ETAT DE LA DIFFUSION DE LA RIZICULTURE PLUVIALE ET DES VARIETES DE RIZ PLUVIAL DANS LA REGION DES HAUTES TERRES DU VAKINANKARATRA EN 2011-2012

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En dehors de l'Asie, Madagascar est l'une des plus anciennes régions de riziculture. Les systèmes de culture de riz aquatique y sont bien développés. La culture du riz s'observe dans tous les districts du pays. Le riz est l'aliment de base des Malgaches (FAO AIR, 2004). La consommation moyenne annuelle de riz par individu se situe entre 118 kg en milieu urbain et 138 kg en milieu rural (UPDR/FAO, 2001). De nombreuses familles consomment du riz trois fois par jour (INSTAT, 2001). Entre 1999 et 2003, le taux de croissance moyen annuel de la production de paddy a été seulement de 1,2% tandis que celui de la population a été de 2,8%. La demande croissante en riz (fig 01) et l'augmentation de la pression foncière sur les terres inondées (INSTAT, 1960-2003&PDR VAKINANKARATRA 2006) conduisent au développement d'une riziculture pluviale sur les collines (PAEP, 1999/AQUASTAT, 2005).

Mots-clés : Riziculture pluviale, riz pluvial

Diagnostic agronomique de la production de riz pluvial sur les hautes terres Malgaches: cas du fokontany d'ANTSAPANIMAHAZO

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RESUME: L’URP SCRiD cherche toujours à améliorer la riziculture pluviale sur les Hautes Terres malgaches. Un diagnostic en milieu paysan est l’un des outils nécessaires pour mieux orienter leurs recherches Notre étude s’agit surtout à identifier les facteurs limitants de la production de riz pluvial. La zone d’intervention est le fokontany d’Antsampanimahazo, dans la région du Vakinankaratra. Il est impératif d’avoir des connaissances théoriques afin de bien mener les études et surtout de pouvoir vérifier les hypothèses posées à l’avance qui sont la fertilité, les attaques des ravageurs et les effets des adventices. Afin de bien vérifier les hypothèses qui ont été posées,des enquêtes et sur des les familles échantillonnées ont été effectuées et La collaboration avec les responsables de la TAFA nous a aussi beaucoup rendu service en nous permettant de rencontrer ces familles avec lesquelles il est possible de travailler. La mise en place des placettes sur la parcelle marque le début de toutes les observations, que ce soit sur le taux d’enherbement, l’état sanitaire de la parcelle, les attaques d’insectes ou d’oiseaux et des autres prédateurs. Un suivi des itinéraires techniques a aussi été effectué tout au long du cycle : du début de la campagne lors du labour jusqu’à la récolte, en passant par toutes les autres interventions telles que apport d’engrais et sarclages. Pour avoir plus de précision sur les parcelles, une étude physicochimique de quelques parcelles échantillonnées a été faite à partir des échantillons de sol qui sont analysés dans les laboratoires. Elle servira surtout à appuyer les résultats sur la fertilité des sols. Des pluviomètres ont été installés sur le terroir pour l’obtention des données météorologiques. A partir de tous ces suivis et de toutes ces analyses, nous avons identifié plusieurs facteurs qui influent la faiblesse du rendement du riz pluvial comme le déficit hydrique incluant la faible rétention en eau des sols et la pauvreté du sol en éléments nutritifs, Les variétés présentent aussi une grande variabilité sur tous les facteurs qui peuvent influencer le rendement comme les attaques des ravageurs, les effets de la fertilisation, la tolérance à l’enherbement, les dates de semis et floraison, la nutrition azotée.

