Impact de la crise 2009 sur les élevages laitiers dans le Vakinankaratra

 Atelier | |     

Dans un contexte d’utilisation de l’approche « exploitation » par le principal projet de développement local (BVPI-SEHP) et la nécessité de comprendre des systèmes de production diversifiés, le CIRAD, à travers le projet CORUS a proposé une modélisation des exploitations agricoles laitières et l’identification d’une typologie des élevages laitiers dans le Vakinankaratra. La récente crise politi que et économique de janvier 2009 a eu des répercussions importantes sur la filière lait. La diversificati on des activités , l’intensification des cultures et la durabilité des systèmes de culture sont des priorités pour l’agriculture des hautes terres, L’agriculture de conservation a été une des possibilités d’introduire de la durabilité dans les systèmes de production. En 2010, les systèmes de culture de type semis direct sous couverture végétale ( SCV) ne sont pas diffusés sur les hautes terres du fait de deux contraintes majeures : i) la compétition pour la biomasse entre alimentation animale/production de fumier et le mulch en systèmes SCV ii) il n’existe pas de plante de couverture adaptée au froid à l’exception de l’avoine qui seule peut pousser si l’eau est disponible en saison sèche ce qui limite considérablement son emploi. Cette communication est centrée sur l’analyse des stratégies d’adaptation des éleveurs laitiers pour maintenir le revenu de l’exploitation face à la crise politique de janvier 2009 qui a débouché sur une crise économique majeure. Elle est basée sur des données d’enquêtes débutées en 2007 et mises à jour en 2010. L’objectif de l’étude est la compréhension globale du fonctionnement des pratiques des exploitants laitiers et la modélisation des revenus. L’analyse est faite sur 3 zones qui représentent la diversité du triangle laitier, principale région productrice de lait du pays. Des scénarios prospectifs, rendant compte de l’efficience et des risques des choix techniques qui peuvent être adoptés par les exploitants permettent d’explorer l’évolution de la situation avant et après crise (depuis 2008).

Mots-clés : Modélisation, Vakinankaratra., Stratégie paysanne

Etude de temps de travaux et des calendriers de travail des exploitations du réseau de fermes de référence du projet BVPI/SEHP (Vakinankaratra hautes terres et Moyen Ouest)

 Mémoire | |     

Le facteur travail dans l’exploitation agricole est le plus délicat et le moins connu d’où le but de l’étude est de connaitre dans les détails les temps de travaux réels sur petites parcelles, la répartition et l’utilisation des différents types de main d’œuvre. Le stage s’est déroulé au sein de la zone du projet BVPI dont Vakinankaratra Hautes Terres et Vakinankaratra Moyen Ouest, en travaillant sur le RFR issu de la typologie 2009. A part les recherches bibliographiques, la méthodologie adoptée consistait à évaluer l’UTH totale et l’UTH familiale de chaque ferme et à remplir un cahier de suivie par exploitation durant la campagne culturale C1, le reste est complémenté par des enquêtes. La base de calcul a été prise à partir de l’UTH à 7h par jour en travaux agricoles. L’étude a permis de connaitre la répartition entre activité agricole et l’off farm de chaque ferme, les pics de travaux et l’utilisation par quinzaine de la main d’œuvre familiale, la stratégie paysanne sur leurs allocations. Une typologie sur l’utilisation de MOF a été établie en phase finale et des recommandations pour les décideurs et pour les exploitants ont été émises.

Mots-clés : Analyse des filières, Stratégie paysanne, Socio-économie

CARACTERISATION DES ITINERAIRES TECHNIQUES EN RIZICULTURE AQUATIQUE ET ANALYSE DES DETERMINANTS DE LEUR VARIABILITE

 Mémoire | |     

RESUME: Le but de cette étude était d’identifier les itinéraires techniques rizicoles des riziculteurs des deux régions Vatovavy Fitovinany et Atsimo Atsinanana et de déterminer les facteurs de leur variabilité. Dans cette optique, la problématique posée était « Quels sont les déterminants des itinéraires techniques rizicoles dans le Sud Est de Madagascar ? ». Sept villages ont été choisis comme zones d’étude dont cinq à fermes de référence. Les deux autres villages ont été choisis plutard pour étendre l’étude sur les périmètres irrigués. Une méthodologie spècifique relative aux différentes estimations effecutées au cours des enquêtes sur les fermes de références et autres exploitations agricoles a alors été adoptée pour atteindre un certain niveau de précicions exigées pour actualiser la base de données olympe de BVPI/SEHP. Et un focus group a été organisé dans chaque village pour receuillir des données plausibles et fiables concernant tous les itinéraires techniques existant. Sur les sept villages étudiés, 31 d’itinéraires techniques, à simple ou double ou même triple rizicultures par an, ont alors été identifiés et analysés. La date d’arrivée des inondations, la disponibilité des rizières et leur accessibilité, la disponibilité d’argent, la disponibilité de forces de travail et les phénomènes sociaux spécifiques tels le « debaky » et le « doboky » ont été leurs principaux déterminants.

