L’aide à la réflexion des paysans, pour une meilleure adoption des innovations piscicoles

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Résumé L’APDRA Pisciculture Paysanne accompagne l’innovation en rizipisciculture paysanne. Ce système agroécologique d’élevage de carpes en rizières permet de produire des protéines animales avec peu d’intrants tout en augmentant le rendement du riz, et ainsi de mieux valoriser les surfaces irriguées. Mais les rizipisciculteurs font face à différentes contraintes dans l’adoption de ce système (e.g. vol de poissons, manque d’eau, difficulté d’approvisionnement en alevins). Face à ces freins, l’APDRA a choisi de renforcer sa posture d’aide à la réflexion des paysans, avec la mise en œuvre de l’approche de recherche co-active de solutions. Cette approche a été développée par le GERDAL (Groupe d’Expérimentation et de Recherche Développement et Actions Localisées) sur les travaux de Darré (Darré, 2006). Elle se base sur l’expression des préoccupations paysannes pour les transformer en problèmes traitables, puis sur l'accompagnement des paysans dans la recherche de solutions disponibles, accessibles et durables.

Mots-clés : Pisciculture, Innovations piscicoles

L’accompagnement de l’innovation piscicole paysanne par le développement et la recherche

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l’innovation paysanne piscicole est aujourd’hui mise en œuvre afin (i) d'identifier et de décrire les innovations vis-à-vis des référentiels techniques proposés, (ii) mettre en place un processus d'évaluation de ces innovations, ce qui permettra (iii) d’enrichir les référentiels techniques de la rizipisciculture et de la pisciculture en étangs barrages et donc d’améliorer l’efficacité et la durabilité des modèles proposés et enfin (iv) d’élargir les possibilités de développement de la pisciculture à Madagascar. Trois innovations majeures et à fort potentiel socio-technique et économique ont été identifiées. La première est l’élevage d’un poisson hybride - la carpe de Kollar (Cyprinus Kollarii), produit du croisement de carpes communes (Cyprinus carpio) et de cyprins dorés (Carassius auratus L), est utilisée comme alternative à la carpe commune en rizipisciculture. La seconde innovation est l'utilisation de feuilles de bananiers séchées et brulées dans les étangs de ponte par certains pisciculteurs. Cette innovation permet l’amélioration de la régularité et du succès des pontes vis–à-vis des aléas. Enfin, la troisième innovation concerne la production de tilapias (Oreochromis niloticus) non sexés et de petites tailles. Les performances techniques, sociales et économiques de ces trois innovations nécessitent d’être évaluées. Ces innovations peuvent aboutir après concertation à l'élaboration de protocoles d’expérimentation dans le cadre d’une démarche de recherche-action. Cette démarche résulte d'un partenariat entre recherche, opérateurs de développement et pisciculteurs qui décident d’explorer des solutions et d’agir ensemble. Elle apporte une rigueur scientifique dans l'évaluation des innovations, produisant les connaissances nécessaires à un changement technique ou organisationnel, mais aussi social. Un diagnostic est réalisé pour aboutir à une vision partagée du problème et identifier des solutions qui sont négociées, mises en œuvre, puis évaluées conjointement. Parmi elles, le décalage de la ponte de carpe pour adapter la disponibilité en alevins aux exigences du marché et aux contraintes zootechniques ainsi que l'amélioration de la productivité des alevins vis-à-vis de la croissance (i.e. alimentation) et de la survie (e.g. prédateurs) sont testés.

