Rapport des activités du dispositif de recherche et d’enseignement en Partenariat « Systèmes de Production d’Altitude et Durabilité » (dP SPAD) à Madagascar période 2012 – 2015

 Rapport d'activités | |     

Le dP SPAD travaille au développement des systèmes de production des zones tropicales d’altitude avec les objectifs suivants : (1) étudier les conditions de la durabilité des productions pluviales, et notamment du riz, dans les zones d’altitude, (2) étudier les conditions de la durabilité de la riziculture exondée de bas-fond dans les zones d’altitudes, (3) développer des systèmes de culture innovants, en particulier des systèmes basés sur l’agriculture de conservation, permettant de gérer l’ensemble des ressources disponibles et d’assurer la durabilité de la production, (4) étudier la place de l’animal dans la conservation des nutriments dans des systèmes de production à bas niveaux d’intrants, (5) étudier les liens organisationnels (calendriers agricoles, mobilisation de ressources) des systèmes de culture pluviaux avec les autres activités de l’exploitation, notamment les autres systèmes de culture irrigués et arboricoles ou les activités d’élevage, (6) accompagner au sein des exploitations et des terroirs les processus d’innovation liés à ces nouveaux systèmes, en particulier dans leur interaction avec l’élevage, leur lien avec les filières et les ressources naturelles, (7) documenter aux échelles spatiales concernées les modifications (démographiques, productives, environnementales) accompagnant les dynamiques d’occupation des territoires agro pastoraux et (8) alimenter les acteurs du développement agricole avec de nouveaux systèmes d’innovation et des méthodes d’accompagnement.

Mots-clés : Elevage, SPAD, Agroécologie

Compte-rendu de la réunion des membres du Comité Scientifique (CS) et de la Cellule d’Animation et de Coordination (CAC) du dP SPAD

 CR de réunion | |     

Les principaux points abordés lors du CS de SPAD cette année ont été : (1) la structuration du dP SPAD, (2) l’animation interne au dP et le rôle des animateurs, (3) les outils de communication interne du dP, (4) la valorisation scientifique des résultats, (5) l’enseignement et la formation, (6) la régionalisation du dP et (7) l’organisation du prochain CS.

Mots-clés : SPAD

Synthèse des activités 2015

 Rapport d'activités | |     

1. Gouvernance 2. Animation scientifique 3. Activités de recherche 4. Formation et enseignement 5. Valorisation et communication 6. Autres sujets d’intérêt plan

Mots-clés : SPAD

Systèmes de production d’altitude et durabilité à Madagascar

 Plaquette | |     

Comment augmenter la production agricole dans les exploitations familiales des Hautes Terres malgaches, tout en préservant les ressources naturelles ? A Madagascar, la croissance démographique et la faible productivité agricole mettent en péril la sécurité alimentaire. Dans les régions d’altitude, la diminution de la fertilité des sols, l’attaque des ravageurs et les contraintes socio-économiques limitent la production. L’objectif du dispositif est de contribuer par la recherche à l’optimisation des interactions entre les activités de l’exploitation agricole et à la durabilité des systèmes de production.

Mots-clés : SPAD

DETERMINATION DE LA SURFACE SPECIFIQUE FOLIAIRE (SSF), RELATION AVEC LE FONCTIONNEMENT PHYSIOLOGIQUE CHEZ DIX VARIETES DE RIZ PLUVIAL

 Mémoire | |     

Abstract The Specific Leaf Area (SLA) is defined as the area per unit of weight of the leaf. SLA is a physiological parameter used in agronomy. In our experiment, ten varieties of rainfed rice were selected for its determination by using either a whole leaf or a foliar disc of rather large size (1,328 cm2); its value decreases according to the position of the leaf upwards of the stem. It is an architectural parameter depending on the area and on the foliar architecture. Leaves with high SLA are thin, the plant has a strong tillering and is ta ll; on the other hand those which have a low SLA are of small size and have thick leaves. Depending on the phenologic stage of the plant, the SLA is high at the vegetative stage (tillering) during which the leaf area is wide but the foliar dry weight is low; the plant is in full vegetative growth and tiller development. At the reproductive stage, the SLA decreases, the leaf area remains constant but the dry weight increases. Assimilates and synthetates ensure the development of the reproductive organs of the plant. At the maturity stage, it decreases quickly due to the senescence of the leaf but the foliar dry weight increases because of the degradation and the accumulation of the dry matters in the leaves; leaves with weak SLA have high SPAD (Soil Plant Analysis Development) values. The SLA is positively correlated with the LAI.

