GESTION AGRONOMIQUE DU STRIGA ASIATICA : L’EFFET DU SYSTEME DE CULTURE SOUS COUVERTURE VEGETALE SUR L’INFESTATION ET LA PRODUCTION DU RIZ PLUVIAL

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Le Striga asiatica est une plante parasite très développée dans les pays intertropicaux comme Madagascar. A chaque saison culturale, il détruit des centaines d’hectares de riz pluvial et de maïs. Les terrains de cultures infestés par cette peste végétale sont rapidement abandonnés par les paysans et laissés en friche. Ce processus est presque irrémédiable. Ce cas d’infestation du striga est un phénomène vraiment manifesté dans le Moyen-Ouest malgache. La majorité des surfaces agricoles sont dévastées chaque année par le striga. Différentes campagnes de lutte ont été menées dans cette partie de la Grande île pour réduire son infestation. L’une des méthodes récemment utilisée est le système de semis direct sous couverture végétale avec rotation culturale ou SCV. Le CIRAD, la FOFIFA et l’Africa Rice effectuent une expérimentation de ce système depuis novembre 2011 dans le Moyen-Ouest à Ivory. Les différents types de SCV expérimentés pourraient définitivement arrêter ou du moins réduire la propagation du striga sur les cultures vivrières céréalières, notamment le riz pluvial et le maïs et partant de la production de ceux-ci. En effet, les différentes observations et quantifications du striga faites durant la deuxième année ont révélées des résultats relativement positifs et encourageants même si le comportement des pestes végétales est différent selon les types de SCV et les variétés de riz utilisées. Même si l’expérimentation n’a pas encore atteint son terme, les SCV s’avèrent un système efficace pour lutter contre l’infestation du striga, pour favoriser l’amélioration du sol en corrigeant sa teneur en matière organique et augmenter le rendement et la production agricole. Il travail reste la diffusion de ce système dans les différents découpages administratifs, comme les communes, districts et régions pour que les populations rurales puissent se réjouir de leur dur labeur par la réduction du taux de striga dans leurs champs de cultures.

Mots-clés : Striga, Légumineuses, Agroécologie

SUIVI-EVALUATION DES SYSTEMES DE SEMIS DIRECT SUR COUVERTURE VEGETALE PERMANENTE (SCV) POUR LUTTER CONTRE LE STRIGA DANS LE RESEAU PAYSAN DU MOYEN OUEST DU VAKINAKARATRA

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Comme nous le savons tous, l’agriculture constitue toujours un secteur-clef d’activité dans notre société. Pourtant, elle fait face actuellement à des divers problèmes. L’important accroissement de la population mondiale s’accompagne d’une pression accrue sur les facteurs de production, l’eau et la terre en particulier. De ce fait, on assiste à une surexploitation des surfaces cultivables, origine des déséquilibres du milieu agricole. Cette situation favorise l’expression de divers stress, tels que le développement du Striga, le ruissellement et l’érosion. A Madagascar, la saturation et la stagnation de la productivité des zones irriguées, conduisent à une mise en culture de plus en plus fréquente et importante des tanety. Cependant l’érosion et le ruissellement peuvent engendrer la dégradation de ces sols fragiles et causer des dégâts sur les infrastructures et les rendements en aval. De plus, l’attaque du Striga est un fléau majeur dans presque tous les continents surtout les régions tropicales. Introduit il y a plus d’un siècle à Madagascar, le Striga constitue une menace sérieuse pour la culture céréalière, en particulier dans le Moyen Ouest du Vakinankaratra, zone de développement prioritaire à Madagascar. Le Striga, lorsqu’il atteint un fort niveau d’infestation, incite les agriculteurs à laisser leur champ en jachère prolongée, ou à cesser les cultures de céréales. Le développement de solutions adaptées aux conditions agro-climatiques et socio- économiques locales qui soient économiquement rentables et facilement applicables, tout en préservant l’environnement est un enjeu capital pour le pays. Ainsi sont lancées, par TAFA, le CIRAD et le FOFIFA, les études sur les techniques agro-écologiques de « semis direct sur couverture végétale permanente » ou SCV. Ce qui nous a permis par la suite de faire des études dans le réseau paysan, en choisissant comme thème : « suivis-évaluation des systèmes de semis direct sur couverture végétale permanente (SCV) pour lutter contre le Striga dans le réseau paysans du moyen ouest de Vakinankaratra ». Ceci dans le but d’évaluer le degré d’adoption des divers systèmes proposés et de savoir si ces systèmes sont résistants ou tolérants au Striga. Pour le bien fondé de notre mémoire, nous avons en premier lieu abordé le cadre d’étude cernant le Moyen ouest, le Striga asiatica et le système SCV. En deuxième lieu, nous avons entré dans l’étude expérimentale qui englobe la méthodologie de recherche et les matériels et méthodes appliqués. En dernier lieu, nous verrons les résultats et évaluations de nos suivis.

