Diversité des systèmes d’alimentation des vaches laitières à Vinaninkarena et à Antsampanimahazo Faratsiho REGION VAKINANKARATRA

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RESUME: A Madagascar, l’élevage laitier est pratiqué surtout dans la région du Vakinankaratra, au cœur du triangle laitier malgache. La présente étude vise à mieux connaître les divers systèmes d’alimentation des vaches laitières mis en place par les éleveurs après la crise 2009 dans cette région. Une étude similaire a déjà été effectuée en 2008 à Betafo, une zone particulière de la région. En 2009, la présente étude est élaborée et effectuée dans deux autres zones, Antsampanimahazo, Faratsiho et Vinaninkarena. L’étude est basée sur des enquêtes individuelles effectuées dans 37 exploitations laitières à Vinaninkarena et 40 exploitations laitières à Antsampanimahazo. Ces enquêtes se sont déroulées du mois de Novembre 2009 au mois d’Avril 2010. Elles nous ont permis d’élaborer une typologie de base des exploitations laitières qui sont ainsi classées à partir de trois clés : la surface fourragère disponible par tête de bovin laitier, l’achat ou non de concentrés et les sources de revenu (Agriculture/Elevage ou off farm). Après analyses, 9 types d’exploitations laitières sont apparus. L’enquête typologique nous a permis d’entamer une enquête sur les systèmes d’alimentation. Le travail sur terrain a été divisé en trois descentes, dénommées A, B et C. L’analyse qualitative, qui est basée sur l’analyse fonctionnelle des systèmes d’alimentation, a été effectuée sur les 77 exploitations laitières étudiées. Après traitements des données sur Excel, l’étude a dégagé 4 grands systèmes d’alimentation dans les deux zones. Les qualités de ration vont découler de l’analyse des rations distribuées par jour exprimées en termes de matières sèches, traitées sur un tableur Excel. Cette analyse quantitative va permettre de comparer trois courbes de production par animal : la production laitière potentielle qui est obtenue à partir du niveau génétique de l’animal, la production laitière permise par la ration qui est calculée à partir des rations ingérées par jour et la production laitière réelle qui est obtenue à partir de l’enquête. Cette analyse est effectuée sur deux échantillons par système d’alimentation. A Vinaninkarena, sept types d’exploitation laitière ont été mis en évidence, avec une prédominance des types 1, 2, et 3. 43% des exploitations laitières possèdent en moyenne une vache. 78% des exploitations pratiquent l’IA, alors que 22% seulement pratiquent la monte naturelle quand les vaches sont en chaleurs. En général, l’âge des vaches se situe entre 2ans et 7mois et 8ans ; l’intervalle entre deux vêlages est compris entre 15 et 17mois ; enfin, les génisses entrent en reproduction à l’âge de 23mois. 43% du cheptel laitier sont des ¾ PRN. Les sept types d’EA étudiés ont permis de mettre en évidence quatre grands systèmes d’alimentation. A Antsampanimahazo, six types d’exploitation laitière ont été trouvés, où les types 1 et 2 prédominent. 75% des exploitations laitières possèdent une vache. En terme de reproduction, 100% du cheptel laitier dans cette zone ont recourt à la monte naturelle à cause de son éloignement géographique. Dans ce cas, 92,5% des vaches sont de race zafindraony. L’intervalle entre deux vêlages se situe entre 16 et 18mois ; les génisses entrent en reproduction à l’âge de 27mois. Les six types étudiés ont permis de mettre en évidence cinq grands systèmes d’alimentation. D’une manière générale, il est constaté que: la majorité des systèmes étudiés dépend des ressources alimentaires communes, ce qui peut conférer une certaine fragilité à ces systèmes.

Mots-clés : production laitière, Elevage, Cheptel laitier

Diversité des systèmes d’alimentation des troupeaux bovins laitiers à Betafo Région du Vakinankaratra, Madagascar

 Document de travail | |     

Avec une superficie de 587 000 km², Madagascar se positionne en tant que 4ème plus grande île du monde mais aussi en 146ème position sur 177 pays, selon le 15ème indicateur annuel du développement humain (IDH) du PNUD (chiffre 2006). Selon Bockel L. (2005) « près de 90% de l’ensemble des ménages pauvres (soit 80% de la population totale) vivent en milieu rural ». Pays en crise économique depuis plusieurs décennies, sa situation s’est empirée ces dernières années suite à la combinaison de plusieurs facteurs, dont la crise politique de 2002, la dévaluation du franc malgache et la flambée du prix du riz sur tous les marchés locaux fin 2004- 2005. En 2006, le PNB de Madagascar était de 17,27 milliards de dollars en 2007, soit 928 dollars par habitant (Indexmundi, 2008). A titre de comparaison en France le PNB est de 10 000$ par habitant. L’agriculture tient une place prépondérante dans l’économie du pays. L’exploitation de petites fermes familiales par 75% de la population représente 40% du PIB (Andramanalina, 2007). Le secteur rizicole constitue la principale activité économique du secteur rural à Madagascar. C’est aussi la principale activité économique domestique. Le riz, figurant aux menus traditionnels de nombreux peuples du monde, se démarque à Madagascar par les quantités consommées estimées à plus de 100 kg/hab/an, soit la première consommation mondiale. Le riz est le principal aliment de base pour l’ensemble des malgaches, fournissant près de 60% de la ration calorique et proteique par habitant (Bockel, 2005). Associé au zébu, le riz a un rôle très important dans la culture malgache. Les calendriers agricoles établis pour les régions rizicoles de Madagascar mettent en évidence un emploi du temps bien rempli, et consacré pour une large part aux travaux rizicoles. Raison J .P. (1984) parle à ce sujet d’une «véritable tyrannie de la rizière». Dans cette étude, nous nous focalisons sur les Hautes Terres malgaches, et plus particulièrement sur la région du Vakinankaratra, située à la fois dans un bassin rizicole et au coeur du « triangle laitier » , principale zone de production laitière de l’île

Mots-clés : Semis Direct, production laitière, Elevage

RESULTATS ET CONTROLES

 Document de travail | |     

Etant un des moyens d'éducation des éleveurs dans le domaine de la production laitière, ce contrôle a pour but d'améliorer : - les conditions générales de la production laitière à savoir, l'alimentation, la santé et le logement, - la conduite de l'élevage, - la gestion de l'élevage par la tenue de cahier de charges et de production par le système d'enregistrement

Mots-clés : production laitière, Elevage
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