Aménagement et gestion de l'espace : cas de 3 zones de gestion concertée dans le bassin versant Imamba-Ivavaka dans l'Ouest de l'Alaotra, Madagascar. Dynamisme des aménagements et recommandations (Parties2)

 Document de travail | |     

La géologie, le relief et l’anthropisation des tanety environnant la plaine du lac Alaotra ont entrainé l’ensablement des bas fonds qui constitue un des problèmes majeurs affectant sa production rizicole. Les aménagements dans les ZGC (Zone de Gestion Concertée) dans le but de lutter contre ce problème ne semblent pas être favorisés par la sécurisation foncière effectuée dans chacune des zones. La présente étude se focalise sur les cas des ZGC d’Ankalampona, d’Ampasika et d’Ampasindava (Bassin versant Imamba-Ivakaka, commune Amparafaravola) dans le but d’identifier les paramètres nécessaires à l’avancement des aménagements et de voir ce qui motive les paysans à aménager les bassins versants. Durant cette étude, des enquêtes ont été réalisées auprès de 30 agriculteurs, 15 discussions collectives, ainsi que des analyses paysagères effectuées dans chaque ZGC avec des anciens du village. Globalement, l’existence des pépinières collectives de l’association paysanne, le capital fixe et circulant que l’agriculteur possède et l’importance qu’il accorde à ses tanety sont les facteurs qui conditionnent l’avancement de s reboisements dans les bassins versants. La motivation paysanne en matière d’aménagement et reboisement porte par ordre de priorité sur : -les fonctions de marquage et de délimitation des parcelles assurées par les arbres ; -l’exploitation durable des basins versants ; -les produits du bois comme source d’énergie, de revenu et de matériaux de construction ; -La mise en valeur des flancs des tanety ; -La protection de la production des bas fonds entre autre la plaine du lac qui est un des objectifs des projets. De nouvelles stratégies (en plus des celles du projet) de redynamisation et des améliorations dans des différents domaines doivent être menées dans les ZGC pour l’avancement de l’aménagement et pour que les paysans soient prédis posés et prennent part à la recherche d’une solution à ce problème.

Mots-clés : Ensablement, Lac Alaotra, Bassin Versant, Sécurisation foncière

Apprentissage de la mise en valeur et protection des bassins versants du Lac Alaotra

 rapport de stage | |     

RESUME La région de Lac Alaotra, le premier grenier à riz de Madagascar, est une zone très vulnérable à l’érosion. Plusieurs facteurs déterminent ces phénomènes d’érosion, à savoir la vaste variété climatique qu’on la région, les types de sol très friable en profondeur, la faiblesse du taux de couverture végétale, les pratiques culturales sur « tanety » sans aucun mesure de prévention contre l’érosion, les feux de brousse et l’exploitation abusive des restes de boisement. L’érosion se manifeste surtout sous forme des « Lavaka », qui peuvent être simples ou compliqués, et qui s’éparpillent sur la quasi-totalité des « tanety » de la région. Cette érosion a des impacts (presque négatifs) directs ou indirects sur les productions agricole et pastorale qui sont des sources de survis pour les habitants locales. La phase II (2008-2013) du projet BV Lac ou projet du Mise en Valeur et Protection des Bassins Versants au Lac Alaotra vise surtout « à accélérer la diffusion des novations agronomiques (y compris la culture sur couverture végétale : SCV) de façon à aboutir à une transformation des paysages sur les bassins versants et à avoir un impact réel sur les périmètres d’aval ». Ceux-ci sont des points techniques plus pratiques à nos jours au niveau international, et sont efficaces pour la lutte contre l’érosion et la protection des canaux d’irrigation dont la riziculture en dépend. En complément, la Bonne gestion de l’eau d’irrigation est aussi primordiale dans la région.

