La sécurisation foncière favorise-t-elle l'aménagement rural? Le cas de la ZGC d'Analalavaloha, Commune rurale d'Amparafaravola dans l'Ouest de l'Alaotra, Madagascar
Le Projet de Mise en Valeur et de Protection des Bassins Versants du Lac Alaotra à
Madagascar (projet BV Lac) propose d’étudier les liens entre la sécurisation foncière et la
mise en valeur des terres agricoles sur le cas de la ZGC d’Analalavaloha (Commune d’Amparafaravola) avec pour objectif de répondre au postulat « la sécurisation foncière est le
pointinitial des actions d’aménagement du territoire ». Une enquête auprès de 19
agriculteurs a été réalisée ainsi qu’une analyse paysagère débouchant sur une cartographie
pour illustrer les dynamiques de mises en valeur du territoire. L’obtention d’un titre foncier n’apparait pas comme une condition indispensable à la mise en valeur. Le facteur stimulant les aménagements est plutôt l’intervention des techniciens qui jouent un rôle moteur auprès des agriculteurs cherchant à valoriser au mieux leurs terres. Le thème de la
sécurisation foncière nécessite une évaluation plus formelle dans un futur proche, lorsque ses effets seront plus perceptibles.
Sécurisation foncière, aménagement rural et production de bois.
Etude cas et méthodologie
Le cas de la ZGC d'Analalavaloha, Commune rurale d'Amparafaravola dans l'Ouest de l'Alaotra, Madagascar
Le Projet de Mise en Valeur et de Protection des Bassins Versants du Lac Alaotra (projet BV Lac) développe un volet sur la sécurisation foncière (à travers les outils développés par le
PNF, programme national foncier) et la mise en valeur des terres agricoles dont le reboisement à des fins productives, bois de feu et d’œuvre) est importante. La présente étude se focalise sur le cas de la ZGC d’Analalavaloha (Commune d’Amparafaravola).
L’objectif de cette étude est de comprendre les stratégies paysannes en termes de reboisement dans un contexte de politique de sécurisation foncière censée permettre des actions d’aménagement du territoire. Une enquête a été réalisée auprès de 19 agriculteurs en 2007, représentant la diversité des situations des propriétaires de cette zone, ainsi qu’une analyse paysagère qui a permis de faire des cartes pour illustrer les dynamiques de mises en valeur du territoire. Globalement, les parcelles de la zone sont mises en valeur (essentiellement par des plantations d’eucalyptus) bien qu’elles ne correspondent pas toujours au schéma d’aménagement. L’obtention d’un titre foncier n’apparait pas comme une condition indispensable à la mise en valeur. Le facteur stimulant les aménagements est plutôt l’intervention des techniciens qui jouent un rôle moteur auprès des agriculteurs cherchant à valoriser au mieux leurs terres. Le projet BV Lac doit continuer à s’appuyer sur les ZGC pour penser l’aménagement territorial. La production de bois de feu, principale et le plus souvent unique source d’énergie en milieu rural, et la production de bois d’œuvre (perches) constituent ainsi des sources de revenus complémentaires importantes dans un contexte de foncier souvent saturé ou les terres prédisposées à la culture ne sont plus disponibles.
Résumé:
Le Projet de Mise en Valeur et de Protection des Bassins Versants du Lac Alaotra (projet BV
Lac) développe un volet sur la sécurisation foncière (à travers les outils développés par le
PNF, programme national foncier) et la mise en valeur des terres agricoles dont le
reboisement à des fins productives, bois de feu et d’œuvre) est importante. La présente étude
se focalise sur le cas de la ZGC d’Analalavaloha (Commune d’Amparafaravola).
L’objectif de cette étude est de comprendre les stratégies paysannes en termes de reboisement
dans un contexte de politique de sécurisation foncière censée permettre des actions
d’aménagement du territoire. Une enquête a été réalisée auprès de 19 agriculteurs en 2007,
représentant la diversité des situations des propriétaires de cette zone, ainsi qu’une analyse
paysagère qui a permis de faire des cartes pour illustrer les dynamiques de mises en valeur du
territoire. Globalement, les parcelles de la zone sont mises en valeur (essentiellement par des
plantations d’eucalyptus) bien qu’elles ne correspondent pas toujours au schéma
d’aménagement. L’obtention d’un titre foncier n’apparait pas comme une condition
indispensable à la mise en valeur. Le facteur stimulant les aménagements est plutôt
l’intervention des techniciens qui jouent un rôle moteur auprès des agriculteurs cherchant à
valoriser au mieux leurs terres. Le projet BV Lac doit continuer à s’appuyer sur les ZGC pour
penser l’aménagement territorial. La production de bois de feu, principale et le plus souvent
unique source d’énergie en milieu rural, et la production de bois d’œuvre (perches)
constituent ainsi des sources de revenus complémentaires importantes dans un contexte de
foncier souvent saturé ou les terres prédisposées à la culture ne sont plus disponibles.