Mots-clés : Pisciculture, Innovations piscicoles

Traque aux innovations piscicoles paysannes dans le district de Vatomandry à Madagascar : étude de pratiques piscicoles alternatives aux référentiels techniques proposés par l’APDRA

 Mémoire | |     

Les paysans sont des acteurs incontournables de l’innovation agricole. Ils testent, s’adaptent et s’organisent pour répondre aux problèmes qu’ils rencontrent et saisir de nouvelles opportunités. Etudier les innovations paysannes permet d’enrichir le processus de Recherche et Développement agricole. Cette étude mobilise la méthode de la « traque aux innovations » pour identifier et caractériser des pratiques piscicoles paysannes peu connues par l’APDRA et susceptibles d’être diffusées par la suite à d’autres pisciculteurs. En somme, nous constatons que les pisciculteurs accompagnés par l’APDRA dans le district de Vatomandry ont adapté les pratiques recommandées par l’ONG et ont innové, que ce soit dans les aménagements, dans la conduite des espèces élevées ou encore dans les échanges et l’entraide.

Mots-clés : Pisciculture, Innovation paysanne, Système d'élevage, Traque à l'innovation, Traque à l'innovation, APDRA

État des lieux pré-projet sur les productions animales dans les villages riverains du parc Makira

 Rapport d'étude | |     

Des millions de gens dépendent de la viande de brousse pour subvenir à leurs besoins alimentaires et financiers. La viande de brousse constitue une source importante de protéines, de matières grasses et de micronutriments, en particulier pour les peuples autochtones et les communautés rurales dans les régions tropicales et subtropicales d'Amérique latine, d'Afrique et d’Asie. La demande de viande de brousse est en pleine explosion, spécialement dans les zones urbaines. Si la chasse d’animaux qui fournissent de la viande de brousse n’est pas réduite à un niveau durable, les populations d’espèces sauvages déclineront et les communautés rurales souffriront d’une insécurité alimentaire croissante. De récentes études ont montré que la chasse excessive d’animaux pour s’approvisionner en viande de brousse menace des centaines d’espèces sauvages d’extinction. Entre 2018 et 2024, le Programme de gestion durable de la faune sauvage (SWM Programme) améliorera la conservation et l'utilisation durable de la faune

Mots-clés : Elevage, Pisciculture, aviculture, Communauté rurale, Makira

PROGRAMME DE RECHERCHE DEVELOPPEMENT SUR LE TILAPIA OREOCHROMIS AUREUS Rapport final 1996

 Document de travail | |     

Les tilapias présentent de grandes potentialités pour la pisciculture, en partie liées à l’extrême facilité de leur élevage: une reproduction naturelle aisée en captivité, une croissance rapide, une grande résistance au manque d'oxygène, aux agents chimiques, aux maladies et aux manipulations fréquentes (Mélard et Philippart, 1981 a et b). L'existence d’un large éventail d’espèces adaptées à des environnements variés, y compris l’eau saumâtre et l’eau de mer (Philippart et Ruwet, 1982), a conduit à leur introduction dans de nombreux pays. Ce groupe est présent non seulement en Afrique (29 pays) mais aussi en Asie (14 pays), dans les Caraïbes (6 pays), en Amérique latine (9 pays), dans les pays Méditerranéens (6 pays) et également aux USA, en URSS, en Belgique, dans les îles Fidji et Guam (Pullin, 1993) et dans les DOM TOM, alors que la répartition originelle des espèces de tilapia se limitait à l’Afrique (sauf Madagascar) et à Israël. La production mondiale annuelle varie, selon les auteurs, entre 400 000 tonnes (Sweetman, 1993, chiffres pour l’année 1990) et 500 000 tonnes (Lazard, 1990), ce qui place les tilapias parmi les espèces les plus exploitées en aquaculture d’eau douce, après les carpes (5 000 000 de tonnes) et les salmonidés (600 000 tonnes) (Sweetman, 1993). Pullin (1993) prévoit un doublement de la production mondiale de tilapias dans les dix prochaines années.

Mots-clés : Pisciculture

Rapport de mission au Niger (du 30 novembre au 11 décembre 1994)

 rapport de mission/expertise | |     

Le Niger compte aujourd’hui des aquaculteurs professionnels caractérisés par : -la conscience de pouvoir vivre uniquement de cette activité -une technicité de bon niveau. Ce noyau, à identifier avec précision et à soutenir, est le garant de l’avenir de l’aquaculture au Niger (similitude totale avec la dynamique aquacole en cours en Côte d’ivoire). Outre ces aquaculteurs, le Niger compte également parmi ses cadres quelques techniciens (développeurs, chercheurs en formation) de valeur prêts à s’engager à plein temps, au détriment d’une sécurité de fonctionnaire, dans cette activité. Ces hommes font également partie intégrante de ce noyau.