Mots-clés : Riz, SPAD, riz pluvial

DETERMINATION DE LA SURFACE SPECIFIQUE FOLIAIRE (SSF), RELATION AVEC LE FONCTIONNEMENT PHYSIOLOGIQUE CHEZ DIX VARIETES DE RIZ PLUVIAL

 Mémoire | |     

a Surface Spécifique Foliaire (SSF) est la surface par unité de poids de la feuille. Elle est un paramètre physyologique utilisé en agronomie. Dans notre expérience, dix variétés de riz pluvial ont été choisies pour sa détermination en utilisant soit une feuille entière, soit un disque foliaire de taille assez grande (1,328 cm2). La valeur de la SSF diminue suivant la position de la feuille de bas en haut de la tige. Elle est un paramètre architectural dépendant de la surface et de l’architecture foliaire. Les feuilles à SSF élevée sont fines, la plante a un fort tallage et de haute taille, par contre celles qui possèdent une SSF faible ont une faible taille et des feuilles épaisses. Selon le stade phénologique de la plante ; la SSF est élevée au stade végétatif (tallage), durant lequel les surfaces foliaires sont larges mais les poids secs foliaires sont faibles ; la plante est en pleine croissance végétative et développement des talles. Au stade reproductif, la SSF diminue, les surfaces foliaires restent constantes mais le poids secs augmente, les assimilas et les synthétases assurent le développement des organes reproducteurs de la plante. Au stade de maturation, elle diminue rapidement due à la sénescence de la feuille mais le poids secs foliaires augmente à cause de la dégradation et l’accumulation des matières sèches dans les feuilles ; les feuilles à SSF faible ont des valeurs SPAD (Soil Plant Analysis Development) élevées. La SSF est corrélée positivement avec le LAI (Leaf Area Index : indice foliaire).

Mots-clés : SPAD, riz pluvial

Effet des précédents culturaux et des couvertures végétales sur la production du riz pluvial

 Mémoire | |     

A Madagascar, le développement durable de la riziculture pluviale sur « tanety » passe par la mise au point de systèmes de culture performants conservant la fertilité du sol et respectant l'environnement. Notre étude, réalisée sur le dispositif expérimental de l’URP SCRiD à Andranomanelatra a porté sur la conception et l’évaluation de systèmes de culture à base de riz pluvial intégrant différentes plantes utilisées comme précédents. L’étude a été particulièrement axée pour chaque dispositif étudié sur : les relations (compétition / complémentarité) entre plantes associées : mesures au cours du cycle de la hauteur du riz, de la nutrition azotée du riz (SPAD) ; - les composantes du rendement du riz ; Les résultats ont montré que: ■S Les associations avec le maïs peuvent être aussi intéressantes que le maïs seul en précédent pour le riz. A En culture pure, certaines plantes fourragères donnent de très bons précédents pour le riz, en particulier les légumineuses telles que le cajanus et dans une moindre mesure la vesce. •S La quantité de biomasse laissée sur le sol en précédent du riz ne semble pas le facteur le plus important pour la production du riz ; la qualité de cette biomasse semble encore plus importante, avec un effet très positif des couvertures à base de légumineuses

Mots-clés : SPAD, Andranomanelatra, riz pluvial

EVALUATION DES SYSTEMES DE CULTURE DU RIZ PLUVIAL : COMPARAISON DES FERTILISATIONS, DES MODES DE GESTION DE SOL ET DES PRECEDENTS CULTURAUX.

 Mémoire | |     

RESUME: Vu l’insuffisance de la production rizicole à Madagascar, l’extension de la riziculture vers les Tanety et l’utilisation des techniques adaptées avec l’usage des fertilisations recommandées ont été adoptées. N otre étude s’est déroulée sur le dispositif expérimental de l’URP/ SCRiD situé à Andranomanelatra. La démarche de l’évaluation de systèmes de culture du riz pluvial a été faite en trois étapes : 4- Comparaison de la nutrition azotée du riz au cours du cycle ; 4- Comparaison des rendements du riz obtenus à la récolte ; 4- Comparaison de la production de biomasse paille du riz à la récolte et des résidus des cultures sur les parcelles en rotation avec le riz à la récolte et à la fin de la saison froide. Une élaboration des composantes du rendement a été conçue afin d ’en connaître les facteurs limitants au cours du cycle. Les résultats ont montré que les valeurs SP AD des systèmes SCV sont faibles par rapport aux systèmes labourés au début du cycle mais ils les rattrapent à la fin des mesures. Le système ayant la plus haute valeur SP AD tout au long du cycle (T LAB FM) a le plus haut rendement. Quant au rendement, sur les anciens systèmes, le riz est plus productif quand il est précédé d’une Légumineuse, les valeurs en FM sont meilleures qu’en Fu. Le rendement est fortement associé à la densité de plants à la récolte. Sur les nouveaux systèmes, les rendements du riz ne sont pas significativement différents. Le rendement est dans ce cas associé au pourcentage de grains pleins, en relation avec l’utilisation dans ces essais de la variété F 154 sensible à la pyriculariose. Enfin la production de biomasse paille est proportionnelle au rendement sur les anciens systèmes, elle est presque semblable sur les nouveaux systèmes. La quantité de biomasse des précédents culturaux n ’influe pas sur le rendement du riz

Mots-clés : SPAD, biomasse, Biologie des sols
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