Etude des bases génétique de l'efficience de l'utilisation de l'azote de riz pluvial

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La riziculture pluviale prend une place importante dans les exploitations agricoles Malagasy, en particulier sur les « tanety » des Hautes terres et du Moyen Ouest. Pourtant, les sols de « tanety » sont souvent très peu fertiles, notamment, en azote, qui est un facteur limitant du rendement des céréales comme le riz. De plus, les riziculteurs n’ont pas les moyens d’apporter des engrais chimiques et les rendements restent très faibles. L’enjeu de l’amélioration de l’efficience de l’utilisation de l’azote (NUE) est donc crucial dans ce contexte d’agriculture de subsistance ayant très peu recours aux engrais chimiques. La création de variétés pour ces systèmes à bas niveau d’intrants doit être envisagée. L’objectif global de cette étude est donc de contribuer à une meilleure compréhension du déterminisme génétique du NUE du riz pluvial et de l’élaboration du rendement en grains en fonction de la nutrition azotée. Pour ce faire, deux expérimentations ont été menées à Ivory, dans le Moyen Ouest de Madagasc

Mots-clés : génétique de l'association, efficience de l'utilisation de l'azote, Riziculture pluviale

Etude de cas : Riz pluvial d’altitude

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La région Vakinankaratra qui constitue le périmètre géographique de l’étude d’impact est située sur les Hautes Terres de Madagascar. Elle est densément peuplée et ses agriculteurs cultivent traditionnellement du riz irrigué. La pression foncière est forte et les possibilités d’aménagement de nouvelles rizières sont faibles. Les rizières héritées et partagées depuis des générations deviennent de plus en plus exigües. La raréfaction des ressources productives et l’insécurité alimentaire entrainent une emprise de plus en plus forte de l’agriculture sur les terres de Tanety (terres de montagne non inondées). Dans ce contexte d’agriculture de subsistance, le riz est au centre des objectifs de production. Pour répondre à la demande croissante de riz, le FOFIFA et le CIRAD se sont associés au cours des années 80 pour créer les variétés de riz pluvial adaptées aux conditions d’altitude (au-dessus de 1300 m). Une vingtaine de variétés ont été créées et diffusées depuis le milieu des années 1990 qui ont permis

Mots-clés : Riziculture pluviale

ETAT DES LIEUX ET EVALUATION DE L’IMPACT D’UNE INNOVATION ISSUE DE LA RECHERCHE. ETUDE DE CAS : LE RIZ PLUVIAL D’ALTITUDE DANS LES DISTRICTS DE SOAVINANDRIANA ET D’AMBOSITRA

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Le programme « Riz Pluvial d’Altitude » a été initié dans la région de Vakinankaratra depuis 1984 afin de créer et de sélectionner des variétés de riz pluvial adaptées aux conditions d’altitude. Ces variétés se diffusent actuellement dans toutes les hautes terres malgaches. Ce travail vise à effectuer un état des lieux de la diffusion de la riziculture pluviale et d’évaluer ces impacts dans les zones de haute altitude dépassant 1300 m, plus particulièrement dans les districts de Soavinandriana et d’Ambositra. Des enquêtes auprès des exploitants, des personnes ressources dans les villages et des réunions villageoises ont été réalisées pour atteindre ces objectifs. Pour le district de Soavinandriana, la riziculture pluviale tient une place importante dans les exploitations. Le taux d’adoption de cette culture atteint 95,7% des personnes enquêtées avec une surface moyenne par exploitation égale à 51,1 ares. Les variétés d’altitude sont majoritairement utilisées avec une forte proportion de la variété Ch

Mots-clés : diffusion, Les Hautes Terres , Riziculture pluviale

ETAT DE LA DIFFUSION ET LES PRATIQUES DE LA RIZICULTURE PLUVIALE, LES CHOIX DES VARIETES DE RIZ PLUVIAL PAR LES PAYSANS ET L’IMPACT DE LA PYRICULARIOSE DANS LE MOYEN –OUEST DU VAKINANKARATRA

