ETUDE DE L'IMPACT DE LA FERTILISATION AZOTEE ET DU SYSTEME DE CULTURE SUR LA PYRICULARIOSE DU RIZ PLUVIAL

 rapport de stage | |     

La pyriculariose, maladie fongique du riz (Oryza sativa) causée par Magnaporthe oryzae pouvant entrainer des pertes allant jusqu'à 100% des récoltes, est un problème majeur dans tous les pays qui cultivent cette céréale. A Madagascar, la lutte contre la pyriculariose fait l'objet de nombreux projets de recherche, notamment dans la région des Hautes Terres, la plus anthropisée du pays. Dans une optique de mise en place de nouveaux modèles d'agriculture durable dits agroécologiques, permettant de stabiliser les rendements agricoles tout en prenant en compte les dégâts des bio-agresseurs, le projet GARP (Gestion Agronomique de la Résistance du riz à la Pyriculariose) a été initié par le CIRAD en 2009 en France, au Brésil, en Bolivie et à Madagascar. Le but de ce projet est d'identifier les mécanismes mis en jeu dans l'interaction entre la résistance de la plante à la pyriculariose et les pratiques agronomiques. La démarche consiste à mesurer l'effet de systèmes d'intensification écologique, les Semis directs sur Couvert Végétal (SCV ; Capillon et Séguy, 2002), sur la dynamique du métabolisme de l'azote et sur la résistance de la plante à ses bio-agresseurs, par comparaison avec les systèmes de culture traditionnels avec labour. Le projet se compose de trois axes :  Mesurer l'effet des systèmes de culture sur la pyriculariose (expérimentation agronomique comparant des SCV avec des systèmes traditionnels)  Etudier les relations entre nutrition azotée et sensibilité à la pyriculariose  Etudier les mécanismes d'interactions entre métabolisme de l'azote et mécanismes de défense de la plante Afin de mener à bien ces trois tâches, le projet GARP a été mis en place pour une durée de cinq campagnes successives (2009 à 2014), au cours desquelles des suivis épidémiologiques ainsi que des mesures du statut azoté des plantes, du développement du couvert végétal et de rendement ont été réalisées. Du fait de la variété de ces mesures, ce projet se caractérise par une approche transversale, du champ au laboratoire. Mon travail a consisté d'une part à participer à la campagne 2012-2013 sur les essais, en effectuant des notations au champ, et d'autre part à rendre opérationnelle la base de données initiée dans le projet afin de faire une synthèse des données collectées au cours des quatre premières années. Afin de pouvoir analyser l'ensemble des données, j'ai également travaillé en collaboration avec les statisticiens impliqués dans GARP pour tester nos hypothèses de travail. L'objectif de ce rapport est de présenter une analyse synthétique des résultats des essais menés à Madagascar dans le cadre du projet GARP. Dans un premier temps, j'exposerai les connaissances actuelles sur les interactions entre les pratiques agronomiques de culture du riz pluvial et l’épidémiologie de la pyriculariose. Cette partie aboutira à l'établissement des hypothèses de travail et à la problématique de l'étude. Je détaillerai alors la démarche expérimentale suivie lors des différents essais au champ. La troisième partie présentera les résultats statistiques des suivis, qui seront discutés.

