Rapport de mission au Niger (du 30 novembre au 11 décembre 1994)

 rapport de mission/expertise | |     

Le Niger compte aujourd’hui des aquaculteurs professionnels caractérisés par : -la conscience de pouvoir vivre uniquement de cette activité -une technicité de bon niveau. Ce noyau, à identifier avec précision et à soutenir, est le garant de l’avenir de l’aquaculture au Niger (similitude totale avec la dynamique aquacole en cours en Côte d’ivoire). Outre ces aquaculteurs, le Niger compte également parmi ses cadres quelques techniciens (développeurs, chercheurs en formation) de valeur prêts à s’engager à plein temps, au détriment d’une sécurité de fonctionnaire, dans cette activité. Ces hommes font également partie intégrante de ce noyau.

Mots-clés : Pisciculture

Rapport de mission à l’île de la Réunion 13-24 mai 1995 Programme de recherche sur le “Gueule Rouge

 rapport de mission/expertise | |     

Les objectifs de cette mission étaient : - Participation au conseil scientifique du CIRAD-EMVT de la Réunion - Participation au programme de recherche piscicole mené à la Réunion en association avec TARDA et bilan d’étape - Visite des producteurs privés installés par TARDA - Discussion sur le projet aquacole de Mayotte - Réflexion au programme de coopération régionale.

Mots-clés : Pisciculture

BILAN ORIENTATION DE LA PISCICULTURE EN AFRIQUE FRANCOPHONE SUBSAHARIENNE

 Document de travail | |     

Aujourd'hui, la pisciculture n'a pas encore atteint une dimension économi­ que viable en Afrique subsaharienne, que ce soit en termes de volume ou en termes de place de cette activité dans les systèmes de production agricole. Le tonnage produit (environ 10.000 t/an) peut paraître faible au regard de l'assistance consentie par l'aide internationale dans ce secteur, et notam­ ment depuis 20 ans (en moyenne 15 M $ US par an entre 1980 et 1990). Alors qu'en Asie la pisciculture est très ancienne, en Afrique, cette activité s'est implantée récemment (une cinquantaine d'années) dans un contexte peu propice, sur des bases fragiles et avec des objectifs mal identifiés : tech­ niques d'élevage peu performantes, production destinée à l'autoconsomma­ tion, aucun souci de rentabilité, pas d'intégration au sein des systèmes de production agricole existants. On peut donc considérer que les investissements et l'aide consentis dans ce secteur jusqu'à présent ont surtout servi à élaborer les bases (faites de succès et d'échecs) qui constituent les fondations d'une nouvelle activité. L'évolution de l'offre et de la demande en ressources vivantes d'origine aquatique laisse présager un développement pratiquement inéluctable de l'a­ quaculture dans le futur sur le continent africain. Si, durant les années 1950, la pisciculture a connu un développement specta­ culaire (nombre d'étangs total évalué à 300.000 au moment des indépendan­ ces), cette activité s'est ralentie et a régressé après 1960. Cette évolution a été heureusement contrecarrée par l'apport de l'aide in­ ternationale sous ses différentes formes, notamment de projets, dans ce do­ maine. Quatre grands types de pisciculture peuvent être identifiés : 1. pisciculture d'autoconsommation 2. pisciculture artisanale de "petite" production marchande, 3. pisciculture de type "filière", 4. pisciculture industrielle

Mots-clés : Pisciculture

BILAN ET ORIENTATION DE LA RECHERCHE EN PISCICULTURE ET PÊCHE

 Document de travail | |     

Madagascar compte actuellement 11 millions d'habitants. La disponibilité en protéines d’origine animale est de l’ordre de20 kg/tête/an dont 6 kg seulement d’origine halieutique. Si elles sont exploitées rationnellement, les ressources dulçaquicoles et marines pourraient participer à la politique d’autosuf­fisance alimentaire, les objectifs étant fixés en 1990 à25 kg/tête/an (besoins minima) et à 30 kg/tête/an en l’an 2.000. Dans le domaine de 1'élevage, dans les court et moyen terme, l’on devrait chercher à maintenir le taux de consommation de la viande à 15 kg/tête/an dans les prochaines années et à 17 kg/tê­te/an en 2.000. Le secteur halieutique pourrait contribuer à combler la différence dans les prochaines années, En 1986, la production halieutique était évaluée à 100.000 t dont 60.000 t seraient (cf. remarques du tableau 1) procurées par la pêche continentale et la pisciculture.