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Madagascar, le riz est l’aliment essentiel des malagasy. De ce fait, la plupart des Malagasy cultivent le riz et sont des agriculteurs. Nous présentons dans ce rapport les résultats d’une enquête menée auprès des paysans du Moyen Ouest de Vakinankaratra concernant la diffusion et la pratique de riz pluvial, les variétés utilisées par les paysans et l’impact de la pyriculariose.89% des agriculteurs dans le Moyen-Ouest pratiquent la riziculture pluviale sur 23 % de la surface totale qu’ils cultivent. En moyenne chaque exploitation cultivait du riz irrigué sur 100 ares et du riz pluvial sur 54 ares. 18 variétés différentes de riz pluvial ont été identifiées dans le Moyen Ouest au cours de cette enquête. Les variétés Rajean louis et IAC25 et sont les plus utilisées par les paysans dans la zone d’étude (27% et 26% d’utilisateurs respectivement).La nouvelle variété Nerica 4 tient aussi une place importante (17% d’utilisateurs).Rajean louis et Nerica 4 sont des variétés tolérantes au striga et appréciées pour cette raison par les paysans. 64% des paysans enquêtés ont déclaré ne pas connaître la pyriculariose. Sur les 20 parcelles visitées, la sévérité moyenne de la pyriculariose sur la panicule est inférieure à 10%. Cette étude nous a permis de mieux connaître l’importance de la riziculture pluviale dans le Moyen Ouest de Vakinankaratra

Mots-clés : pyriculariose, Vakinankaratra., Riziculture pluviale

ETAT DE LA DIFFUSION DE LA RIZICULTURE PLUVIALE ET DES VARIETES DE RIZ PLUVIAL DANS LA REGION DES HAUTES TERRES DU VAKINANKARATRA EN 2011-2012

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En dehors de l'Asie, Madagascar est l'une des plus anciennes régions de riziculture. Les systèmes de culture de riz aquatique y sont bien développés. La culture du riz s'observe dans tous les districts du pays. Le riz est l'aliment de base des Malgaches (FAO AIR, 2004). La consommation moyenne annuelle de riz par individu se situe entre 118 kg en milieu urbain et 138 kg en milieu rural (UPDR/FAO, 2001). De nombreuses familles consomment du riz trois fois par jour (INSTAT, 2001). Entre 1999 et 2003, le taux de croissance moyen annuel de la production de paddy a été seulement de 1,2% tandis que celui de la population a été de 2,8%. La demande croissante en riz (fig 01) et l'augmentation de la pression foncière sur les terres inondées (INSTAT, 1960-2003&PDR VAKINANKARATRA 2006) conduisent au développement d'une riziculture pluviale sur les collines (PAEP, 1999/AQUASTAT, 2005).

Mots-clés : riz pluvial, Riziculture pluviale

Amélioration génétique du riz pluvial Hautes Terres Moyen Ouest Sud Est

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Le programme de sélection de l’URP SCRID est maintenant en place à la fois pour les Hauts Plateaux et pour le moyen Ouest et/ou Lac Alaotra. Il espère s’inscrire dans la durée et produire chaque année de nouvelles lignées créées localement pour les différents partenaires intéressés. Ce programme trie chaque année environ 50 000 plantes F2 par an sur les Hautes terres et 25000 dans le Moyen Ouest issues d’une trentaine de croisements bi-parentaux réalisés tous les ans dans les serres du FOFIFA à Antsirabe. Depuis l’année dernière de nouvelles lignées issues des nouveaux croisements «SCRID», relancés en 2003 après une interruption de 8 ans, arrivent en fin de sélection pour les Hauts Plateaux. Pour le moyen Ouest le programme est plus récent. Début 2006, nous avons commencé à mettre en œuvre la sélection généalogique à Ivory par duplication du matériel des Hautes Terres. Depuis cette année le programme Moyen Ouest est complet. Il commence dès le stade F2 avec des croisements spécifiquement réalisés