Mots-clés : Semis Direct, Lac Alaotra, Bassin Versant

Aménagement et gestion de l'espace: cas de 3 zones de gestion concertée dans le bassin versant Imamba-Ivakaka dans l'ouest de l'Alaotra, Madagascar. Présentation des 3 ZGC, (partie1)

 Document de travail | |     

La géologie, le relief et l’anthropisation des tanety environnant la plaine du lac Alaotra ont entrainé l’ensablement des bas fonds qui constitue un des problèmes majeurs affectant sa production rizicole. Les aménagements dans les ZGC (Zone de Gestion Concertée) dans le but de lutter contre ce problème ne semblent pas être favorisés par la sécurisation foncière effectuée dans chacune des zones. La présente étude se focalise sur les cas des ZGC d’Ankalampona, d’Ampasika et d’Ampasindava (Bassin versant Imamba-Ivakaka, commune Amparafaravola) dans le but d’identifier les paramètres nécessaires à l’avancement des aménagements et de voir ce qui motive les paysans à aménager les bassins versants. Durant cette étude, des enquêtes ont été réalisées auprès de 30 agriculteurs, 15 discussions collectives, ainsi que des analyses paysagères effectuées dans chaque ZGC avec des anciens du village. Globalement, l’existence des pépinières collectives de l’association paysanne, le capital fixe et circulant que l’agriculteur possède et l’importance qu’il accorde à ses tanety sont les facteurs qui conditionnent l’avancement des reboisements dans les bassins versants. La motivation paysanne en matière d’aménagement et reboisement porte par ordre de priorité sur: -les fonctions de marquage et de délimitation des parcelles assurées par les arbres ; -l’exploitation durable des basins versants ; -les produits du bois comme source d’énergie, de revenu et de matériaux de construction ; -La mise en valeur des flancs des tanety ; -La protection de la production des bas fonds entre autre la plaine du lac qui est un des objectifs des projets. De nouvelles stratégies (en plus des celles du projet) de redynamisation et des améliorations dans des différents domaines doivent être menées dans les ZGC pour l’avancement de l’aménagement et pour que les paysans soient prédisposés et prennent part à la recherche d’une solution à ce problème.

Mots-clés : Lac Alaotra, Bassin Versant, Sécurisation foncière

Etude cas et méthodologie Le cas de la ZGC d’Analalavaloha, Commune rurale d’Amparafaravola dans l’Ouest de l’Alaotra, Madagascar

 Document de travail | |     

Résumé: Le Projet de Mise en Valeur et de Protection des Bassins Versants du Lac Alaotra (projet BV Lac) développe un volet sur la sécurisation foncière (à travers les outils développés par le PNF, programme national foncier) et la mise en valeur des terres agricoles dont le reboisement à des fins productives, bois de feu et d’œuvre) est importante. La présente étude se focalise sur le cas de la ZGC d’Analalavaloha (Commune d’Amparafaravola). L’objectif de cette étude est de comprendre les stratégies paysannes en termes de reboisement dans un contexte de politique de sécurisation foncière censée permettre des actions d’aménagement du territoire. Une enquête a été réalisée auprès de 19 agriculteurs en 2007, représentant la diversité des situations des propriétaires de cette zone, ainsi qu’une analyse paysagère qui a permis de faire des cartes pour illustrer les dynamiques de mises en valeur du territoire. Globalement, les parcelles de la zone sont mises en valeur (essentiellement par des plantations d’eucalyptus) bien qu’elles ne correspondent pas toujours au schéma d’aménagement. L’obtention d’un titre foncier n’apparait pas comme une condition indispensable à la mise en valeur. Le facteur stimulant les aménagements est plutôt l’intervention des techniciens qui jouent un rôle moteur auprès des agriculteurs cherchant à valoriser au mieux leurs terres. Le projet BV Lac doit continuer à s’appuyer sur les ZGC pour penser l’aménagement territorial. La production de bois de feu, principale et le plus souvent unique source d’énergie en milieu rural, et la production de bois d’œuvre (perches) constituent ainsi des sources de revenus complémentaires importantes dans un contexte de foncier souvent saturé ou les terres prédisposées à la culture ne sont plus disponibles.