Mots-clés : Riz, Nutrition azottée, Riziculture pluviale

DIAGNOSTIC DES FACTEURS LIMITANTS DE LA CULTURE DU RIZ PLUVIAL EN MILIEU PAYSAN AUTOUR D'ANDRANOMANELATRA

 Mémoire | |     

Dans le but de mieux développer et améliorer la riziculture pluviale dans les Hautes Terres malgaches, nous avons réalisé des suivis auprès des paysans autour d’Andranomanelatra. Notre étude vise à identifier les facteurs limitants du rendement de cette culture. La connaissance des bases théoriques de la riziculture pluviale – résultats de la révision bibliographique – nous sert de références utiles pour l’analyse des pratiques paysannes. Ensuite, une synthèse bibliographique accompagnée des enquêtes nous a permis de faire une analyse de la situation actuelle de la zone d’étude pour déduire la place du riz pluvial dans l’écosystème et dans l’économie des exploitations. Pour la mise en marche de notre étude sur terrain, notre démarche consiste à faire des enquêtes auprès de paysans riziculteurs et des suivis de parcelles. De plus, nous avons tenu compte des facteurs physiques de production en faisant une analyse du sol et en collectant les données météorologiques auprès de la station de l’URP SCRID à Andranomanelatra. Enfin, notre intervention s’est terminée par une prise d’échantillon pour l’élaboration du rendement. Les paysans de la région s’intéresse au riz pluvial qui leur procure un supplément de produit mais en cas de chevauchement des travaux, c’est la riziculture de submersion qu’ils priorisent. En se basant sur les données recueillies sur les facteurs physiques et les résultats de suivi des pratiques culturales, nous avons identifié plusieurs facteurs qui influent la faiblesse du rendement du riz pluvial: - A propos de facteurs physiques, la pauvreté du sol et le déficit hydrique constituent des problèmes majeurs. - Durant les suivis, l’absence ou retard de sarclage et l’inexistence des protections phytosanitaire ont favorisé l’attaque de différents ennemis de la culture, en particulier les mauvaises herbes et les insectes terricoles.

Mots-clés : Les Hautes Terres , Riziculture pluviale

Méthode d’évaluation de la densité de longueur racinaire à partir d’observation de point d’impact sur un profil racinaire.

 Rapport d'étude | |     

Etudier les interactions des organes aériens et souterrains d’un peuplement de riz pluvial permet d’avoir une vue intégrée du fonctionnement de la plante. Modéliser son unité d’approvisionnement de matières premières eau et éléments nutritifs est une approche plus qu’essentielle, avec son unité de transformation par la photosynthèse, pour prévoir et améliorer sa production. L’objectif des études sur le riz pluvial demeure ainsi l’augmentation de sa productivité, afin de répondre au besoin de consommation de l’humanité qui ne cesse d’augmenter. Notre étude concerne la modélisation du fonctionnement du système racinaire du riz pluvial à partir des paramètres physiques de l’enracinement tel que la biomasse racinaire, la densité de longueur racinaire, le diamètre moyen des racines et le taux d’exploration racinaire du sol pour les macro éléments. L’approche adoptée est la caractérisation de l’architecture racinaire par la méthode de cartographie, et l’adaptation du modèle de maïs développé par Chopart et Siband, sur la variété du riz pluvial F161 par des mesures de prélèvement du système sol-racine. L’expérimentation a été menée sur le site d’expérimentation de l’URP SCRiD à Antsirabe (Madagascar), pour qui le riz pluvial constitue la principale culture d’étude. Un seul prélèvement a été fait au stade fin floraison à 130 jours après semis, sur deux systèmes de gestion du sol : système conventionnel labouré et système agroécologique sous couverture végétale en semi-direct. A ce stade le développement racinaire est à son maximum. En comparaison des données obtenues en 1998 et en 1999, en Cote d’ivoire sur le riz pluvial, nous avons pu définir un coefficient de passage identique des nombres d’impacts racinaires vers la longueur racinaire. Par contre nous n’avons pas pu vérifier la variabilité du coefficient expérimental CE en fonction de l’age de la plante car nous n’avons fait q’un prélèvement ponctuel. Il est donc retenu pour notre étude un coefficient de correction qui est une fonction linéaire de la position (DP) du point d’observation à la base de la plante. L’application du modèle est ensuite faite pour définir les paramètres d’enracinement. Les résultats obtenus n’ont pas encore pu exprimer l’effet du mode de gestion du sol sur le système racinaire du sol, les systèmes étant encore mis en place récemment. En fonction du niveau de fumure, la meilleure réponse du peuplement cultivé sur l’importance de la densité de longueur racinaire est obtenue sur le système R3SCV. Le niveau de fumure ne présente pas par contre une influence sur l’évolution du front racinaire certainement plus variable avec le régime hydrique de la culture. Le système racinaire du riz pluvial F161 présente donc une bonne plasticité d’adaptation aux conditions hydrique et édaphique du système de culture. Des études supplémentaires doivent cependant être conduites pour valider les formules obtenues et suivre la dynamique de l’enracinement. Les paramètres d’enracinement devraient être plus conséquents à chaque stade physiologique de la plante et en fonction de la fertilisation et du mode de gestion du sol de la riziculture pluviale, effet qu’on n'a pas pu vérifier avec une observation ponctuelle.

Mots-clés : Riziculture pluviale, Système racinaire, systèmes de culture

Influence des conditions pédoclimatiques et de l’itinéraire cultural sur la phase végétative et l’élaboration du rendement de variétés de riz pluvial d’altitude : Recherche d’adaptations spécifiques

 Mémoire | |     

Pour que la progression de la production arrive à suivre la croissance démographique, l’extension de la riziculture sur les versants de tanety malgré leur basse fertilité s’impose. Cependant le problème d’érosion et de formation de ravins et de lavaka devient plus qu’un fléau national.

