La diffusion des innovations SCV comporte une multiplicité d’enjeux techniques, organisationnels, institutionnels,socio-culturels visant à la préservation des ressources naturelles.Elle ne peut s’organiser comme des innovations simples telles que la diffusion d’une nouvelle variété ou d’un nouvel outil de mécanisation agricole. La petite agriculture familiale en zone cotonnière se caractérise par un accès difficile. Ce volume récapitule les acquis de la Démarche gestion des terroirs et l’aménagement de l’espace pour la diffusion des SCV d’un point de vue conceptuel comme sur le contenu pratique. Cette démarche est fondée d’abord sur des principes généraux d’ensemble. Elle est ensuite déclinée à différentes échelles (nécessaires et complémentaires), pour chacun des aspects techniques, comme organisationnels.
Ce document doit servir à aider le personnel d’encadrement de la Sodecoton, de l’OPCC ou d’autres organismes à répondre aux questions que se posent les paysans sur les SCV. Il ne faut pas s’en servir en lisant tout pour faire
un cours mais il faut aller chercher dans les différents thèmes (Généralités, coton paillé, céréales associées à des plantes, haies vives, élevage) les réponses aux questions que l’on vous pose.
Ce chapitre a pour objet de présenter les différents matériels de mécanisation utilisés dans la diffusion des SCV, en insistant sur leurs forces et faiblesses, ainsi que leurs fabricants. Il dresse le récapitulatif des outils de mécanisation testés au Nord-Cameroun, et leurs conditions d’utilisation et leur efficacité.
Trois principes fondamentaux du Semis Direct:
1. Minimiser la perturbation du sol et de la litière (pas de travail mécanique du sol).
2. maintenir le sol couvert en permanence par biomasse vivante ou morte.
3. Produire et restituer au sol une forte biomasse par associations/successions d’une diversité de plantes aux fonctions multiples
Pour bénéficier rapidement des effets des pratiques SCV, il est nécessaire d’obtenir un fort différentiel “biomasse restituée au sol - biomasse perdue” dès les premières années d’entrée dans des systèmes SCV. Ce fort différentiel permet à ces systèmes de remplir leurs fonctions écosystémiques, et conduisent à une amélioration rapide des sols et à la restauration d’équilibres écologiques. Ces améliorations, dans un cercle vertueux, facilitent l’obtention d’une production importante de biomasse et permettent d’alimenter facilement la “pompe” des SCV les années suivantes. Sur des sols dégradés, l’obtention d’une forte production de biomasse les premières années passe par la restauration de la fertilité par apport d’engrais (organiques ou minéraux), écobuage et/ou utilisation de plantes de couverture capables de produire une forte biomasse sur des sols peu fertiles. Plus les sols sont dégradés, plus “l’amorce” des systèmes SCV est difficile, longue et/ou coûteuse.
Propositions concrètes pour la construction d'une agriculture durable performante et gérée au plus près de l'écologique , sur couverture végétale permanente, dans un environnement protégé en Haïti - 1ère partie
. Réorientation en année 3 du projet PAC. Ebauche résumée d'une agriculture durable à plus long terme : vers la création d'une plateforme multi institutionnelle et d'un réseau agroécologie en Haïti (1° partie).
L’avoine (Avena sativa et Avena strigosa) est une graminée (famille des Poaceae) annuelle. Avena sativa est originaire de l’Afrique du nord et du Moyen-Orient. Avena strigosa est originaire de l’ouest de la Méditérrannée (Espagne, Portugal). Il s'agit d'une espèce de climat tempéré. Plante de type C3, elle peut contenir plus de NH4+ par unité de matière sèche que des plantes en C4 comme les brachiaria ou les sorghos. Avena strigosa contient de 13 à 15% de protéines. Avena sativa est hexaploïde. Avena strigosa est la seule avoine diploïde et est largement utilisée dans les programmes de création variétale. Elle est plus rustique qu’Avena sativa, avec des graines plus petites. L’avoine a des fleurs hermaphrodites (organes males et femelles sur les mêmes fleurs), auto- pollinisées par le vent.
