Les systèmes de culture Semis direct sous Couverture Végétale permanente (SCV) préconisés pour la Rive Est du Lac Alaotra partie 2

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Les systèmes SCV ont été ainsi introduits par l’ONG TAFA en 1998 dans la région du Lac Alaotra. La diffusion a été plus intense depuis s on intégration au projet BV Lac (campagne 2003-2004), qui a pour vocation d’intensifier les productions agricoles pour accroitre le revenu des paysans et de préserver les ressources naturelles de l’érosion.

Mots-clés : Lac Alaotra, scv

Analyse des facteurs d’adoption ou de non adoption des innovations techniques proposées par le projet BVPI-SE/HP dans le sud-est de Madagascar. Cas des hauts et proches bassins versants de Manakara et la basse Matatagna de Vohipeno

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Dans toutes les régions du monde, les agriculteurs innovent, testent de nouvelles pratiques, font évoluer leurs activités pour tirer un meilleur parti de leur environnement ou s'adapter à ses évolutions. Le rôle du développement agricole est de renforcer ces capacités paysannes d'innovation, d'élargir la gamme des choix possibles, de mettre à la disposition des agriculteurs des références pertinentes validées et des clés pour une meilleure maîtrise de leur environnement économique et institutionnel. La région Vatovavy Fitovinagny du Sud-Est de Madagascar est réputée pour ses richesses en produits agricoles de rente tels les letchis, le café (robusta), le girofle et les poivres. En outre, plusieurs sortes de fruits tropicaux comme la banane, les avocats et les jacquiers y sont rencontrés. Pour les cultures vivrières, il y a deux récoltes de riz dans une année, favorisés par le climat local (Riz Vatomandry et Riz Hosy), La culture de manioc et de patate douce est une pratique très courante depuis des générations. Malgré la diversité des systèmes de production, plus de 70% des exploitations agricoles du Sud- Est sont encore et toujours dans le cercle de la pauvreté (MAEP, 2003 ; SIRSA, 2006,). Celle-ci est manifestée par de faibles rendements au niveau des parcelles et l’insécurité alimentaire au niveau du ménage. Ce problème de production est surtout renforcé par le passage fréquent de cyclone dans la zone du Sud-Est. Cette situation a poussé divers organismes de développement rural (ONG et institutions du ministère de l’agriculture), à y mener des projets de développement en vue d’assurer une agriculture durable et améliorer les revenus des exploitations agricoles de la région. L’exemple concerné est le projet BVPI-SE/HP avec ses opérateurs (l’AVSF Manakara et Vohipeno, SDmad Manakara et Farafangana et BEST Manakara). Ces opérateurs ont chacun leurs propres terroirs de diffusion, paysans encadrés, activités et objectifs spécifiques, mais mènent des actions complémentaires pour assurer l’objectif globale commune telle que l’augmentation durable des revenus des agriculteurs dans les bassins versants et périmètres irrigués tout en préservant l’environnement. En 2011, le projet B

Mots-clés : Analyse des filières, Socio-économie

Quelle organisation du conseil pour accompagner l'innovation en agriculture de conservation? Le cas du Lac Alaotra à Madagascar

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La zone du Lac Alaotra fait face à un accroissement de sa population, une stagnation de la production rizicole et une augmentation des cultures sur des terres exondées peu fertiles. Pour favoriser une agriculture durable des techniques d’agriculture de conservation , et notamment les systèmes de semis sous couverture végétale,sont proposés par des projets. La progression des superficies concernées par ces nouvelles techniques reste modeste et interroge la pertinence des appuis fournis aux paysans, notamment en matière de conseil. L’objectif de cette communication est de définir la nature d’un conseil permettant d’accompagner une innovation systémique et radicale (le développement des SCV) en favorisant les apprentissages et l’accès aux services. Le travail s’appuie sur des enquêtes auprès des paysans et des acteurs du conseil. Les résultats montrent la dominance du conseil technique fourni par un projet dédié à la promotion des SCV, la volonté mais aussi difficulté à promouvoir un conseil qui aborde la complexité de l’exploitation en interaction avec les changements techniques proposés. Les résultats interrogent la méthode de conseil mobilisée pour atteindre les objectifs mais aussi la capacité des conseillers à développer un conseil co-construit. Ils montrent également la prééminence des fournisseurs de conseil et du projet dans les orientations du conseil et la faible capacité des paysans à influer sur les choix qui sont faits. Ils interrogent la durabilité du dispositif de conseil dans un contexte de financement du conseil par l’aide extérieure.