Mots-clés : Riziculture pluviale, composantes du rendement et stratégie variétale., Essai variétal

LE DEVELOPPEMENT DE LA RIZICULTURE PLUVIALE ET AQUATIQUE D'ALTITUDE A MADAGASCAR FOFIFA/CIRAD

 Document de travail | |     

De 1984 à 1996, la Communauté Européenne a octroyé au Centre National de Recherche Appliquée pour le Développement Rural (FOFIFA) associé au CIRAD-CA un financement en trois phases pour réaliser un programme de recherche en agronomie en vue de répondre aux contraintes du développement de la riziculture d'altitude à Madagascar. Ce rapport a pour objet de rappeler les enjeux, les activités conduites et les principaux résultats obtenus dans le but de présenter la nécessité de valoriser ces acquis au niveau du développement.

Mots-clés : Riz, Riziculture pluviale

Le programme riz d'altitude à Madagascar

 Document de travail | |     

Près de 1.000 variétés, dont 550 locales et plus de 400 introduites de pays pratiquant la riziculture en zone froide ou en altitude, ont été testées à la station de Vinaninony (1875 m) depuis le démarrage du programme. Elles ont permis la constitution d'une collection de travail regroupant les 95meilleures d'entre elles. A noter que quatre variétés étrangères seulement figurent dans cette collection, ce qui montre bien la très grande sélectivité du milieu. Par ailleurs, 111 croisements simples ont été réalisés. Leur descendance est en cours d'étude. Les plus avancés d'entre eux sont en F5, dont en fin de stabilisation. Certaines lignées parmi les plus homogènes, sont déjà placées en essai de comportement en station et en milieu paysan. Enfin, une sélection récurrente a été mise en oeuvre au cours de la contre-saison 1988 à la station côtière de l'Ivoloina à partir d'un mâle stérile de type Japonica introduit du Brésil et de 13 variétés fondatrices sélectionnées dans la collection de travail pour leur performance et leur adaptation au milieu. Au rythme de deux cycles culturaux par an, cette sélection récurrente sera exploitable dans la région de Vinaninony au cours de la campagne 91/92. A l'issue de 4 années d'expérimentation, plusieurs variétés ont été proposées à la vulgarisation, notamment : . IRAM 10 (2067), KALILA (473), LATSIDAHY pour les zones de moyenne altitude, comme Antsirabe (1500 m) . LATSIDAHY, LATSIBAVY, pour les zones de haute altitude, comme Vinaninony(1875 m).

Mots-clés : Riz, Riziculture pluviale

Mission à Madagascar-Document de travail Mars 1990

 Document de travail | |     

Les opérations et actions de recherche conduites à Madagascar sont un exemple de pluridisciplinarité effective qui mérite d'être souligné: programme PP!' amélioration de la riziculture d'altitude, ferme Kobama (LRI, DSA, IRAT, FOFIFA. SATEC, responsables et collaborateurs malgaches des divers programmes). Le présent rapport est un document de travail : - - il résume les faits expérimentaux les plus notables; - il fait des propositions (aménageables à la guise des utilisateurs) pour progresser dans chaque situation; - chacun y trouvera des éléments concrets et espérons-le utiles à la poursuite de son programme

Mots-clés : Semis Direct, Riziculture pluviale

Amélioration Variétale pour le développement de la riziculture aquatique et pluviale en zones tropicales d'altitude Rapport analytique 1984/1987

 Document de travail | |     

La répartition de la riziculture à Madagascar montre une concentration sur les Hauts-Plateaux par rapport aux régions périphériques (carte 1). Les Hautes Terres Centrales sont devenues un foyer rizicole important, surpassant par leur production toutes les autre régions, et notamment les zones côtières où les conditions naturelles représentent pourtant un milieu écologique plus favorable. La superposition des cartes de distribution des surfaces rizicoles et de densité de la population (carte 2) montre clairement l'interaction ces deux facteurs. Délaissant les régions côtières pour des raisons essentiellement d'ordre sanitaire (paludisme), les Merina et Betsileo ont conduis les Hauts-Plateaux et l'exploitation des fonds de vallée remonte à des temps très ancien.

Mots-clés : Riz, Riziculture pluviale

Amélioration variétale pour le développement de la riziculture pluviale, et aquatique en zones tropicales d'altitude

 Document de projet | |     

Ce rapport semestriel est le sixième et le dernier de ce , projet. Il fait état des travaux réalisés au cours, de la campagne 1986/87 et des résultats obtenus. Il est présenté en deux parties: I'une traitant des résultats obtenus , dans le domaine variétal et l'autre en agro-physiologie.

Mots-clés : Riz, Riziculture pluviale
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