Sécurisation foncière, aménagement rural et production de bois. Etude de cas et méthodologie. Le cas de la ZGC d'Analalavaloha, Commune rurale d'Amparafaravola dans l'Ouest de l'Alaotra, Madagascar
Le Projet de Mise en Valeur et de Protection des Bassins Versants du Lac Alaotra (projet BV Lac) développe un volet sur la sécurisation foncière (à travers les outils développés par le PNF, programme national foncier) et la mise en valeur des terres agricoles dont le reboisement à des fins productives, bois de feu et d’œuvre) est importante. La présente étude se focalise sur le cas de la ZGC d’Analalavaloha (Commune d’Amparafaravola).
L’objectif de cette étude est de comprendre les stratégies paysannes en termes de reboisement dans un contexte de politique de sécurisation foncière censée permettre des actions d’aménagement du territoire. Une enquête a été réalisée auprès de 19 agriculteurs en 2007, représentant la diversité des situations des propriétaires de cette zone, ainsi qu’une analyse paysagère qui a permis de faire des cartes pour illustrer les dynamiques de mises en valeur du territoire. Globalement, les parcelles de la zone sont mises en valeur (essentiellement par des plantations d’eucalyptus) bien qu’elles ne correspondent pas toujours au schéma d’aménagement. L’obtention d’un titre foncier n’apparait pas comme une condition indispensable à la mise en valeur. Le facteur stimulant les aménagements est plutôt l’intervention des techniciens qui jouent un rôle moteur auprès des agriculteurs cherchant à valoriser au mieux leurs terres. Le projet BV Lac doit continuer à s’appuyer sur les ZGC pour penser l’aménagement territorial. La production de bois de feu, principale et le plus souvent unique source d’énergie en milieu rural, et la production de bois d’œuvre (perches) constituent ainsi des sources de revenus complémentaires importantes dans un contexte de foncier souvent saturé ou les terres prédisposées à la culture ne sont plus disponibles.
La sécurisation foncière favorise‐t‐elle l’aménagement rural ?
Le cas de la ZGC d’Analalavaloha,
Commune rurale d’Amparafaravola dans l’Ouest de l’Alaotra, Madagascar
Résumé : Au début des années 1990, dans un contexte de colonisation des tanety et d’insécurité
foncière, le projet Imamba‐Ivakaka (dans l’Ouest de l’Alaotra à Madagascar) a permis aux
agriculteurs membres des Zones de Gestion Concertée d’obtenir des titres fonciers, après qu’ un
schéma d’aménagement ait été réalisé et qu’ils aient entrepris des actions de reboisement. Quinze
ans après le début de ce type d’intervention, Le Projet de Mise en Valeur et de Protection des Bassins
Versants du Lac Alaotra (projet BV Lac) propose d’étudier les liens entre la sécurisation foncière et la
mise en valeur des terres agricoles. La présente étude se focalise sur le cas de la ZGC d’Analalavaloha
(Commune d’Amparafaravola) car c’est une des zones où l’on possède le plus de recul sur ce type de
question. L’objectif de ce travail est de répondre au postulat « la sécurisation foncière est le point
initial des actions d’aménagement du territoire » Pour ce faire, une enquête auprès de 19
agriculteurs a été réalisée, représentant la diversité des situations des propriétaires de la zone, ainsi
qu’une analyse paysagère qui a permis de faire des cartes pour illustrer les dynamiques de mises en
valeur du territoire. Globalement, les parcelles de la zone sont mises en valeur (essentiellement par
des plantations d’eucalyptus) bien qu’elles ne correspondent pas toujours au schéma
d’aménagement. L’obtention d’un titre foncier n’apparait pas comme une condition indispensable à
la mise en valeur. Le facteur stimulant les aménagements est plutôt l’intervention des techniciens qui
jouent un rôle moteur auprès des agriculteurs cherchant à valoriser au mieux leurs terres. Le projet
BV Lac doit continuer à s’appuyer sur les ZGC pour penser l’aménagement territorial. Le thème de la
sécurisation foncière nécessite une évaluation plus formelle dans une dizaine d’années, lorsque ses
effets seront plus perceptibles.