Mots-clés : Riziculture pluviale

Amélioration génétique du riz pluvial Hauts Plateaux Moyen Ouest Sud Est (GSDM)

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Les objectifs et les efforts du programme étaient concentrés sur l’adaptation du riz pluvial à la zone écologique des hauts plateaux de Madagascar et se poursuivront dans cette direction (trois sites autour d’Antsirabe 1500-1850m). Mais nous avons entrepris depuis 2006 de développer un programme spécifique d’amélioration génétique pour la zone écologique du Moyen Ouest (site d’Ivory= 900 m d’altitude) dont les résultats futurs escomptés devraient être intéressants aussi pour la région du Lac Alaotra. Par ailleurs, pour répondre à une demande de variétés dans le sud-est de Madagascar et sur financement du GSDM, un site d’évaluation variétal a été installé à Ankepaka (Manakara) en 2007 prenant en compte deux situations: Les bas fonds drainés et les tanety.

Mots-clés : riz pluvial, Riziculture pluviale

Sélection du riz pluvial à Madagascar pour la résistance à la pyriculariose : Magnaporthe grisea (Heb.)

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Sélection du riz pluvial à Madagascar pour la résistance à la pyriculariose : Magnaporthe grisea (Heb.) La riziculture, principale production agricole à Madagascar doit faire face à une pression démographique et foncière grandissante. Cela a entraîné sur les hauts plateaux de l'île la culture du riz en condition pluviale, mais cette méthode de production est fortement contrainte par de fréquentes et importantes épidémie de pyriculariose causée par le champignon : Magnaporthe grisea. Les résistances acquises dans les programmes de sélection précédents ont été contournées par le pathogène. Le programme de sélection a été relancé dans le but d'introduire de nouvelles sources génétiques de résistance et ainsi de pérenniser la culture du riz pluvial. Des tests d'inoculations contrôlés en serre ainsi que des tests de résistance au champ ont été réalisés, afin de caractériser la résistance de variétés récemment introduites et également de variétés en fin de sélection. En parallèle certaines variétés prése

Mots-clés : pyriculariose, Riziculture pluviale

Diagnostic agronomique de la production de riz pluvial sur les hautes terres Malgaches: cas du fokontany d'ANTSAPANIMAHAZO

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RESUME: L’URP SCRiD cherche toujours à améliorer la riziculture pluviale sur les Hautes Terres malgaches. Un diagnostic en milieu paysan est l’un des outils nécessaires pour mieux orienter leurs recherches Notre étude s’agit surtout à identifier les facteurs limitants de la production de riz pluvial. La zone d’intervention est le fokontany d’Antsampanimahazo, dans la région du Vakinankaratra. Il est impératif d’avoir des connaissances théoriques afin de bien mener les études et surtout de pouvoir vérifier les hypothèses posées à l’avance qui sont la fertilité, les attaques des ravageurs et les effets des adventices. Afin de bien vérifier les hypothèses qui ont été posées,des enquêtes et sur des les familles échantillonnées ont été effectuées et La collaboration avec les responsables de la TAFA nous a aussi beaucoup rendu service en nous permettant de rencontrer ces familles avec lesquelles il est possible de travailler. La mise en place des placettes sur la parcelle marque le début de toutes les observations, que ce soit sur le taux d’enherbement, l’état sanitaire de la parcelle, les attaques d’insectes ou d’oiseaux et des autres prédateurs. Un suivi des itinéraires techniques a aussi été effectué tout au long du cycle : du début de la campagne lors du labour jusqu’à la récolte, en passant par toutes les autres interventions telles que apport d’engrais et sarclages. Pour avoir plus de précision sur les parcelles, une étude physicochimique de quelques parcelles échantillonnées a été faite à partir des échantillons de sol qui sont analysés dans les laboratoires. Elle servira surtout à appuyer les résultats sur la fertilité des sols. Des pluviomètres ont été installés sur le terroir pour l’obtention des données météorologiques. A partir de tous ces suivis et de toutes ces analyses, nous avons identifié plusieurs facteurs qui influent la faiblesse du rendement du riz pluvial comme le déficit hydrique incluant la faible rétention en eau des sols et la pauvreté du sol en éléments nutritifs, Les variétés présentent aussi une grande variabilité sur tous les facteurs qui peuvent influencer le rendement comme les attaques des ravageurs, les effets de la fertilisation, la tolérance à l’enherbement, les dates de semis et floraison, la nutrition azotée.

