RESUME: Vu l’insuffisance de la production rizicole à Madagascar, l’extension de la riziculture vers les Tanety et l’utilisation des techniques adaptées avec l’usage des fertilisations recommandées ont été adoptées. N otre étude s’est déroulée sur le dispositif expérimental de l’URP/ SCRiD situé à Andranomanelatra. La démarche de l’évaluation de systèmes de culture du riz pluvial a été faite en trois étapes : 4- Comparaison de la nutrition azotée du riz au cours du cycle ; 4- Comparaison des rendements du riz obtenus à la récolte ; 4- Comparaison de la production de biomasse paille du riz à la récolte et des résidus des cultures sur les parcelles en rotation avec le riz à la récolte et à la fin de la saison froide. Une élaboration des composantes du rendement a été conçue afin d ’en connaître les facteurs limitants au cours du cycle. Les résultats ont montré que les valeurs SP AD des systèmes SCV sont faibles par rapport aux systèmes labourés au début du cycle mais ils les rattrapent à la fin des mesures. Le système ayant la plus haute valeur SP AD tout au long du cycle (T LAB FM) a le plus haut rendement. Quant au rendement, sur les anciens systèmes, le riz est plus productif quand il est précédé d’une Légumineuse, les valeurs en FM sont meilleures qu’en Fu. Le rendement est fortement associé à la densité de plants à la récolte. Sur les nouveaux systèmes, les rendements du riz ne sont pas significativement différents. Le rendement est dans ce cas associé au pourcentage de grains pleins, en relation avec l’utilisation dans ces essais de la variété F 154 sensible à la pyriculariose. Enfin la production de biomasse paille est proportionnelle au rendement sur les anciens systèmes, elle est presque semblable sur les nouveaux systèmes. La quantité de biomasse des précédents culturaux n ’influe pas sur le rendement du riz