Mots-clés : Riz, Périmètre irrigué, Bas fond drainé, Stratégie paysanne

Etude cas et méthodologie Le cas de la ZGC d’Analalavaloha, Commune rurale d’Amparafaravola dans l’Ouest de l’Alaotra, Madagascar

 Document de travail | |     

Résumé: Le Projet de Mise en Valeur et de Protection des Bassins Versants du Lac Alaotra (projet BV Lac) développe un volet sur la sécurisation foncière (à travers les outils développés par le PNF, programme national foncier) et la mise en valeur des terres agricoles dont le reboisement à des fins productives, bois de feu et d’œuvre) est importante. La présente étude se focalise sur le cas de la ZGC d’Analalavaloha (Commune d’Amparafaravola). L’objectif de cette étude est de comprendre les stratégies paysannes en termes de reboisement dans un contexte de politique de sécurisation foncière censée permettre des actions d’aménagement du territoire. Une enquête a été réalisée auprès de 19 agriculteurs en 2007, représentant la diversité des situations des propriétaires de cette zone, ainsi qu’une analyse paysagère qui a permis de faire des cartes pour illustrer les dynamiques de mises en valeur du territoire. Globalement, les parcelles de la zone sont mises en valeur (essentiellement par des plantations d’eucalyptus) bien qu’elles ne correspondent pas toujours au schéma d’aménagement. L’obtention d’un titre foncier n’apparait pas comme une condition indispensable à la mise en valeur. Le facteur stimulant les aménagements est plutôt l’intervention des techniciens qui jouent un rôle moteur auprès des agriculteurs cherchant à valoriser au mieux leurs terres. Le projet BV Lac doit continuer à s’appuyer sur les ZGC pour penser l’aménagement territorial. La production de bois de feu, principale et le plus souvent unique source d’énergie en milieu rural, et la production de bois d’œuvre (perches) constituent ainsi des sources de revenus complémentaires importantes dans un contexte de foncier souvent saturé ou les terres prédisposées à la culture ne sont plus disponibles.

Mots-clés : Lac Alaotra, Stratégie paysanne, Socio-économie, Bassin Versant

Mise en place du réseau de fermes de références avec les opérateurs du projet.

 Rapport d'activités | |     

Introduction: Un réseau de fermes de références est un ensemble d’exploitations représentatives des différentes situations agricoles, suivies tous les ans, permettant de mesurer l’impact des actions du projet et les processus d’innovations qui en découlent. L’objectif à travers un suivi annuel est la mesure d’impact et le suivi-évaluation. Il permet également l’analyse prospective (couplée avec le logiciel Olympe) et la comparaison entre les scénarios potentiels et la réalité Le choix des exploitations candidates étant fait, ces exploitations constitueront un réseau de fermes de références que l’on suivra annuellement afin de mesurer l’impact des essais en cours et l’éventuelle redistribution des facteurs de production selon les cours des produits ou développement de tel ou tel système de cultures. Ce réseau peut être limité aux exploitations ayant développé des essais, des parcelles de démonstration ou des parcelles encadrées ou non. Dans le cas du projet BV lac, il doit intégrer des producteurs encadrés par le projet et d’autres non encadrés Il devra être le plus léger possible. Le suivi mis en place génère des données actualisées annuellement avec le logiciel Olympe. L’approche participative, ou mieux un véritable partenariat, est essentiel dans la réalisation du réseau avec la restitution des résultats d’enquête auprès des producteurs.

Mots-clés : Ferme de référence, Stratégie paysanne, Socio-économie

Mise en place du réseau de fermes de références avec les opérateurs du projet.

 Document de travail | |     

Introduction: Un réseau de fermes de références est un ensemble d’exploitations représentatives des différentes situations agricoles, suivies tous les ans, permettant de mesurer l’impact des actions du projet et les processus d’innovations qui en découlent. L’objectif à travers un suivi annuel est la mesure d’impact et le suivi-évaluation. Il permet également l’analyse prospective (couplée avec le logiciel Olympe) et la comparaison entre les scénarios potentiels et la réalité Le choix des exploitations candidates étant fait, ces exploitations constitueront un réseau de fermes de références que l’on suivra annuellement afin de mesurer l’impact des essais en cours et l’éventuelle redistribution des facteurs de production selon les cours des produits ou développement de tel ou tel système de cultures. Ce réseau peut être limité aux exploitations ayant développé des essais, des parcelles de démonstration ou des parcelles encadrées ou non. Dans le cas du projet BV lac, il doit intégrer des producteurs encadrés par le projet et d’autres non encadrés Il devra être le plus léger possible.

Mots-clés : Impact des actions, Stratégie paysanne, Socio-économie
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