Mots-clés : Striga, Légumineuses, Socio-économie

DIAGNOSTIC ET TEST DES SYSTEMES DE CULTURES POUR LUTTER CONTRE LE STRIGA DANS LE RESEAU PAYSAN DU MOYEN OUEST DE VAKINANKARATRA

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La région de Moyen Ouest est une région à vocation agricole du faite de son climat et de la fertilité de son sol. Comme toute autre zone productive, elle présente un grave problème (peste végétale nommée Striga asiatica). Ce dernier est ravageur de toutes les cultures céréalières et action entraine une chute rapide de rendement (voir nul). Avec l’avis de nombreux chercheurs, des ONG et des techniciens, une solution de lutte est établie. C’est une solution agro écologique dite SCV ou Semis direct Sous Couverture Végétale. Ils ont testé ce système sur des sites de références. Des bons résultats ont été obtenus. Et à partir de cette année, des suivis et des diagnostics sont réalisés en milieu réel (première année de recherche sur des réseaux paysans) sur l’adoption, la faisabilité de cette technique. Sur ce, on a appliqué la méthodologie comme suit : l’étude est fait avec 10 paysans étant déjà adopté le SCV depuis 5 ans, répartissant dans 3 communes de Moyen Ouest (Inanantonana, Vinany et Ankazomiriotra). Ces parcelles ont été choisies en fonction âge de la parcelle, la typologie, leur topo séquence. Pour cela, deux types de systèmes ont été réalisé tels que systèmes avec Stylosanthes guianensis adoptés pour les exploitations de taille moyenne et systèmes de diversification pour les exploitations de petite taille. On a étudié sur ces parcelles la biomasse, les graines de striga, les tiges souterraines et tiges aériennes de striga et le rendement des cultures principales. Les résultats ne sont pas encore envisageable pour la première année.

Mots-clés : Striga, Légumineuses, Agroécologie

Rôle et place du riz pluvial dans les exploitations du Vakinankartra (Hauts plateaux et Moyen Ouest)

 Atelier | |     

Dans la région des Hautes Terres, zone montagneuse dont les plaines et les bas fond irrigués sont dominés par de forts reliefs, l’accroissement de la pression démographique s’est traduit par la saturation des terres irriguées, destinées à la riziculture, et par une emprise agricole de plus en plus forte sur les terres de versant. La conduite d es cultures de versant (Tanety), ou cultures pluviales, selon les techniques traditionnelles de travail du sol, combiné à l’abondance des pluies, accentue les phénomènes d'érosion et conduit donc à une forte perte de fertilité. De plus, la dégradation des sols en amont se traduit très souvent par l’ensablement et des dégâts sur les infrastructures et parcelles irriguées situées en a val. Ainsi, ces systèmes ne permettent pas, du fait de la fragilité de l’écosystème, de concilier les objectifs de production et de durabilité. Pour faire évoluer ces systèmes vers plus de durabilité, il convient d’améliorer les connaissances sur les pratiques des exploitants. Cette communication présente les résultats de deux diagnostics agraires réalisé en 2007 dans la commune d'Andranomanelatra, à la périphérie d'Antsirabe, sur les hauts plateaux de Madagascar et en 2008/2009 dans le reste du Vakinankaratra, hauts plateaux et moyen-ouest, ainsi que des résultats obtenus et sortis de la base de données parcelle (BDD) du projet BVPI SE/HP. Des typologies d’exploitations sont présentées pour mieux identifier les contraintes et opportunités de chaque type et la place du riz pluvial dans la formation du revenu ou la satisfaction des besoins alimentaires. On examinera l'opportunité que représente le riz pluvial pour les agriculteurs de la région sans oublier les autres opportunités ou alternatives présentes dans la zone qui semblent plus adaptées à des contextes très différenciés des hauts plateaux. La discussion portera sur les enjeux agricoles à venir et la place que peut y jouer le riz pluvial.