Mots-clés : Lac Alaotra, Socio-économie, Stratégie paysanne, Bassin Versant

APPORT DE L’ HYDROGEOLOGIE POUR L’AMELIORATION DE L’IRRIGATION DE LA RIVE DROITE DE LA VALLEE MARIANINA

 rapport de stage | |     

Résumé: La protection des bassins versants est très importante pour l’aménagement de cette zone. La méthodologie proposée pour l’étude suppose une bonne connaissance des bassins versants. Ce ci suppose une bonne connaissance de ces bassins versants tant au niveau hydrologique qu’au niveau agricole. L’étude hydrologique du bassin versant de Bevava ainsi que d’autres milieux du Lac Alaotra a été commencé par M. VORON dans les années 80. Nous savons que la partie où se situe notre zone d’étude (Vallée Sud-Est du Lac Alaotra) participe une grande partie à la production de riz et qui fait notre région parmi les grands producteurs de riz à Madagascar. D’ailleurs, le bassin versant de Bevava ainsi que son sous bassin la Vallée Marianina ont tous deux subissent divers problèmes à savoir l’érosion en lavaka aussi que l’insuffisance des ressources en eau pour l’irrigation de certaines cultures. A vraie dire au niveau des RMME. Ce qui nous pousse donc à faire cette étude hydrogéologique dont l’objectif principal de cette recherche est de viser à évaluer l’apport en eau souterraine sur les RMME dans la rive droite de la Vallée Marianina. Cet aménagement hydroagricole consiste surtout à capter de l’eau souterraine par un nouvel système de captage d’eau. Cependant, la réalisation de cet travail nécessite encore des études de terrain (nature du sous sol, profondeur de la nappe aquifère…) avec une technique de prospection appelée sondage à la tarière dont les différents paramètres qui vont avec sont trouvés dans le présent rapport.

Mots-clés : Milieu Physique, RMME, Hydrologie, Bassin Versant

Les paysans de l'Alaotra, entre rizières et tanety Étude des dynamiques agraires et des stratégies paysannes dans un contexte de pression foncière Lac Alaotra, Madagascar

 Mémoire | |     

Résumé : Madagascar, située presque entièrement dans la zone intertropicale, présente une diversité d'écosystèmes permettant des productions agricoles variées. Au nord-est de l'île, la région du lac Alaotra est une des rares zones du pays excédentaire en riz. Mais elle est menacée par une pression démographique constante et des pratiques agricoles érosives. Depuis 2003, le projet BV/lac, intervient dans la région avec une approche « bassin-versant » dans l'objectif d'accroître et de sécuriser les revenus des agriculteurs tout en préservant les ressources naturelles. Dans le cadre de la reconduite du projet, la cellule BV/lac souhaite une étude reflétant le fonctionnement et la diversité des exploitations agricoles de l'Alaotra et la création d'un réseau de fermes de référence. Pour répondre à cette demande, nous avons réalisé un diagnostic agraire comportant plusieurs phases successives : lecture de paysage, analyse des dynamiques agraires et caractérisation des exploitations agricoles pour aboutir à une typologie opérationnelle. Le paysage se compose d'une plaine fertile qui s'étend vers le lac et de collines marquées par l'érosion. Après une période coloniale, l'état réalise des aménagements hydro-agricoles importants pour développer la filière riz. La région connaît une forte immigration entraînant une pression foncière dans la plaine. Les agriculteurs cherchent de nouvelles alternatives et commencent à cultiver les collines. Aujourd'hui, on observe une grande diversité de systèmes de culture et d'élevage : riziculture, élevage bovin, cultures pluviales ou pérennes, semis direct, petit élevage. Le diagnostic a mis en évidence sept types d'exploitations agricoles aux stratégies différentes. L'analyse économique de ces types a montré qu'il y a de grandes disparités de revenus, que les activités hors exploitation jouent un rôle important dans l'équilibre du système agraire et que les exploitations s'orientent vers une réduction des surfaces agricoles.

