systèmes de Culture et Rizicultures Durables (URP SCRiD) et le Laboratoire des Radioisotopes (LRI). Il a permis l’étude de la dynamique du phosphore (P) et de l’azote (N) dans le cadre du système riz pluvial//stylo dans le Moyen Ouest de Madagascar. Ce projet a été financé par le fond national suisse de la recherche scientifique et la direction suisse du développement et de la coopération (DDC). Il a duré de septembre 2010 à décembre 2013 (Projet n. IZ70ZO-131310/1).

Mots-clés : riz pluvial, riziculture

Place et rôle du riz pluvial dans les systèmes de production du lac Alaotra Les systèmes SCV (semis direct sur couverture végétale permanente): une alternative viable pour une agriculture pluviale durable

 poster | |     

Le riz pluvial a de beaux jours devant lui au lac Alaotra: en effet, s'il sera difficile de faire passer les rendements en riziculture irriguée sur les périmètres de 4 à 6 t/ha, il apparaît beaucoup plus facile de faire passer les rendements de riz pluvial de 1 à 3 ou 4t/ha sur tanety et à fortiori sur baiboho sous une forme durable et plus sécurisée. Enfin l'utilisation des variétés poly-aptitudes dans les RMME sèches pourra contribuer fortement à sécuriser les productions sur des zones qui représentent plus de 70% des rizières du lac: un enjeu majeur!

Mots-clés : scv, riz pluvial

Agriculture de conservation et durabilité des systèmes de culture à base de riz pluvial : leçons des expériences asiatiques et malgache

 résumé de conférence | |     

La dégradation de l’environnement, l’évolution de la demande des produits alimentaires et non alimentaires, la globalisation des marchés et les fluctuations rapides des prix des produits agricoles conduisent à une modification rapide des systèmes de production et nécessitent des changements profonds des pratiques (Meynard et al., 2012). Les systèmes de culture doivent évoluer pour s’adapter à ces changements et faire face aux tensions qui en découlent : tensions entre rentabilité économique et préservation de l’environnement, entre intérêt individuel des exploitations et gouvernance territoriale, et entre filières (Meynard et al., 2012). L’agriculture de conservation (AC), en rupture avec les systèmes conventionnels, ouvre de nouvelles perspectives pour des systèmes de culture combinant durabilité et profitabilité. Elle se décline autour de trois principes fondamentaux : (i) un travail du sol minimal, si possible nul ; (ii) une couverture permanente du sol et (iii) des rotations/associations de cultures (Kassam et al., 2009). Mais les performances de l’AC sont variables et les systèmes doivent être adaptés localement, en fonction des conditions agro-climatiques et socio-économiques (Erenstein, 2003; Lestrelin et al., 2012). L’adaptation de ces systèmes à des milieux très divers demande de revoir leur mode de conception et l’accompagnement de leur diffusion. Ceci est particulièrement vrai pour les systèmes à base de riz pluvial, qui représentent 40 % des surfaces cultivées en riz en Afrique (Bernier et al., 2008) et sont à la fois mis en œuvre dans une très grande diversité de situations, très sensibles à la dégradation des sols et exposés à de fortes fluctuations des marchés.

Mots-clés : écosystèmes cultivés, systèmes agropastoraux, méthodologie, scv, riz pluvial

ETAT DE LA DIFFUSION DE LA RIZICULTURE PLUVIALE ET DES VARIETES DE RIZ PLUVIAL DANS LA REGION DES HAUTES TERRES DU VAKINANKARATRA EN 2011-2012

 Mémoire | |     

En dehors de l'Asie, Madagascar est l'une des plus anciennes régions de riziculture. Les systèmes de culture de riz aquatique y sont bien développés. La culture du riz s'observe dans tous les districts du pays. Le riz est l'aliment de base des Malgaches (FAO AIR, 2004). La consommation moyenne annuelle de riz par individu se situe entre 118 kg en milieu urbain et 138 kg en milieu rural (UPDR/FAO, 2001). De nombreuses familles consomment du riz trois fois par jour (INSTAT, 2001). Entre 1999 et 2003, le taux de croissance moyen annuel de la production de paddy a été seulement de 1,2% tandis que celui de la population a été de 2,8%. La demande croissante en riz (fig 01) et l'augmentation de la pression foncière sur les terres inondées (INSTAT, 1960-2003&PDR VAKINANKARATRA 2006) conduisent au développement d'une riziculture pluviale sur les collines (PAEP, 1999/AQUASTAT, 2005).

Mots-clés : Riziculture pluviale, riz pluvial

Evolution des itinéraires techniques à base de riz pluvial et adoption paysanne des techniques de l'agriculture de conservation depuis 2003 au lac Alaotra (Madagascar)

 Rapport d'étude | |     

Suite aux premières introductions très limitées des technique d'agriculture de conservation au lac Alaotra entre 1998 et 2002, le projet BV-lac, financé par l’Agence Française de Développement (AFD), a démarré ses activités en 2003 avec une part importante dévolue aux techniques agro-écologiques et à la promotion de techniques culturales de type SCV (semis direct sur couverture végétale). Une étude réalisée en 2009/2011 a permis d'observer les 120 parcelles les plus anciennes du projet, âgée de 3 à 7 ans, afin d'étudier le niveau d’adoption des techniques par les paysans, l’évolution des recommandations techniques du Projet et les pratiques et processus d'innovation paysanne autour de ces nouvelles techniques. L’évolution des systèmes de culture sur 8 ans montre un indéniable intérêt des producteurs pour la stabilité des rendements mais aussi les difficultés importantes d’apprentissage des techniques. L'agriculture de conservation constitue un véritable changement de paradigme, non seulement par l'introduction de nouvelles pratiques culturales, mais surtout par une approche raisonnée sur un pas de temps plus long (5 à 10 ans) incluant les notions de rotations culturales et de stratégies à long terme, ce qui constitue un véritable changement pour les producteurs locaux centrés sur des stratégies à court terme. L'agriculture de conservation, si elle perdure, permettra de passer d'une agriculture traditionnelle ou conventionnelle de type minière à une agriculture durable sur les zones de collines (Tanety) et de plaine colluviale (Baiboho). Seuls les résultats sur les tanety sont présentés ici. Si l'adoption par un certain nombre de paysans est manifeste après 7 années de projet (410 hectares de culture en SCV pour 6 à 800 paysans en 2010), l'absence constatée à ce jour de diffusion spontanée hors projet est préoccupante sur la pérennité de cette adoption

Mots-clés : Agriculture de conservation, Lac Alaotra, riz pluvial
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