Dans la perspective de préparation du master interface nature-société (2005- 2006), M. Mietton, Professeur à l’Université J. Moulin, nous a proposé de commencer notre travail de recherche dès cette année afin de pouvoir fournir un travail plus complet à l’issue du master. C’est dans cette optique que nous avons choisi de partir en mission de reconnaissance à Ambatondrazaka pour une prise de contact avec tous les acteurs du projet BVLac mais également avec la réalité du terrain pendant la saison des pluies, du 21 février au 6 mars. Notre étude porte sur l’analyse de la structure et du fonctionnement du bassin versant de Bevava. J’ai travaillé pendant cette mission de manière conjointe avec Fanny Bonnier, qui se concentrera sur les aspects socio-économiques du BV ainsi que des modalités de gestion de la réserve forestière. En effet l’érosion ne se limite pas à un aléa naturel mais représente évidemment un risque pour les populations. Par leurs pratiques culturales adaptées ou non, ou d’autres comportements tels que les feux de brousse, l’homme est tout autant acteur que victime (crue, ensablement) de l’érosion (M. Mietton, rapport pour le projet Bvlac de janvier 2005).