Mots-clés : Pression foncière, Socio-économie, Bassin Versant

RAPPORT DE FIN DE MISSION A AMBATONDRAZAKA (MADAGASCAR) AUPRES DU PROJET BV Lac Alaotra

 rapport de mission/expertise | |     

Dans la perspective de préparation du master interface nature-société (2005- 2006), M. Mietton, Professeur à l’Université J. Moulin, nous a proposé de commencer notre travail de recherche dès cette année afin de pouvoir fournir un travail plus complet à l’issue du master. C’est dans cette optique que nous avons choisi de partir en mission de reconnaissance à Ambatondrazaka pour une prise de contact avec tous les acteurs du projet BVLac mais également avec la réalité du terrain pendant la saison des pluies, du 21 février au 6 mars. Notre étude porte sur l’analyse de la structure et du fonctionnement du bassin versant de Bevava. J’ai travaillé pendant cette mission de manière conjointe avec Fanny Bonnier, qui se concentrera sur les aspects socio-économiques du BV ainsi que des modalités de gestion de la réserve forestière. En effet l’érosion ne se limite pas à un aléa naturel mais représente évidemment un risque pour les populations. Par leurs pratiques culturales adaptées ou non, ou d’autres comportements tels que les feux de brousse, l’homme est tout autant acteur que victime (crue, ensablement) de l’érosion (M. Mietton, rapport pour le projet Bvlac de janvier 2005).

Mots-clés : Bassin Versant, Agriculture générale, Aménagement forestier

Projet de Mise en Valeur et de Protection des Bassins Versants du Lac Alaotra

 rapport de mission/expertise | |     

Au cours de cette mission, l’équipe du volet GRAP a pu être sensibilisée à l’approche terroir et des solutions aux problèmes rencontrés ont été proposées, en particulier l’application du semis direct de l’avoine de contre-saison. Les grandes lignes de l’orientation future ont été définies et 2 terroirs ont été pré-identifiés. D’ici la prochaine mission, l’installation de l’avoine va se poursuivre, ainsi que la pré- identification d’autres terroirs par les techniciens, combinées avec des réunions d’information/sensibilisation avec les paysans installés sur les ZGC. Au cours de la mission suivante, les parcelles d’avoine et les terroirs seront visités afin de proposer à la chef du sous-volet GRAP des terroirs et topo-séquences modèles pour sélection définitive. De plus, la programmation des activités sur ces topo-séquences sera précisée, et des formations pour la mise en œuvre de cette programmation seront dispensées aux techniciens, avec la collaboration de la stagiaire. Ce travail servira de base pour un diagnostic approfondi des terroirs retenus par un consultant choisi par la chef du sous-volet GRAP

Mots-clés : Elevage, agriculture durable, Socio-économie, Bassin Versant

UN PROJET DE GESTION PASTORALE à MADAGASCAR : Approche des systèmes d’élevage et de leur intégration aux exploitations agricoles

 Mémoire | |     

La situation agricole du Lac Alaotra est préoccupante. L'érosion des bassins-versants provoque l'ensablement des rizières, et sous l'effet conjugué des aléas climatiques, les rendements en paddy deviennent catastrophiques. Simultanément, la croissance démographique pousse les agriculteurs à cultiver des espaces autrefois réservés au pâturage des animaux. L'espace pastoral se réduit, le surpâturage et les feux de brousse ne font que l'appauvrir. Les activités agricoles et d'élevage sont désormais concurrentielles. Or; l'élevage bovin est indissociable des systèmes d'exploitation du Lac Alaotra. Cette problématique amène de nombreux opérateurs à réfléchir sur de nouvelles propositions permettant une meilleure gestion des ressources naturelles. Vétérinaires Sans Frontières s'engage avec ces partenaires du développement à promouvoir les techniques de gestion agrobiologiques des sols, en vue d'une meilleure association agriculture/élevage. L'étude des systèmes et des pratiques d'élevage permet d'appréhender les stratégies et les projets des éleveurs. Ce référentiel constitue une aide à la décision pour les amener à élaborer des plans de développement de leurs exploitations agricoles. L'offre technique consiste à introduire des soles fourragères de couverture dans les systèmes de culture, et améliorer les zones de parcours par l'introduction d'espèces fourragères et une gestion rationnelle des territoires pastoraux. Cette offre technique contribue à la fois à l'amélioration du disponible fourrager, au maintien, voire l'amélioration de la fertilité des sols et à la protection contre l'érosion grâce à une couverture permanente du sol.

Mots-clés : Elevage, pâturage, Bassin Versant
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