Mots-clés : Pisciculture

Rapport de mission à l’île de la Réunion 13-24 mai 1995 Programme de recherche sur le “Gueule Rouge

 rapport de mission/expertise | |     

Les objectifs de cette mission étaient : - Participation au conseil scientifique du CIRAD-EMVT de la Réunion - Participation au programme de recherche piscicole mené à la Réunion en association avec TARDA et bilan d’étape - Visite des producteurs privés installés par TARDA - Discussion sur le projet aquacole de Mayotte - Réflexion au programme de coopération régionale.

Mots-clés : Pisciculture

Les producteurs privés d'alevins en milieu rural dans la région de pilote du Vakinankaratra (Madagascar)

 Document de travail | |     

Le Gouvernement de Madagascar, assisté par le Programme des Nations Unies pour le Développement et l'Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l'Agriculture, soutient depuis 1988 un nouvel effort dans la promotion de la pisciculture et de la rizipisciculture. Le plus important volet en est la recherche d'une meilleure répartition des alevins et des techniques piscicoles en milieu rural, par l'installation de producteurs privés d'alevins disséminés au sein de la paysannerie. L'étude présentée dans ce rapport, effectuée en 1991, est une première analyse du système de production d'alevins dans la région du Vakinankaratra, où cette action a été inaugurée. Ce travail de recherche consiste à procurer aux techniciens concernés un supplément de connaissance de leur milieu d'intervention, ainsi que des solutions aux problèmes humains rencontrés. Le rapport montre que la production d'alevins à titre privé (ainsi que la rizipisciculture) est une réponse pertinente à l'attente des populations rurales du Vakinankaratra (et de Madagascar en général), qui manquent à la fois de sources protéiniques et de revenus. Toutefois, sans être vraiment contraignante, cette activité requiert un certain nombre de conditions fondamentales, afin que la production démarre et progresse de façon optimale. Il faut d'abord que la disponibilité des facteurs de production fondamentaux soit sûre et sécurisante pour l’exploitant. Ensuite, il vaut mieux que ce dernier soit doté d'une certaine maturité et de ressources monétaires notables, pour éviter les entraves d'ordre familial, social et financier ; l'obstacle financier est en partie éliminé par le crédit piscicole existant, mais celui-ci doit alors pouvoir garder la confiance des emprunteurs. Puis, il est nécessaire que le producteur d'alevins, individu privilégié et appelé à jouer un rôle décisif, sache bien s'intégrer dans le milieu social où il évolue ; au besoin, une incitation en ce sens peut être effectuée. Par ailleurs, le langage des techniciens encadreurs mérite une attention particulière, afin d'éviter les malentendus, le manque de conviction envers les conseils donnés, la frustration ou le ressentiment observé chez certains encadrés. Enfin, pour que l'existence et la performance de l'exploitation piscicole ne dépendent pas d'une seule personne, en l'occurrence le chef de ménage, une certaine intégration de sa femme dans l'activité s'avère nécessaire.

