L’ensemble des trois derniers mois Avril-Mai-Juin 2017 a été marqué par des précipitations abondantes sur les régions ANALANJIROFO, ATSINANANA et la partie sud de DIANA et de SAVA. Tandis que les régions SOFIA, la partie Nord des régions DIANA, SAVA et ALAOTRA MANGORO ainsi que les versants orientales des régions VATOVAVY FITOVINANY, ATSIMO ATSINANANA et ANOSY ont reçus des précipitations inférieures à la normale. Ailleurs, les précipitations observées sont au voisinage des valeurs normales saisonnières à légèrement supérieures. D’autre part, le territoire malgache a généralement constaté des températures plus chaudes que les normales saisonnières depuis ces périodes écoulées.
A Madagascar, la productivité des exploitations est souvent faible et les techniques employées
menacent la qualité et la quantité des ressources naturelles disponibles, dans un contexte de
changement climatique impactant la résilience des agrosystèmes. De fait, les exploitants ont recours
à des pratiques agricoles peu durables pour maintenir ou augmenter la production et subvenir aux
besoins d’une population toujours plus nombreuse.
Dans le cadre de ses différents projets, Agrisud International et ses partenaires diffusent des
systèmes de cultures/élevages agroécologiques, permettant une gestion durable de la fertilité des
sols et une augmentation durable de la productivité et de la résilience agricole.
Tout en tenant compte des caractéristiques et des contraintes spécifiques des zones d’intervention,
une dizaine de pratiques agroécologiques de base ont fait l’objet d’une étude spécifique : il a été
constaté que ces pratiques agroécologiques sont en général appréciées par les producteurs, mais
les niveaux d’adoption de ces pratiques different entre régions, et entre producteurs d’une même
région, alors que les moyens et méthodes de diffusion sont similaires.
Ainsi, pour mieux comprendre ces différences et pour mener une stratégie de diffusion et
d’accompagnement adéquate, Agrisud a mené des analyses comparatives de données et
d’informations issues de différentes Régions, influençant l’adoption de ces pratiques. Les résultats
des analyses ont mis en évidence des ressemblances mais aussi quelques différences entre les
zones étudiées.
Le niveau d’adoption est influencé par des facteurs externes à l’exploitation tels que la disponibilité
de biomasse végétale nécessaire à la fabrication du compost et des biofertilisants liquides, le niveau
de fertilité et d’érosion du sol. Mais il y a aussi l’influence des facteurs internes à l’exploitation
comme l’effet des pratiques sur le rendement des cultures et la trésorerie de l’exploitation.
Les freins à l’adoption des pratiques agroécologiques sont eux, souvent liés à des aspects socioéconomiques
internes à l’exploitation (disponibilité de main d’oeuvre et des matériels agricoles,
connaissances techniques des exploitants) ou liés à son environnement socio-culturel immédiat
(pratique de feux de brousse, vols de zébus, sécurité foncière).
La présentation conclut sur la pertinence et les liens à faire dans la mise en oeuvre des actions
de développement ciblées sur une zone d’intervention (au niveau des exploitations agricoles ou
au niveau du territoire). Celles-ci sont renforcées par les décisions et actions politiques en faveur
d’un développement agricole durable et constituent des leviers complémentaires et efficaces pour
appuyer le développement d’une agriculture durable.
BULLETIN AGROMETEOROLOGIQUE Valable pour la période Janvier-Février-Mars 2020 Région : Vakinankaratra Convention N°15/2019/CONV/GSDM entre le Service Régional de la Météorologie de Vakinankaratra et le GSDM, Professionnels de l’Agro-écologie, dans le cadre du projet MANITATRA 2
De par sa position géographique et sa situation socio-économique, Madagascar est encore vulnérable aux impacts négatifs des changements climatiques engendrés par le réchauffement climatique du fait de sa faible capacité d’adaptation et de résilience. Dans le cadre de sa mission, la Direction Générale de la Météorologie joue un rôle essentiel comme fournisseur d’informations et prestataire de services climatologiques pour améliorer l’adaptation et la résilience des secteurs clés de développement face au changement climatique. Les tendances climatiques actuelles et futures font partie des informations que tout Service Météorologique National doit fournir régulièrement aux décideurs et au public. Cet ouvrage sur Les tendances climatiques et les futurs changements climatiques à Madagascar donne l’état des connaissances actuelles sur l’évolution observée du climat à Madagascar et les changements futurs auxquels nous devrions s’attendre suivant deux scénarios d’émissions globales de gaz à effet de serre. Les résultats présentés dans cette publication sont tirés d’une étude réalisée en collaboration avec le Regional Integrated Multi-Hazard Early Warning System (RIMES) avec l’appui financier de la Banque Mondiale à travers La Cellule de Prévention et Gestion des Urgences (CPGU). L’étude a utilisé les techniques les plus récentes en matière d’élaboration de projections climatiques permettant d’obtenir des informations à l’échelle régionale pour la prise de décision nécessitant l’intégration de la dimension climat et changement climatique.
Présentation de l'APDRA sur l'Impact des aménagements rizipiscicoles sur la productivité du système - Atelier recherche et développement 25 janvier 2018 à Antsirabe
Présentation de l'APDRA sur l'Impact des aménagements rizipiscicoles sur la productivité du système - Atelier recherche et développement 25 janvier 2018 à Antsirabe
Présentation de l'APDRA sur l'étude d'impact de la rizipisciculture sur la sécurité alimentaire des ménages - Atelier recherche développement 25 janvier 2018 à Antsirabe
Présentation de l'APDRA sur l'étude d'impact de la rizipisciculture sur la sécurité alimentaire des ménages - Atelier recherche développement 25 janvier 2018 à Antsirabe
Up Scaling CSA in Farming’s Systems to Mitigate Climate Change and to Improve Food Security in the Mid-West and South East of Madagascar
MANITATRA Project
Alors que toute l’histoire de l’agriculture consiste, concrètement et symboliquement, à travailler
la terre, la réduction du travail du sol est aujourd’hui présentée par certains acteurs comme un
levier intéressant pour améliorer les performances des systèmes agricoles. Cette réduction, voire
suppression du travail du sol, est emblématique des systèmes dits en « agriculture de conservation
». Mais cette dénomination générale cache en fait une grande diversité de pratiques. Quelles
sont les implications de ces pratiques pour le fonctionnement des systèmes de culture ? Quelles
conséquences réelles ont-elles sur les performances économiques, sociales et environnementales
? Et qu’en est-il des potentialités de généralisation de ces systèmes en France ?