Mots-clés : Agriculture de conservation, Lac Alaotra

ETUDE SUR LA DIFFUSION LATERALE DES SYSTEMES TECHNIQUES AMELIORES EN ZONES RMME (RIZIERES A MAUVAISE MAITRISE DE L'EAU) AU LAC ALAOTRA

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La région du Lac Alaotra est réputée comme le grenier à riz de Madagascar. La riziculture y tient une place importante vue que 85 000 à 100 000 Ha de rizières sont cultivés dans la plaine lacustre. La production moyenne annuelle est de 300 000 tonnes de paddy, dont le tiers assure l’approvisionnement d’autres régions de l’île. (Dévèze, 2007). La mise en valeur rizicole de la cuvette, déjà une priorité pour le colonat à l’époque coloniale devint alors une priorité pour l’agriculture familiale après l’indépendance. Dans le domaine de l’agriculture, divers problématiques de la région ont pu être cernés à travers différents acteurs de développement qui ont évolué depuis les années 1950 (Dévèze, 2007). Le projet BV-Lac en est actuellement avec ses différents opérateurs assurant la formulation de divers thèmes de recherches à étudier et la diffusion des résultats auprès des paysans. En effet, dû à l’érosion, il y a dégradation des réseaux d’irrigation et ensablement des rizières, dégradation des sols des bassins versants du lac et assèchement progressif du bassin lacustre accentuant l’insuffisance des ressources en eau. L’érosion et l’eau constituent donc des problèmes majeurs pour l’agriculture que l’irrigation et le drainage de la majorité des rizières de la région deviennent incontrôlables. Ces rizières sont connues sous l’appellation de RMME. Leur production annuelle reste insécurisée car elle est fortement dépendante du facteur milieu. Ce qui met en risque leur exploitation. Dans le temps, les recherches menées ont abouti à des résultats diffusables, qui, en matière d’innovation en RMME, portent sur l’amélioration de la productivité au moyen d’approvisionnement en intrant, sur le respect du calendrier cultural, sur l’amélioration des techniques culturales en des techniques plus performantes avec des variétés plus productives et plus adaptées aux conditions du milieu, sur des appuis techniques réguliers ainsi que sur l’augmentation des surfaces cultivées en vue d’accroître et de sécuriser la production. La diffusion de ces innovations au niveau des paysans a été faite de deux manières, soit de façon encadrée, soit de façon spontanée. Mais c’est surtout la dernière dite encore de « diffusion latérale », qui constitue l’objet principal de la présente étude et qui veut savoir comment s’est faite la diffusion hors projet des systèmes techniques améliorés en zones RMME et comment les paysans les comprennent et les assimilent –ils pour pouvoir comprendre les stratégies et les pratiques paysannes qui en découlent. Ainsi, la finalité de cette étude veut savoir comment propager une nouveauté au sein des paysans. L’objectif général étant l’étude de la dynamique des diffusions et d’appropriation de techniques en RMME. Cette étude a été menée dans le cadre du projet BV-Lac au Lac Alaotra. La zone couverte par le projet BVLac (AFD) comprend de vastes étendues de collines dégradées et des surfaces limitées en plaine, composées majoritairement par des RMME. (Penot.E, 2008). On cite comme systèmes de culture majeurs: le SCV, le riz pluvial sur « Tanety », le système RMME et la riziculture irriguée. i

Mots-clés : Lac Alaotra, RMME

ANALYSE DES SERVICES AGRICOLES LIES A L'ADOPTION DES SYSTEMES DE CULTURE SOUS COUVERTURE VEGETALE Cas de la zone du lac Alaotra

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La zone du lac Alaotra est formée par différents types de toposéquences avec dominance d’une grande superficie de bas fonds rizicoles avec plus de 100.000 Ha (CCAG, 2000). La saturation des zones de bas fonds induit le développement des pratiques culturales sur les bas fonds exondés (baiboho) et sols de collines (tanety) notamment avec la riziculture pluviale (BRL, 2010). Ainsi, les paysans ont adopté sur ces zones des systèmes extensifs, peu productifs et peu respectueux de l’environnement pour valoriser leur terrain. Ces pratiques tel le non apport d’engrais sur les tanety accentuent la baisse de fertilité des sols qui provoque ensuite une baisse de rendement (BRL, 2010). Dans la zone, développement et diffusion des techniques des techniques d’agricultures de conservations a été menée par le projet BV Lac incluant les systèmes de culture en SCV qui sont les plus importants. Diverses techniques productives et durables ont ainsi été mises au point durant la première phase du projet BV Lac, d’une part pour intensifier l’agriculture sur les zones de bas fonds synonyme de sécurité et d’autre part pour répondre aux contraintes sur les zones de colline. Pour ce faire, l’articulation des appuis technique et financier à destination des paysans bénéficiaires du Projet détermine la portée de la diffusion. L’intégration des systèmes SCV dans les pratiques paysannes nécessite une modification de l’organisation des services afin que les facteurs de production soient disponibles au niveau des paysans. Les services requis pour développer les systèmes SCV sont en particuliers la formation technique et la fourniture des facteurs de production. En considérant que le système nécessite une couverture et y est sur des parcelles déjà à faible niveau de fertilité, sa pratique nécessite l’utilisation de divers intrants (semence, engrais et produits phytosanitaires). Le système SCV pourra donc favoriser une augmentation des consommations intermédiaires de l’exploitation, et pourra induire un recours à un financement par le crédit agricole. Comme c’est un système agroécologique durable, le service foncier qui permet de sécuriser l’accès à la terre est aussi un des services importants pour favoriser l’adoption du système SCV, et avec ses fonctions de régénération et de protection du sol. L’introduction et le développement des systèmes SCV dans l’exploitation qui est complexe car il nécessite la mobilisation de plusieurs compétences, une approche mutli-disciplinaire. Ainsi, la question centrale de notre étude est la suivante quelle adéquation y-a-t-il entre la demande et l’offre de services agricoles pour les systèmes SCV afin de pérenniser ces systèmes ?