Mots-clés : Pisciculture

E U R K I N A FASO Etude financée par la CAISSE CENTRALE DE COOPERATION ECONOMIQUE PROJET AQUACULTURE DE BANFORA . BILAN DIAGNOSTIC . PROPOSITIONS DE RELANCE

 Document de projet | |     

Le Projet Aquaculture de Banfora, financé par la CAISSE CENTRALE DE COOPERATION ECONOMIQUE et mis en oeuvre avec 1fassistance technique de la SOMDIAA (Société d ’organisation et de management pour le développement des industries agro-alimentaires) a démarré en 1980. Il visait la production de poisson en systèmes intensifs (cages flottantes et raceways) et extensif (pêche dans le barrage de la Lobi). Compte tenu des conditions climatiques, le Projet a été réorienté en 1983 (année 3) vers une dominante de production en raceways sur le Centre de la Comoé, agrandi en conséquence. Les objectifs de production intensive étaient d ’environ 400 t de Tilapia en année 6 (de croisière). En année 4, le Projet a produit, sur la Comoé, 80 tonnes de poisson correspondant à 90% des objectifs. Les problèmes majeurs rencontrés par le Projet concernaient l’alevinage sur la Station de la Comoé, 1’alimentation des poissons (QN élevé, importation de CMV) et corrélati­vement une croissance moyenne Ces problèmes se sont considérablement accentués les années suivantes pour aboutir, fin 1986, à la fermeture complète du Projet.

Mots-clés : Pisciculture

LA PISCICULTURE : UNE COMPOSANTE DES SYSTÈMES DE PRODUCTION AGRICOLE

 Séminaire | |     

La pisciculture, qui n ’est p a s une acti­vité traditionnelle sur le continent africain,a connu un développement important avant les indépendances pour décliner, voire disparaître dans certains pays, dans les années I960. La mise au p o in t de techni­ques d'élevage, simples, fia b les et perfor­mantes, de même qu ’une meilleure intégra­tion aux autres activités économiques en général et agricoles en particulier, permet­tent aujourd'hui de considérer la piscicul­ture comme une activité rentable et suscep­tible, à terme, de contribuer à l ’approvi­sionnement en protéines animales de régions déficitaires. Le présent article s ’attache à étudier les différents niveaux auxquels la pisciculture s ’intègre aux systèmes de production agri­cole : occupation de l ’espace, valorisation de l ’eau et des sous-produits agricoles,recyclage de déchets et d ’effluents d ’éle­vage ; il décrit par ailleurs la place occu­pée par la pisciculture dans l ’emploi du temps et le revenu du paysan à partir de cas concrets.

Mots-clés : Pisciculture

BILAN DIAGNOSTIC DE LA PISCICULTURE CONTINENTALE EXTENSIVE ET SEMI-INTENSIVE

 Rapport d'étude | |     

La Côte d'ivoire a mis en oeuvre depuis une dizaine d'années un certain nombre d’opérations de développement de la pisciculture (ou aquaculture). Schématiquement,ces opérations mettent en oeuvre 2 types de pisciculture qui se distinguent parleur niveau d 'intensification : - modèle extensif et semi-intensif (structure d'élevage = étang,petite retenue) , - modèle intensif (structure d 'élevage : cage, enclos, raceway). La présente étude se propose de faire le bilan et le diagnostic des actions menées en Côte d'ivoire en matière de pisciculture extensive et semi-intensive. Compte tenu du caractère particulier et spécifique de chacune de ces actions, ce rapport en fera l'analyse successivement (aménagements agropastoraux, G.V.C. de Nambekaha, développement de la pisciculture en milieu rural) pour tenter, en conclusion, d'en dégager les principaux enseignements.

