À Madagascar, l’agriculture, essentiellement familiale « traditionnelle », est perçue comme peu productive et ne serait pas durable en raison de pratiques qualifiées de « minières ». Mais, si nous nous référons à l’agrobiodiversité, une des composantes de l’agroécologie, n’y-a-t-il pas dans ces pratiques traditionnelles, une certaine modernité, sur laquelle la recherche pourrait s’appuyer pour améliorer la productivité agricole et ainsi contribuer aux enjeux de développement du pays ? Des données de deux enquêtes spécifiques auprès d’exploitations agricoles de la région de Vakinankaratra ont été collectées pour décrire les pratiques agricoles actuelles de l’agriculture familiale en matière d’agro-biodiversité. Si les résultats ont mis en évidence la faible diffusion des techniques agricoles améliorées, les pratiques actuelles réservent une place importante à l’agro-biodiversité aux différentes échelles : parcelle, exploitation agricole, territoire. Cette diversité s’inscrit dans des stratégies anti-ris

PROJET D’APPUI A LA DIFFUSION DES TECHNIQUES AGRO-ECOLOGIQUES A MADAGASCAR RAPPORT GENERAL D’EXECUTION Hautes Terres et Moyen Ouest Rapport de campagne 2005-2006 Démarche, expérimentations, dispositifs Résultats agro-technico-économiques sur les hautes terres de Madagascar (Moyen Ouest et hautes terres)

Résultats de 2 campagnes agricoles d'amélioration variétale riz à Madagascar 2003/2005

Rapport de mission sur projets SCV/TAFA dans toute l'île de Madagascar: observations et recommandations

Les SCV introduits à partir de 1990 sont en concurrence avec l'élevage pour la biomasse, mais aussi en intégration tant pour l'alimentation du bétail que pour l'utilisation du fumier comme fertilisant sur tanety. Résultats agro-économiques de cette intégration élevage - agriculture.

Rapport de mission sur le développement de la filière laitière sur les hauts plateaux malgaches par intensification fourragère: état des lieux, recommandations

Dans la région du Vakinankaratra, les larves (vers blancs) et les adultes des coléoptères de la sous-famille des Oynastinae et des Melolonthinae causent des dégâts importants sur les cultures pluviales. L'enrobage des semences par des insecticides constitue le moyen de lutte le plus efficace. Parallèlement à l'étude de l'efficacité de 3 insecticides de traitement de semences (imidaclopride, carbosulfan et fipronil) sur soja dans la lutte contre ces ravageurs terricoles, leur impact sur la faune secondaire est également considéré. Les essais ont été menés à la fois en labour et en semis direct sur couverture morte afin d'évaluer les effets du mode de gestion des sols sur l'évolution de la macrofaune et sur la culture de soja. Les sols en semis direct sur résidus sont nettement plus riches en macrofaunes, en particulier en vers de terre que ce soit en densité ou en biomasse. Par contre, la densité des vers blancs reste la même avec les deux modes de gestion des sols. Parmi les insecticides testés, l'imidaclopride et le fipronil offrent la meilleure efficacité dans la protection des plantes contre les vers blancs: les dégâts sont faibles sur les parcelles traitées avec ces insecticides. Toutefois, le fipronil a le désavantage de diminuer la densité des vers de terre et la biomasse nodulaire du soja ce qui affecte le rendement. Du point de vue rentabilité économique, la culture de soja est plus performante en semis direct sur résidus comparé à celle en labour. Le traitement des semences par l'imidaclopride ou le carbosulfan valorise encore mieux cette culture. Mots-clés: macrofaune, vers blancs, vers de terre, semis direct, soja, traitement de semences, insecticides, environnement, sols ferrallitiques, sols volcaniques, Vakinankaratra.

Fiches sur le Semis Direct dans le Parana et le Sud du Brésil avec résultats agro-économiques et caractéristiques du sol

Essais de contrôle de l'enherbement sur coton, maïs, manioc et riz dans Sud-Ouest malgache

Rapport de mission sur projets SCV à Madagascar 1997: Observations et recommandations