Encapsulation of soil organic carbon (SOC) within aggregates is one of the principal mechanisms for long-term C sequestration, macroaggregate formation and stabilization. Our objectives were to quantify the changes in aggregate size distribution, aggregate-C concentrations and stocks upon conversion of native vegetation (NV) to conventional plow-based tillage (CT), and to assess the rate of aggregation and SOC recovery with no-till (NT) under diverse biomass-C inputs. The study was conducted at both sub-tropical (Ponta Grossa – PG, State of Parana´ ) and tropical (Lucas do Rio Verde – LRV, State of Mato Grosso) sites in Brazil. The SOC content under NV was used as a baseline to evaluate the depletion rate under CT and the restoration rate under NT. A speci?c emphasis was given to the largest macroaggregate size class (8– 19 mm) because of its importance to protecting the recently deposited labile SOC. A discriminant analysis of principal components (DAPC) indicated that NV soil is modi?ed by conversion to an arable land use and that, mechanical tillage, biomass input, and their interactions drastically in?uence the distribution of aggregate-size classes, aggregation indices, and SOC distribution within aggregates. At both sites, soil aggregation indices were positively impacted by NT and associated with SOC concentration in the labile fractions (e.g., total polysaccharides (TPS), hot water extractable organic C (HWEOC), particulate organic C (POC)). At the PG site, the 8–19 mm aggregate size fraction was signi?cantly affected by land use and tillage treatments and represented 54%, 43%, and 72%, under NV, CT, and NT in 0–20 cm depth, respectively. Furthermore, the 8–19 mm size fraction stored 55%, 45%, and 71% of the total SOC stock under NV (53.8 Mg C ha-1), CT (28.5 Mg C ha-1) and NT (51.2 Mg C ha-1), respectively. At the LRV site, the 8–19 mm aggregate size fraction decreased from 50% under Cerrado NV to 35% under CT, and ranged from 33% to 51% under diverse biomass-C input under NT in 0–20 cm depth. The 8–19 mm size fraction stored 52%, 37%, and 41% of the total SOC stock across all aggregate sizes under NV (25.4 Mg C ha-1), CT (11.7 Mg C ha-1), and NT (9.9–18.1 Mg C ha-1), respectively. The difference in SOC stock among land uses is largely attributed to storage in the 8–19 mm aggregate size class, indicating that NT cropping systems rebuilt the largest macroaggregates, which are crucial for stabilization of SOC.
The high adaptability and practicality of these systems based on S. guianensis make that they are easily adopted by farmers. They represent 60 to 70 % of the CA/DMC systems extended in the middle-west of Madagascar, which disseminate rapidly (figure 2).
Manuel pratique du semis direct à Madagascar - Annexe 3 - Les Unités agronomiques pour la conception de systèmes SCV : définition, identification, utilisation
La connaissance des différentes unités agronomiques au niveau d'un terroir et leur utilisation par les agriculteurs est indispensable si l'on veut adapter les propositions de systèmes SCV aux contraintes du milieu. Ces unités agronomiques sont définies de manière à constituer des ensembles homogènes, pour lesquels les systèmes de cultures que l'on peut proposer sont identiques. Ainsi, l’origine d'un sol n’est pas vraiment discriminante (il ne s'agit pas d'unités pédologiques), mais on s’attache avant tout à prendre en compte les caractères discriminant les possibilités de culture. Dans la zone agro-écologique de moyenne altitude, avec longue saison sèche, la différenciation agronomique des sols se fait sur la base de leur niveau de fertilité, de leur compaction, et de leur régime hydrique (en saison et en contre-saison).
Based on the understanding of soil/plants/microorganisms interactions and the importance of the primary biomass production in the functioning of the soil system, OMC introduces multifunctional cover crops, growing intercropped or in sequence with the main commercial crop. The introduction of cover crops leads to better utilization of available natural resources, maximization of biomass production and higher organic restitutions to the soil system.