Présentation atelier Interface Recherche et Développement 2020 : Les enjeux de la gestion des feux et de la productivité agricole dans les zones périphériques du Parc National Ankarafantsika, Région Boeny, Madagascar

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La désertification, ainsi que le changement climatique et la perte de biodiversité ont été identifiés parmi les plus grands défis pour le développement durable au cours du Sommet de la Terre à Rio en 1992. Malgré cette reconnaissance, les trois Conventions cadre de Rio (respectivement sur les changement climatiques, sur la diversité biologique et sur la lutte contre la désertification) présentent des orientations de mise en oeuvre parallèles malgré des évidences de synergies de mise en oeuvre au niveau local. Notre étude s’intéresse particulièrement à un approfondissement de ces intéractions entre les zones périphériques et le Parc National Ankarafantsika dans la Région Boeny. Le PN Ankarafantsika fait partie du Réseau National des Aires Protégées géré par Madagascar National Parks (MNP). Il a été l’une des premières Aires Protégées de Madagascar avec le décret de classement du 31 Décembre 1927 comme Réserve Naturelle Intégrale (RNI) N°7. En 2002, cette RNI (reclassée en 1966) et les réserves forestières aux alentours (créées en 1929) ainsi que la Station forestière d’Ampijoroa (1999) sont toutes regroupées dans un PN (décret N°2002-798 du 07 août 2002) et qui subit une extension en 2015 (décret N°2015-730 du 21 avril 2015) pour couvrir une superficie totale de 136 513 ha. Néanmoins, les pressions demeurent multiples et particulièrement connues dans la zone. Les feux de pâturage, la recherche de nouvelles terres pour l’agriculture, la collecte de tubercules et de fibres, la chasse et le braconnage, la coupe illicite de bois sont connus pour être les grandes menaces majeures liées à des actions de populations vivant aux alentours du PN (migrant ou non migrant) et de demandes plus larges (approvisionnement en bois et en charbon de la ville de Mahajanga par exemple). L’approche se base sur une analyse de la dynamique de l’occupation des sols sur trois époques d’observation (2008, 2014 et 2018) à partir d’images Landsat 5 et 8 afin de développer des modèles d’évolution pour les années 2025, 2030 et 2035 et de mesurer ainsi les impacts possibles des efforts de gestion durable des terres. Pour cela, plusieurs indicateurs ont été évalués notamment les surfaces brulées mensuelles extraites à l’aide d’indices spectraux (NBR ou Normalized Burn Ratio et BAI ou Burned Area Index issus des images Landsat 8), les itinéraires techniques des systèmes de production, le taux de carbone organique des sols des parcelles utilisées, les formes de sécurisation foncière et l’excédent brut d’exploitation issus d’une campagne de collecte d’échantillon de sols et d’enquête auprès des paysans propriétaires/utilisateurs.Les résultats montrent de manière évidente les pertes de productivité en lien avec des pratiques intensives de feux, entrainant des substitutions d’utilisation vers des terres plus fertiles généralement dans le Parc National. La modélisation montre par contre le rôle potentiel d’une gestion plus durable des terres, notamment une gestion plus maîtrisée des feux, sur une amélioration à la fois des excédents bruts d’exploitation des paysans, mais également de l’augmentation des surfaces forestières existantes.

Mots-clés : Développement, Aires protégées, Productivité, Bonnes pratiques agricoles, Deforestation, Activité génératrice de revenue, Agroécologie, Désertification, Interface recherche développement, recherche

Présentation atelier Interface Recherche et Développement 2020 : De nouvelles variétés de patate douce à chair orange pour la lute contre la malnutrition

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La malnutrition chronique affecte la majorité des Régions de Madagascar. En effet, même dans les zones a vocation agricole comme le Vakinankaratra, on enregistre plus de 46% d’enfants de moins de cinq ans qui en sont atteints, selon les chiffres présentés par l’ONN. Or la promotion de la consommation d’aliments bio fortifiés comme la patate douce à chair orange, riche en vitamine A, pourrait contribuer grandement à résoudre ce problème. De plus, la patate douce est une plante rustique, qui résiste à la sécheresse et s’adapte également même sur des sols pauvres. Plus d’une dizaine de variétés de patate douce a chair orange ont été sélectionnées à Madagascar a cause de leur adaptation dans les différentes zones agroecologiques et leur rendement qui dépassent les 20 tonnes à l’hectare. Les dernières sélections ont tenu compte des préférences des consommateurs locaux qui optent plus sur les variétés de patate douce sucrées et ayant une chair ferme. Ainsi, dans cet article seront présentées les caractéristiques des meilleures variétés a chair orange comme Donga, Bora, Manja, Ejumula et Ukerewe. Les quelques facteurs limitant l’adoption de ces nouvelles variétés prometteuses et les efforts dans leur promotion pour contribuer à réduire la malnutrition sont abordées.