Mots-clés : pyriculariose, Phytopathologie, Azote, Agroécologie

ANALYSE DES EFFETS DE LA SILICE DU SOL SUR LA SENSIBILITE DU RIZ PLUVIAL A LA PYRICU LARIOSE

 Mémoire | |     

La riziculture pluviale constitue en grande partie une forme de production du riz sur les Hauts Terre de Madagascar. Le nombre de pratiquant et la surface exploitée ne cessent de croître chaque année. Malgré cette évolution, le riz cultivé sur ce type d’environnement rencontre quelques problèmes phytosanitaires, à savoir la fameuse maladie cryptogamique dénommée : la pyriculariose ». Dans le cadre de la protection de cette culture contre cette épidémie, nous avons conduit une étude spécifique analysant les effets de la silice du sol sur la sensibilité du riz pluvial à la pyriculariose. De ce fait, nous avons effectué une expérimentation au champ en apportant comme source de silice : la balle de riz, la cendre de balle de riz, et le sol de Betafo; accompagnée par des suivies phytopathologiques et agronomiques et des analyses chimiques des échantillons du sol et des échantillons de la paille du riz au Laboratoire Radioisotope. Nos objectifs de recherche sont orientés vers la détermination de l’implication de la silice par son effet prophylactique dans la lutte contre cette maladie. En effet, les composantes de rendements, les taux d’infestations de la maladie et les teneurs de quelques éléments minéraux (la silice totale dans la plante et dans le sol, la silice labile dans le sol, l’azote totale dans le plante, le phosphore totale dans la plante, le pHeau et pHjtci) ont été déterminés. Nos résultats ont montré que l’apport en balle de riz et de cendre n’ont pas permis d’augmenter la teneur en silice labile du sol d’Andranomanelatra, Ces teneurs sont peut-être insuffisantes ou les produits utilisés sont très peu solubles. Et l’infestation est très modérée, même pour le témoin, ce qui rend difficile la conclusion sur les effets des apports de la silice. Et durant cette campagne la variété F152 est marquée par un faible taux d’infestations en moyenne général de 5%. Pour les trois types de rendements, l’analyse des variances (ANOVA) ne trouve aucune différence significative entre les 5 traitements.

Mots-clés : Phytopathologie

DIAGNOSTIC DE L'INCIDENCE DE LA PYRICULARIOSE DU RIZ PLUVIAL DANS LA REGION DU VAKINANKARATRA

 Mémoire | |     

L’accroissement démographique qui engendre d’immense besoin en production de riz a augmenté la pression sur la riziculture irriguée, jusque là dominante à Madagascar. Par conséquent, ce système de riziculture aquatique rencontre de graves problèmes de saturation des ses bas fonds ainsi que la dégradation de sa fertilité à cause de l’intensification et la surexploitation. Ce fait a conduit à l’expansion vers les collines, mais aussi en altitude de la riziculture qui est désormais possible grâce à la culture du riz pluvial. La riziculture pluviale permet de soutenir une production durable en complément avec les autres systèmes. Le Vakinankaratra est une des régions des Hautes Terres malgaches qui permet un développement du riz pluvial par la diversité de ses conditions pédoclimatiques. Mais elle offre également par la même occasion un terrain propice au développement de Pyricularia grisea qui est l’une des ennemies les plus redoutables de cette culture. L’URP-SCRiD, avec ses projets de recherche comme la réalisation d’une étude de «diagnostic de l’incidence de la pyriculariose du riz pluvial dans la région du Vakinankaratra » permet d’améliorer les moyens de luttes contre cette maladie. En effet, bien que des solutions efficaces aient été trouvées, leurs diffusions en milieu paysan restent à résoudre. Cette étude a apporté des éléments qui pourraient permettre justement la mise en place d’un réseau de surveillance de la pyriculariose dans cette région afin de mieux orienter et de prendre les meilleures décisions pour lutter contre la pyriculariose. Les résultats de l’étude ont conclu que cette maladie reste une menace réelle sur cette culture dans cette région.

Mots-clés : pyriculariose, Phytopathologie, riz pluvial

SEMIS DIRECT DU COTONNIER EN GRANDE CULTURE MOTORISEE

 article ACL | |     

Article de Agriculture et Développement sur les systèmes cotonniers en Semis Direct au Brésil. Evolution des systèmes de production et des itinéraires techniques de la culture mécanisée cotonnière depuis la monoculture avec travail du sol superficiel jusqu'aux rotations en Semis direct sur couvertures mortes ou vivantes. Productivités, coûts de production des divers systèmes étudiés

Mots-clés : écosystèmes cultivés, mécanisation, plante de couverture, méthodologie, TCS - Techniques culturales simplifiées, Phytopathologie, amélioration variétale, Socio-économie, Coton, scv

Plantes-Insecticides-Pyrethre-dossierDocumentaire1997

 fiches techniques/pédagogiques | |     

Pyrethre (botanique, écologie, culture et itk, maladies), recommandations, extraction des pyrethrines. Derris (botanique, écologie, culture et itk), roténones, plantes insecticides pour protection stock