Mots-clés : Nutrition azottée, Riz, Riziculture pluviale

Méthode d’évaluation de la densité de longueur racinaire à partir d’observation de point d’impact sur un profil racinaire.

 Rapport d'étude | |     

Etudier les interactions des organes aériens et souterrains d’un peuplement de riz pluvial permet d’avoir une vue intégrée du fonctionnement de la plante. Modéliser son unité d’approvisionnement de matières premières eau et éléments nutritifs est une approche plus qu’essentielle, avec son unité de transformation par la photosynthèse, pour prévoir et améliorer sa production. L’objectif des études sur le riz pluvial demeure ainsi l’augmentation de sa productivité, afin de répondre au besoin de consommation de l’humanité qui ne cesse d’augmenter. Notre étude concerne la modélisation du fonctionnement du système racinaire du riz pluvial à partir des paramètres physiques de l’enracinement tel que la biomasse racinaire, la densité de longueur racinaire, le diamètre moyen des racines et le taux d’exploration racinaire du sol pour les macro éléments. L’approche adoptée est la caractérisation de l’architecture racinaire par la méthode de cartographie, et l’adaptation du modèle de maïs développé par Chopart et Siband, sur la variété du riz pluvial F161 par des mesures de prélèvement du système sol-racine. L’expérimentation a été menée sur le site d’expérimentation de l’URP SCRiD à Antsirabe (Madagascar), pour qui le riz pluvial constitue la principale culture d’étude. Un seul prélèvement a été fait au stade fin floraison à 130 jours après semis, sur deux systèmes de gestion du sol : système conventionnel labouré et système agroécologique sous couverture végétale en semi-direct. A ce stade le développement racinaire est à son maximum. En comparaison des données obtenues en 1998 et en 1999, en Cote d’ivoire sur le riz pluvial, nous avons pu définir un coefficient de passage identique des nombres d’impacts racinaires vers la longueur racinaire. Par contre nous n’avons pas pu vérifier la variabilité du coefficient expérimental CE en fonction de l’age de la plante car nous n’avons fait q’un prélèvement ponctuel. Il est donc retenu pour notre étude un coefficient de correction qui est une fonction linéaire de la position (DP) du point d’observation à la base de la plante. L’application du modèle est ensuite faite pour définir les paramètres d’enracinement. Les résultats obtenus n’ont pas encore pu exprimer l’effet du mode de gestion du sol sur le système racinaire du sol, les systèmes étant encore mis en place récemment. En fonction du niveau de fumure, la meilleure réponse du peuplement cultivé sur l’importance de la densité de longueur racinaire est obtenue sur le système R3SCV. Le niveau de fumure ne présente pas par contre une influence sur l’évolution du front racinaire certainement plus variable avec le régime hydrique de la culture. Le système racinaire du riz pluvial F161 présente donc une bonne plasticité d’adaptation aux conditions hydrique et édaphique du système de culture. Des études supplémentaires doivent cependant être conduites pour valider les formules obtenues et suivre la dynamique de l’enracinement. Les paramètres d’enracinement devraient être plus conséquents à chaque stade physiologique de la plante et en fonction de la fertilisation et du mode de gestion du sol de la riziculture pluviale, effet qu’on n'a pas pu vérifier avec une observation ponctuelle.

Mots-clés : Système racinaire, systèmes de culture, Riziculture pluviale
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