Mots-clés : Pisciculture

RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT EN PECHE ET PISCICULTURE CONTINENTALES AU SENEGAL

 rapport de mission/expertise | |     

A la demande du Département des Recherches sur les Productions Forestières et l'Hydrobiologie de l' I.S.R.A. une mission a été effectuée par la Division Pêche et Pisciculture du C.T.F.T.afin d'étudier l'opportunité pour ce Département d ’entreprendre des recherches dans le domaine hydrobiologique en eaux conti­nentales , conformément à ses attributions. La mission a consisté en des contacts avec les organismes de recherche et les agents du développement (avec visites de terrain) afin d 'évaluer les besoins de celui-ci en matière de recherche. Il ressort que la zone qui présente les potentialités piscicoles les plus importantes est la Vallée du Fleuve Sénégal où la sécheresse a gravement affecté la production halieutique (de 22 000 tonnes en moyenne avant 1970,la production a chuté à 10 000 tonnes, peut-être moins) et où la pisciculture pourrait contribuer à combler, en partie, le déficit qui en découle.

Mots-clés : Pisciculture

L'ÉLEVAGE DU TILAPIA EN AFRIQUE Données techniques sur sa pisciculture en étang

 article ACL | |     

L’investissement étang consiste essentiellement en ter­rassement dont la réalisation est possible manuellement ou au moyen d’engins mécaniques, les ouvrages étant réduits à des buses pour l’alimentation en eau et la vidange. L’étang exige bien entendu une source perma­nente d’alimentation en eau (cours d'eau permanent ou barrage de retenue) et s’intègre parfaitement au sein d’un aménagement hydro-agricole : il contribue à mieux valoriser le mètre cube d'eau en le restituant (aux dépenses d’évaporation et d'infiltration près) aux cultu­res irriguées implantées en aval.

Mots-clés : Pisciculture

PROJET DE DEVELOPPEMENT DE LA PISCICULTURE INTENSIVE DE PRODUCTION EN COTE D'IVOIRE Ferme piscicole pilote de Natio - Kobadara

 Document de projet | |     

Deux études menées de 1974 à 1976 par le Centre Technique Forestier Tropical, à la demande de la Cote d’ivoire, ont eu pour os-jet l’examen des possibilités de développement de la pisciculture intensive de production (LAZARD, 1975 et 1977)* Ces études ont abouti aux conclusions et recommandations suivantes : 1 - Le facteur limitant pour le développement de la pisciculture en étangs en Cote d’Ivoire, est l’eau, ce qui oblige à peu près systématiquement à implanter les étangs en aval d ’une retenue de stockage, 2 - La présence de nombreux sous-produits agricoles et agro-industriels de qualité, disponibles tout au long de l’année, doit permettre d’assurer l’ alimentation des poissons dans de très bonnes conditions. 3 - La pisciculture ne doit- plus être considérée, ainsi qu’elle n'a été dans le passé, comme- une activité d’auto-subsistance en marge des autres activités irriguées quant à sa localisation géographique, mais comme ; - une spéculation à l’échelle artisanale ou commerciale : achat d’aliments, vente de produits finis, se situant donc dans le cadre des activités péri-urbaines, - une activité intégrée aux aménagements hydroagricoles assurant une maîtrise totale de l’eau, 4 4 - La mise sur pied d’une unité pilote de production, en dehors de tout contexte de "recherche scientifique", semble être une nécessité urgence, préalable à toute opération de développement.

Mots-clés : Pisciculture
1/2 Suivant