Mots-clés : Striga, Vakinankaratra., scv, riz pluvial

Rôle et place du riz pluvial dans les exploitations du Vakinankaratra (Hauts Plateaux et Moyen Ouest)

 article ACL | |     

Résumé: Dans la région des Hautes Terres, zone montagneuse dont les plaines et les bas fond irrigués sont dominés par de forts reliefs, l’accroissement de la pression démographique s’est traduit par la saturation des terres irriguées, destinées à la riziculture, et par une emprise agricole de plus en plus forte sur les terres de versant. La conduite des cultures de versant (Tanety), ou cultures pluviales, selon les techniques traditionnelles de travail du sol, combiné à l’abondance des pluies, accentue les phénomènes d'érosion et conduit donc à une forte perte de fertilité. De plus, la dégradation des sols en amont se traduit très souvent par l’ensablement et des dégâts sur les infrastructures et parcelles irriguées situées en aval. Ainsi, ces systèmes ne permettent pas, du fait de la fragilité de l’écosystème, de concilier les objectifs de production et de durabilité. Pour faire évoluer ces systèmes vers plus de durabilité, il convient d’améliorer les connaissances sur les pratiques des exploitants. Cette communication présente les résultats de deux diagnostics agraires réalisé en 2007 dans la commune d'Andranomanelatra, à la périphérie d'Antsirabe, sur les hauts plateaux de Madagascar et en 2008/2009 dans le reste du Vakinankaratra, hauts plateaux et moyen-ouest, ainsi que des résultats obtenus et sortis de la base de données parcelle (BDD) du projet BVPI SE/HP. Des typologies d’exploitations sont présentées pour mieux identifier les contraintes et opportunités de chaque type et la place du riz pluvial dans la formation du revenu ou la satisfaction des besoins alimentaires. On examinera l'opportunité que représente le riz pluvial pour les agriculteurs de la région sans oublier les autres opportunités ou alternatives présentes dans la zone qui semblent plus adaptées à des contextes très différenciés des hauts plateaux. La discussion portera sur les enjeux agricoles à venir et la place que peut y jouer le riz pluvial.

Mots-clés : Striga, scv, riz pluvial

BIOLOGIE ET GESTION DU STRIGA A MADAGASCAR

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Le genre Striga a été décrit pour la premi~re fois par Von Linné en 1753. Quatorze espèces ont été par la suite définies par Bentham en 1835. Il s'est écoulé près d'un siècle avant que Saunders en 1930 entreprenne les premières études pour la compréhension du Striga. Cependant, dès 1900, plusieurs espèces de Striga ont déjà été reconnues comme étant des parasites pouvant causer de graves problèmes à certaines cultures (Parker, 1983b). Les premiers travaux de recherche sur Striga asiatica en riziculture pluviale stricte ont été entrepris en 1950 par Uttaman. A travers ses travaux, il a démontré les effets néfastes du Striga sur le riz et a par la suite proposé différentes méthodes de contrôle culturales (Parker, 1983b). Le Striga a été inventorié à Madagascar il y a près d'un siècle sans causer pour autant des problèmes aux cultures vivrières. Ce phanérogame parasite des zones tropicales arides et semi-arides n'a représenté une sérieuse menace pour les cultures céréalières de base sur tanety, tels que le riz (Photo 1) et le mars (Photo 2), que depuis une dizaine d'année. Jusqu'à nos jours, aucune estimation économique des dégâts et de l'importance de l'infestation sur le plan national n'a encore été effectuée. Pour la seule région du Moyen-Ouest qui est considérée comme étant la principale région infestée, un taux d'infestation de 8 % a été évalué dans la zone d'action de l'ex•Opération de Développement du Moyen-Ouest (ODEMO), avec des extrêmes allant jusqu'à 70 à 100 % au niveau d'un grand nombre de petites et moyennes exploitations paysannes (Geiger, 1997). Cette valeur de 8 % paraît insignifiante comparée à celles enregistrées dans la plupart des pays d'Afrique. Cependant, le mal ne saurait que s'aggraver au fil des ans devant l'extension et l'intensification des cultures sur tanety menées au détriment de la couverture végétale naturelle

Mots-clés : Striga

Striga Asiatica - L'herbe aux sorcières en Afrique

 fiches techniques/pédagogiques | |     

Les plantes du genre Striga constituent un problème économique majeur sur le continent africain et les pertes annuelles qu'elles engendrent sont évaluées à hauteur de 40 millions de tonnes de céréales pour estimation financière de l'ordre de 7 milliards de dollars américains. Les petites exploitations agricoles défavorisées sont les premières atteintes par cette adventice dans la mesure où les cultures y sont généralement conduites sur des sols pauvres.

Mots-clés : Striga, Exploitation agricole
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