Projet RIME PAMPA AFD Les systèmes de culture sous couvert végétal (SCV) dans les exploitations agricoles familiales (Madagascar, Cameroun, Laos, Brésil, Vietnam). Evaluation socioéconomique et conditions de diffusion EVALINOV

 Document de projet | |     

Cette proposition concerne trois terrains avec une forte implication actuelle et passée de services de développement pour appuyer la diffusion des SCV (Madagascar, Cameroun et Laos) et deux terrains où des activités de mise au point de références techniques, ont été réalisées, cherchan t à évaluer quels types de SCV peuvent être développés et leur impact biophysique (Brésil et Vietnam). Le projet comprend 4 activités: 1. Conception du dispositif de recherche pour évaluer l’impact des SCV 2. Evaluation socio-économique des SCV à l’échelle de l’exploitation agricole; 3. Evaluation des conditions d’adoption des SCV au niveau des territoires et région d’intervention; 4. Evaluation participative des SCV et des dynamiques d’innovation 5. Intégration des connaissances et analyse comparative des résultats obtenus sur les divers terrains. Les produits attendus du projet sont de trois types: -des connaissances scientifiques nouvelles sur l’évaluation des innovations, en particulier des SCV et sur le rôle joué par la modélisation (ex-post et ex-ante); -en appui aux opérateurs de développement et aux décideurs, des démarches et outils de conseil aux exploitations agricoles et un ensemble de recommandations coordonnées par terrain pour accompagner le processus d’innovation agroécologique (changements techniques et organisationnels). -un renforcement des compétences des acteurs impliqués dans les processus de création et diffusion des SCV à travers leur participation aux activités liées à cette proposition

Mots-clés : Exploitations agricoles, scv

ANALYSE DES SERVICES AGRICOLES LIES A L'ADOPTION DES SYSTEMES DE CULTURE SOUS COUVERTURE VEGETALE Cas de la zone du lac Alaotra

 Document de travail | |     

La zone du lac Alaotra est formée par différents types de toposéquences avec dominance d’une grande superficie de bas fonds rizicoles avec plus de 100.000 Ha (CCAG, 2000). La saturation des zones de bas fonds induit le développement des pratiques culturales sur les bas fonds exondés (baiboho) et sols de collines (tanety) notamment avec la riziculture pluviale (BRL, 2010). Ainsi, les paysans ont adopté sur ces zones des systèmes extensifs, peu productifs et peu respectueux de l’environnement pour valoriser leur terrain. Ces pratiques tel le non apport d’engrais sur les tanety accentuent la baisse de fertilité des sols qui provoque ensuite une baisse de rendement (BRL, 2010). Dans la zone, développement et diffusion des techniques des techniques d’agricultures de conservations a été menée par le projet BV Lac incluant les systèmes de culture en SCV qui sont les plus importants. Diverses techniques productives et durables ont ainsi été mises au point durant la première phase du projet BV Lac, d’une part pour intensifier l’agriculture sur les zones de bas fonds synonyme de sécurité et d’autre part pour répondre aux contraintes sur les zones de colline. Pour ce faire, l’articulation des appuis technique et financier à destination des paysans bénéficiaires du Projet détermine la portée de la diffusion. L’intégration des systèmes SCV dans les pratiques paysannes nécessite une modification de l’organisation des services afin que les facteurs de production soient disponibles au niveau des paysans. Les services requis pour développer les systèmes SCV sont en particuliers la formation technique et la fourniture des facteurs de production. En considérant que le système nécessite une couverture et y est sur des parcelles déjà à faible niveau de fertilité, sa pratique nécessite l’utilisation de divers intrants (semence, engrais et produits phytosanitaires). Le système SCV pourra donc favoriser une augmentation des consommations intermédiaires de l’exploitation, et pourra induire un recours à un financement par le crédit agricole. Comme c’est un système agroécologique durable, le service foncier qui permet de sécuriser l’accès à la terre est aussi un des services importants pour favoriser l’adoption du système SCV, et avec ses fonctions de régénération et de protection du sol. L’introduction et le développement des systèmes SCV dans l’exploitation qui est complexe car il nécessite la mobilisation de plusieurs compétences, une approche mutli-disciplinaire. Ainsi, la question centrale de notre étude est la suivante quelle adéquation y-a-t-il entre la demande et l’offre de services agricoles pour les systèmes SCV afin de pérenniser ces systèmes ?

Mots-clés : Lac Alaotra, scv

Quelle organisation du conseil pour accompagner l'innovation en agriculture de conservation? Le cas du Lac Alaotra à Madagascar

 Document de travail | |     

La zone du Lac Alaotra fait face à un accroissement de sa population, une stagnation de la production rizicole et une augmentation des cultures sur des terres exondées peu fertiles. Pour favoriser une agriculture durable des techniques d’agriculture de conservation , et notamment les systèmes de semis sous couverture végétale,sont proposés par des projets. La progression des superficies concernées par ces nouvelles techniques reste modeste et interroge la pertinence des appuis fournis aux paysans, notamment en matière de conseil. L’objectif de cette communication est de définir la nature d’un conseil permettant d’accompagner une innovation systémique et radicale (le développement des SCV) en favorisant les apprentissages et l’accès aux services. Le travail s’appuie sur des enquêtes auprès des paysans et des acteurs du conseil. Les résultats montrent la dominance du conseil technique fourni par un projet dédié à la promotion des SCV, la volonté mais aussi difficulté à promouvoir un conseil qui aborde la complexité de l’exploitation en interaction avec les changements techniques proposés. Les résultats interrogent la méthode de conseil mobilisée pour atteindre les objectifs mais aussi la capacité des conseillers à développer un conseil co-construit. Ils montrent également la prééminence des fournisseurs de conseil et du projet dans les orientations du conseil et la faible capacité des paysans à influer sur les choix qui sont faits. Ils interrogent la durabilité du dispositif de conseil dans un contexte de financement du conseil par l’aide extérieure.

Mots-clés : Agriculture de conservation, Lac Alaotra
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