Bien que les études et les ouvrages se rapportant à la riziculture malgache soient nombreux, peu d’entre eux énumèrent les caractéristiques de celle rencontrée dans le Sud Est de Madagascar. La raison: des conditions de terrains difficiles décourageant les agents de terrain pour recueillir des données pour l’étude. Et c’est exact car les pluies, les cyclones et les inondations ne se font pas rares dans les 2 régions Atsimo Atsinanana et Vatovavy Fitovinany, nos régions d’études. Toutefois avec la collaboration de plusieurs personnes notamment les responsables du projet BVPI/SEHP, cette étude a vu le jour .L’objectif de cette étude était d’identifier et de comprendre la variabilité des itinéraires techniques rizicoles et donc de répondre à la problématique: «quels sont les déterminants des itinéraires techniques dans le sud Est de Madagascar?» Les possibilités d’intensification de la pratique rizicole sont minimes dans Sud Est de Madagascar: tant que les rizières ne seront pas sécurisées, l’extension de la superficie rizicole reste le meilleur moyen pour augmenter la production agricole. Quand les zones d’extension seront épuisées, les agriculteurs seront contraints d’intensifier: c’est le cas en hauts bassins versants dans les bas fonds étroits bien aménagés comme celui de Bekatra. Pour les paysans qui n’ont pas la faculté d’intensifier et aussi d’étendre la superficie, la riziculture sur brûlis sur les «tanety» ou le riz pluvial sont leurs seules options pouraugmenter la production de riz et assurer leur subsistance