Mots-clés : Lac Alaotra, scv

DIFFUSION LATERALE DES TECHNIQUES EN RMME: itinéraires techniques développés par les paysans et variétés utilisés.

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Les variétés de riz SEBOTA dites «variétés flexibles»,c'est‐à‐dire qui peuvent être cultivées en pluvial ou en irrigué, ont été crées au Brésil par L. Séguy, S. Bouzinac et J. Taillbois (d’où leur appellation de SE‐BO‐TA). Elles ont été introduites à Madagascar par TAFA grâce à Mr.Lucien Séguy, dans le cadre de la diffusion des techniques agro‐écologiques à Madagascar. La particularité des variétés de riz flexibles est de pouvoir être cultivées sous tout type de régime hydrique, du pluvial strict ( à partir du moment où les pluies sont suffisantes ) à l'irrigué. Les conditions optimales de production sont, en phase végétative, des régimes plutôt aérobies qui favorisent un fort tallage. Ces variétés, à fort enracinement, supporteront beaucoup plus facilement que les riz classiques de bas fonds les éventuelles périodes de sècheresse pendant la saison de culture, tout en se comportant très bien en conditions irriguées. Il est donc possible par exemple de les semer en pluvial, comme un riz de tanety, en attendant l'arrivée de l'eau; puis de continuer la culture en irrigué, lorsque l'eau sera possible. Elles permettent donc de réduire l'impact des aléas climatiques, de sécuriser la production et donc de permettre l'intensification des cultures à moindre risque. Leur cycle relativement court leur permet également d'arriver en production tôt dans la saison, à un moment où les prix de vente sont intéressants. Elles sont particulièrement adaptées pour les rizières à mauvaise maîtrise de l'eau où elles peuvent être installées en pluvial, et continuer leur croissance en irrigué lorsque l'eau est disponible par la suite, ou au contraire, si l'eau est disponible en début de campagne, être repiquées en irrigué et continuer leur croissance sous pluie.

Mots-clés : RMME

CARACTÉRISATION DES ITINÉRAIRES TECHNIQUES EN RIZICULTURE AQUATIQUE ET ANALYSE DES DÉTERMINANTS DE LEUR VARIABILITÉ Cas des 2 régions Vatovavy Fitovinany et Atsimo Atsinanana

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Bien que les études et les ouvrages se rapportant à la riziculture malgache soient nombreux, peu d’entre eux énumèrent les caractéristiques de celle rencontrée dans le Sud Est de Madagascar. La raison: des conditions de terrains difficiles décourageant les agents de terrain pour recueillir des données pour l’étude. Et c’est exact car les pluies, les cyclones et les inondations ne se font pas rares dans les 2 régions Atsimo Atsinanana et Vatovavy Fitovinany, nos régions d’études. Toutefois avec la collaboration de plusieurs personnes notamment les responsables du projet BVPI/SEHP, cette étude a vu le jour .L’objectif de cette étude était d’identifier et de comprendre la variabilité des itinéraires techniques rizicoles et donc de répondre à la problématique: «quels sont les déterminants des itinéraires techniques dans le sud Est de Madagascar?» Les possibilités d’intensification de la pratique rizicole sont minimes dans Sud Est de Madagascar: tant que les rizières ne seront pas sécurisées, l’extension de la superficie rizicole reste le meilleur moyen pour augmenter la production agricole. Quand les zones d’extension seront épuisées, les agriculteurs seront contraints d’intensifier: c’est le cas en hauts bassins versants dans les bas fonds étroits bien aménagés comme celui de Bekatra. Pour les paysans qui n’ont pas la faculté d’intensifier et aussi d’étendre la superficie, la riziculture sur brûlis sur les «tanety» ou le riz pluvial sont leurs seules options pouraugmenter la production de riz et assurer leur subsistance

Mots-clés : Riz
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