Mots-clés : Pisciculture

ETUDE DE FAISABILITE D'UNE STATION PRIVEE DE PRODUCTION D'ALEVINS DE CARPE COMMUNE A MADAGASCAR 2ème partie: Etude réelle

 Document de travail | |     

La rentabilité d'une station privée de production d'alevins devant produire 100.000 alevins cessibles en année de croisière a été analysée à partir des coûts réels d'installation et de fonctionnement en usage en milieu rural. Le potentiel de la demande en alevins pour la zone d'intervention du projet a été grossièrement évalué à 90.000.000 unités, dont 30.000.000 unités pour la zone d'Antsirabe et 60.000.000 pour la zone de Fianarantsoa. Ceci nous a permis de projeter un potentiel de production de poissons de taille marchande d'un peu moins de 10.000 tonnes par an qui démontre l'impact socio-économique de la pisciculture. A présent, les commandes d'alevins recensées par le projet ne représentent qu'environ 2% du potentiel. Tout en se référant aux usages et caractéristiques techniques de reproduction dans la région des Hautes-Terres à Madagascar, nous avons établi les dimensions de cette station piscicole. Elle possède une surface utile en étang de 26,6 ares dont : 6 ares pour les étangs de stockage/élevage des géniteurs ; 20 ares pour les étangs d'incubation/alevinage et 0,6 ares pour les étangs de ponte. L'étude technique a évalué les coûts des infrastructures et du petit matériel à 1.552.000 Fmg. De même le fonds de roulement annuel, y compris le salaire pour le responsable-propriétaire de l'exploitation, a été évalué à 1.125.000 Fmg. Si les coûts de fonctionnement sont en hausse par rapport à notre étude de faisabilité "fictive", en raison de l'inflation, ceux de l'infrastructure sont considérablement en baisse. En effet, les coûts réels de l'infrastructure appliqués en milieu rural que nous avons surévalués à 20.000 Fmg/are sont 20 fois moins élevés que ceux pratiqués par le secteur commercial. L'étude financière comprenant un emprunt de 70% du coût total d'investissement fait apparaître un chiffre d'affaires annuel de 3.525.000 Fmg, un délai de récupération de 1,5 année et un taux de rentabilité interne de 71%. La sensibilité financière du projet a été calculée à partir du changement de la plus importante et la plus sensible de nos variables qui est le rendement piscicole. En effet, nos calculs sont faits en retenant un rendement de 5.000 alevins par are. Ainsi, une chute de production annuelle de 30% ramène le taux de rentabilité à 36% et le délai de récupération à 3,7 années. En revanche, un producteur ayant acquis un bon savoir- faire piscicole pourrait sans grandes difficultés dépasser la production annuelle de 100.000 alevins cessibles et améliorer encore la rentabilité de son exploitation déjà très performante. Même si la rentabilité financière d'une station privée de production d’alevins est fonction du savoir-faire de l'exploitant-propriétaire, nous concluons que la spéculation de production d'alevins en milieu rural est très profitable et, ceci sans tenir compte que l'exploitant pourrait encore considérablement augmenter son revenu annuel comme le font tous nos producteurs artisanaux, en liant la spéculation rizipiscicole à celle de la production d'alevins.

Mots-clés : Pisciculture

Recherche sur l'aquaculture des tilapias en milieu lagunaire

 Document de travail | |     

Les essais réalisés dans les lagunes saumâtres de Côte d'ivoire entre 1978 et 1985 avec l'espèce d'eau douce Tilapia nilotica (= Oreochromis niloticus) et les espèces lagunaires autochtones, Tilapia heudelotii {= Sarotherodon melano-theron) et Tilapia guineensis, ont montré qu'une aquaculture commerciale de ces espèces était inenvisageable compte tenu de leurs médiocres performances zootechniques. Pour tenter de promouvoir l'élevage des tilapias dans ce type de milieu et répondre ainsi aux besoins d'un marché très important, il a paru nécessaire d'envisager, dans le cadre de la 2ème phase du Projet Aquaculture Lagunaire (P.A.L.), un programme de recherches sur ce groupe de poissons. Plusieurs voies de recherche étaient envisageables, mais il fallait satisfai­re à trois critères : 1) mettre en place un programme réalisable au sein du P.A.L. et avec l'appui du Centre Piscicole de l'IDESSA, 2) effectuer une recherche pouvant déboucher sur des applications en aquacultu­re intensive, 3) concevoir un programme capable d'apporter des résultats en 3 ou 4 ans.

Mots-clés : Pisciculture
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