Mots-clés : Développement, Patate douce à chair orange, Innovation, Sécurité alimenataire, Insécurité alimentaire, Activité génératrice de revenue, Agroécologie, Interface recherche développement, recherche

Présentation atelier Interface Recherche et Développement 2020 : Levier pour la lutte contre la pauvreté et garant de l’équilibre social entre homme et femme Malagasy

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Etant un pays à vocation agricole avec 72,7 % 1 des ménages sont des exploitants agricoles, Madagascar reste parmi les pays où la population est vulnérable face à l’insécurité alimentaire. Plusieurs efforts du gouvernement Malagasy, des acteurs privés et des projets et programmes de développement sont actuellement en phase de fructification dans la diffusion à grande échelle des pratiques agricoles respectant les normes environnementales. L’agro-écologie est identifié comme un des moyens pour contrebalancer le fléau de l’insuffisance des productions agricoles des ménages tout en garantissant le respect de l’environnement. Mais pour vraiment réussir à apporter une rénovation complète à grande échelle des pratiques agricoles, il est indispensable que cette pratique réponde aux critères socio-économiques des Malagasy et mettent en avant l’approche genre. Egalement pour tenir en compte tous les aspects d’un vrai développement durable. Notre présentation va apporter des clarifications sur cet aspect socio-économique de l’agro-écologie en détaillant les réponses des deux questions ci-dessous : Est-ce que les pratiques agricoles ont vraiment des impacts numéraires tangibles sur les revenus des producteurs agricoles ? Les pratiques Agro-écologiques permettent-elles une amélioration du bien-être des membres des ménages agricoles avec un équilibre sociétal significatif de la prise de décision entre homme et femme ? Les chiffres que nous avions étudiés pour décortiquer les questions concernent un projet de protection des sols dans la région Boeny, Protection et Réhabilitation des sols pour la sécurité alimentaire (ProSol). Le projet prévoit un ancrage des pratiques de gestion durables des terres à grandes échelles. L’idée c’est de trouver les moyens adéquats pour convaincre les producteurs sur l’effectivité des techniques. Le système se fait par des sites de démonstration, des dotations d’intrants et des encadrements rapprochés. A part les différents témoignages et les constat directs, l’enquête sur terrain est le moyen le plus sûr pour vérifier les hypothèses. Ainsi, après la première année de mise en pratique des techniques Agro-écologiques dans 6 communes de la région Boeny, une enquête a été réalisée avec un échantillon de 360 personnes. L’enquête a révélé que 46.2% des enquêtés ont participé aux activités du projet ProSol donc ont appliqué les pratiques agro écologique, 52.4% des enquêtés sont des femmes et 56.8% sont dans les tranches d’âge de 25 à 50 ans. Aussi, la raison principale de l’application des pratiques est la recherche de plus de rendement et ils ont eu d’excellents résultats. Ce qui fait que leur revenu en numéraire est améliorée. 80% des femmes enquêtées trouvent un surplus de satisfaction dans la vie de famille grâce à leurs participations aux activités du projet. L’enquête a confirmé que des changements progressifs dans le processus de prise de décision et la considération de la femme dans le ménage se sont améliorés. Ce qui confirme que la pratique de l’agro écologie permet à la femme d’avoir plus d’influence. Ce qui conduit à un épanouissement de la femme et un équilibre dans la prise de décision même si c’est progressif et surement à long terme comme tout changement.

Mots-clés : Capitalisation, Activité génératrice de revenue, Interface recherche développement, recherche, Aspect genre, Socio-économique

Présentation de l'APDRA sur l'étude d'impact de la rizipisciculture sur la sécurité alimentaire des ménages - Atelier recherche développement 25 janvier 2018 à Antsirabe

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Présentation de l'APDRA sur l'étude d'impact de la rizipisciculture sur la sécurité alimentaire des ménages - Atelier recherche développement 25 janvier 2018 à Antsirabe

Mots-clés : Agroécologie, Sécurité alimenataire, Riz irrigué, Impacts, Etude, Rizipisciculture, Pisciculture, Alevin, Evaluation, Ménage, Accompagnement, Revenu, Activité génératrice de revenue, Vulnérabilité

Présentation du DP SPAD sur la recherche en sciences sociales et sciences économiques - Atelier recherche et développement 25 janvier 2018 à Antsirabe

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Présentation du DP SPAD sur la recherche en sciences sociales et sciences économiques - Atelier recherche et développement 25 janvier 2018 à Antsirabe

Mots-clés : Sciences sociales, Sciences économiques, Innovation, Expérimentation, Revenu, Activité génératrice de revenue, Accompagnement, Bonnes pratiques agricoles, Intégration agriculture -elevage, Elevage
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