Mots-clés : Climat, Plantes aromatiques et médicinales, écobuage, Pesticides, Phytopathologie, systèmes agraires

ETUDE DES PROBLEMES POSES PAR LA RIZICULTURE DE HAUTE ALTITUDE ET RECHERCHES DE SOLUTIONS INTEGREES POUR REPONDRE A CES CONTRAINTES

 Rapport d'activités | |     

Le programme "Riz d'Altitude" est conduit de façon pluridisciplinaire et concerne directement: * l'amélioration vanétale, * la phytopathologie, * et l'agronomie. De plus, afin d'assurer une meilleure adéquation des travaux de recherche avec les contraintes réelles rencontrées par les agriculteurs et les organismes de développement, des relations étroites ont été établies avec ces derniers. Cette campagne est la dernière du contrat CEE/TS3. Elle se caractérise par une évolution tant sur le plan des programmes de recherche qu'au niveau des relations avec nos partenaires. Il s'agit en effet, d'une part, de valoriser au mieux l'ensemble des acquis obtenus au cours des phases antérieures et, d'autre part, de préparer "l'après STD3". Pour ce faire un certain nombre d'activités spécifiques ont été conduites et sont présentées dans la partie suivante après un descriptif général du programme. Enfin, un séminaire international a été organisé du 29 mars au 5 avril 1996. Il a regroupé tous les intervenants du projet.

Mots-clés : Phytopathologie, amélioration variétale, Agriculture générale

Essais de méthodes de luttes contre Armillaria sp et Rosellinia sp responsables des pourridies du Géranium rosat Pelargonium x asperum à la Réunion

 Mémoire | |     

Essais de méthodes de luttes contre Armillaria sp et Rosellinia sp responsables des pourridies du Géranium rosat Pelargonium x asperum à la Réunion : symptômes des pourridies sur géranium rosat (isolement des champignons et production de l'inoculum); méthodes de lutte expérimentées, chimique et biologique et résultats obtenus

Mots-clés : Plantes aromatiques et médicinales, Pesticides, Phytopathologie

Caractérisation, pathogénie et épidémiologie de Pseudomonas fuscovaginae, agent de la pourriture brune des gaines du riz (Oryza sativa)

 thèse | |     

La riziculture distribuée du 45° de latitude nord au 35° de latitude sud représente une culture de première importance dans l’agriculture mondiale. Le riz qui représente 25% de la production céréalière mondiale est la nourriture de base de près de 50% de la population mondiale (FAO, 1993). Le riz est une plante monocotylédone de la famille des Poacées, de la tribu des Oryzées, du genre Oryza L.. L’espèce Oryza sativa,la plus cultivée, est divisée en 2 sous-espèces adaptées à différents environnements climatiques: la sous-espèce indicadans les zones tropicales et la sous-espèce japonica dans les zones tempérées et tropicales d’altitude (Second, 1986). Dans cette dernière sous-espèce on distingue aussi un sous-groupe javanica présent dans les zones de climat tropical. Le cycle de développement du riz présente des caractéristiques comparables à celles des principales céréales cultivées : blé, orge (figure 1 ; Barbier, 1994). La période végétative (germination, levée, tallage) est dépendante de la température pour l’apparition des feuilles et des talles. La structure et le développement du tallage est synchrone avec l’apparition des feuilles (figure 2) : 3 phyllochrones séparent l’apparition de la première feuille de la première talle d’un même brin (brin maître, talles primaire ou secondaire), un phyllochrone sépare ensuite l’apparition des autres talles de ce brin. Le nombre de talles émises durant la période végétative résulte de la combinaison de facteurs agronomique (densité de plantes, nutrition azotée) et de facteurs du milieu (oxygénation du sol, conditions climatiques). Le passage de la phase végétative à la phase reproductrice (montaison, gonflement, épiaison, exertion totale) dépend de la température et de la longueur du jour (Tsunoda, 1984). Les deux sous-espèces Indica et japonica diffèrent quant à l’importance de ces deux facteurs : les variétés Indica traditionnelles sont fortement dépendantes de la photopériode alors que les variétés Japonica dépendent de la somme des degré-jours. La riziculture pratiquée dans les zones tropicales d’altitude et tempérées est principalement limitée par la température (Satake, 1976 ; Tsunoda, 1984). Cette contrainte majeure représentée par les basses températures en début et fin de cycle induit un rallongement du cycle végétatif (zéro de croissance de 13°C ; Barbier, 1994) ainsi qu’une stérilité des épillets (entre 15°C et 20°C ; Satake, 1976). En Asie du Sud et du Sud-Est, 7 millions d’hectares sont touchés par ce problème (Shahi & Kush, 1986). A Madagascar, 50% de la production locale de riz est issue d’une riziculture pratiquée entre 1000 mètres et 2000 mètres d’altitude, représentant 600 000 hectares (Chabanne & Rollin, 1990). La température journalière moyenne à 1600 mètres d’altitude est de 12°C en Août, le mois le plus froid, et de 20°C en Janvier-Février (Chabanne & Rollin, 1990). L’étude des variations des températures en fonction de l’altitude met en évidence une diminution de 0,5°C par 100 mètres de dénivelé. Cette forte contrainte due à la température ne permet de pratiquer qu’une seule culture par an d’octobre à mai. Les variétés traditionnellement cultivées dans cette région des hauts plateaux de Madagascar se divisent en deux grands groupes : les Rojo (Rojofotsy, Rojomena) cultivées entre 700 à 1500 mètres et les Latsika (Latsidahy, Latsibavy, Latsika, Tokambana) cultivées au-dessus de 1500 mètres (Déchanet e t al.,1990). Des études génétiques de ces deux groupes à l’aide de marqueurs isozymiques (Rabary e t a l.,1989) ont mis en évidence que les Latsika font partie de la sous- espèce japónica alors que les Rojo sont classées dans un groupe enzymatique typique de Madagascar intermédiaire entre les sous-espèces indica et japónica, mais plus proche des indica (divergence nucléotidique de 12%) que des japónica(divergence nucléotidique de 40%). L’appartenance des Latsika à la sous-espèce japónica des riz des zones tempérées permet d’expliquer leur présence en haute altitude à Madagascar. La seconde contrainte limitant le développement de la riziculture en altitude à Madagascar est d’ordre phytopathologique et est représentée par P s e u d o m o n a s fuscovaginae ,agent de la pourriture brune des gaines.

Mots-clés : Phytopathologie

Rapport général d activités-Bilan 1988-1989_Programme 1990

 Rapport d'activités | |     

Faire adopter aux planteurs une stratégie de lutte contre l'anthracnose et la moduler en fonction de la pluviométrie donnant chaque semaine des consignes de traitement par les médias.

Mots-clés : Phytopathologie

Pseudomonas solanacearum E.F. SMITH 1896 à la Réunion- Identification de la race3- Etapes préalables à la mise au point d un test de l'agressivité des isolats

 rapport de stage | |     

Pour la première fois à l'île de La Réunion, des souches de Pseudomonas 80tanacearum E.F. Smith ont été isolées dans des champs de pomme de terre à 1 600 m d'altitude, et identifiées comme appartenant au biovar II. Les tests de croissance in vitro à températures contrôlées, l'infiltration de feuilles de tabac, et les inoculations artificielles en chambre climatique, tendent à montrer l'appartenance de ces souches à la race 3, particulièrement adaptée à la pomme de terre et à des conditions climatiques beaucoup plus fraîches que les races tropicales 1 et 2. Par ailleurs, dans le cadre du criblage variétal de tomates et aubergines pour la résistance au flétrissement bactérien (race 1), il paraissait important de pouvoir sélectionner sur leur niveau d'agressivité les souches inoculées. La mise au point d'un test de l'agressivité des isolats de Pseudomonas sotanacearum a donc été amorcée. Les premiers essais réalisés ont permis le choix d'une variété de tomate, du mode de conduite des semis et repiquages, et d'une méthode d'inoculation, susceptibles de permettre la discrimination des niveaux d'agressivité. L'efficacité de cette méthode n'a pas pu être testée dans le cadre de ce travail.

Mots-clés : Phytopathologie
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