JOURNAL DE L'AGROECOLOGIE EDITION 11

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Cette édition a été rédigée durant la période de confinement due au COVID 19 et pour lequel nous tenons à remercier les contributions des membres et partenaires du GSDM. A partir de ce numéro, nous avons opté pour une orthographe de l’Agroécologie en un seul mot comme dans le dictionnaire et dans la plupart des publications. Pour une meilleure lecture, la présentation du JAE a été également rafraichie au travers d'un nouveau design. Comme dans les numéros précédents, la gestion de la fertilité des sols, suite des études antérieures dans le cadre du projet SECuRE dans les stratégies paysannes prend une place importante. Il en est de même sur les innovations et leçons apprises sur la gestion durables des terres. L’engouement actuel des paysans sur les variétés de patates douces à chair orange tant sur la sécurité alimentaire que sur la nutrition nous amène à publier les dernières informations dans ce domaines en termes de variétés. Une capitalisation des formations réalisées par le GSDM à différentes échelles est présentée dans ce numéro. « Bilan carbone réduit et résultats économiques en hausse », tels sont les résultats de la recherche sur un ensemble de pratiques Agroécologiques au sein des exploitations agricoles familiales. De tels résultats complétés par les leçons apprises et les témoignages des paysans plaident pour un plaidoyer au niveau national et un renforcement des formations à tous les niveaux, activités qui rentrent dans les missions principales du GSDM.

Mots-clés : Capitalisation, Agroécologie, journal de l'Agroécologie, Information

JOURNAL DE L'AGRO-ECOLOGIE EDITION N°9

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Ce numéro 9 du Journal de l’Agro-écologie couvre différents domaines allant de la recherche à la formation, aux enjeux de développement et surtout, par rapport aux numéros précédents, des témoignages d’adoptants montrant des changements de comportements sur les bonnes pratiques agricoles pour la gestion de la fertilité des sols. On connaît depuis longtemps l’importance de la matière organique dans nos sols acides fortement lessivés depuis de longues années. Un sol ferralitique acide dépourvu de matière organique se compacte à partir des 15 cm limitant la descente des racines des plantes. Sur ces sols acides le fumier est un amendement très utile dont la fonction va bien au-delà de sa composition chimique à savoir sa fonction dans le relèvement du pH et sa fonction dans le complexe argilo-chimique. Jusqu’à présent, on s’est appuyé sur le fumier de ferme mais avec la forte réduction du troupeau dans les exploitations agricoles, il est impossible de satisfaire les besoins. En effet, les productions de fumier dans les exploitations agricoles (inférieures à 5 t/ha) sont nettement insuffisantes pour satisfaire leur besoin. Comme le fumier ne sera jamais suffisant, la solution c’est les plantes de couverture où nous avons des acquis énormes par rapport aux autres pays. L’engouement des paysans du projet MANITATRA sur le mucuna et le lombricompost est très significatif à cet égard. A noter également l’utilisation du compost liquide avec addition de plantes biocides comme le neem, le faux neem, etc.. pour lutter contre les insectes nuisibles. L’autre solution complémentaire est l’utilisation des composts et en particulier le lombricompost, une matière organique de qualité qui s’utilise à des doses dix fois plus faibles que le fumier.

Mots-clés : Capitalisation, Agroécologie, journal de l'Agroécologie, Information

Journées agroécologiques de l'Itasy. Le 27-28 mars 2024. Gsdm © août 2024

 Projet ALEFA Agroécolgoie - Outils de formation | |     

Les journées agroécologiques ont fait l’objet d’une journée et demi de visite de terrain et d’une demi-journée d’atelier de restitution en salle. Six sites font l’objet de visites permettant d’apprécier le degré d’intervention du projet et de ses impacts. Les visites ont également permis d’apprécier la volonté et l’engagement des bénéficiaires. Elles sont pertinentes pour les réflexions visant la pérennisation des acquis du projet. Quant à l’atelier de restitution, il a été question de partager l’approche d’intervention du projet et de soulever le rôle de l’Etat à travers l’engagement des Ministères concernés par le projet par rapport à la non prise en compte effective de l’Agroécologie dans le document de politique « Politique Générale de l’Etat 2024 ». Les échanges ont favorisé de relancer les engagements tenus dans le cadre des perspectives. De la sorte, il est évident que la prise en compte de l’Agroécologie dans les politiques publiques contribuera d’une manière générale à renforcer la résilience des exploitations agricoles face aux enjeux du changement climatiques et de l’insécurité alimentaire. Gsdm © août 2024

Mots-clés : Agroécologie en mileu scolaire, Bassin versant, ALEFA Agroécologie, Structures

Présentation Groupement d'Opérateur d'Appui PAPAM Vakinankaratra : Projet PAPAM C2 Vakinankaratra, les Acquis en Agroécologie

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Présentation Groupement d'Opérateur d'Appui PAPAM Vakinankaratra : Projet PAPAM C2 Vakinankaratra, les Acquis en Agroécologie

Mots-clés : Lombricompost, Agroforesterie, Compost, Haie vive, Région Vakinankaratra, courbes de niveau, Agroécologie

Politique général du Ministère et rôle de la DRAE dans la mise en oeuvre du PAPAM

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Politique général du Ministère et rôle de la DRAE dans la mise en oeuvre du PAPAM

Mots-clés : Accompagnement, Agroécologie, Autosuffisance alimentaire

PROJET D’AMELIORATION DE LA PRODUCTIVITE AGRICOLE Atelier de capitalisation de l’Agroécologie

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PROJET D’AMELIORATION DE LA PRODUCTIVITE AGRICOLE Atelier de capitalisation de l’Agroécologie

Mots-clés : Sud est, Vatovavy Fitovinany, Agroécologie, Alaotra Mangoro, Vakinankaratra

Le changement climatique

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Le changement climatique

Mots-clés : Sud est, Vatovavy Fitovinany, Basket compost, Changement climatique

Présentation atelier Interface Recherche et Développement 2020 : Les pratiques agroecologiques : freins et levier à l’adoption par les producteurs

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A Madagascar, la productivité des exploitations est souvent faible et les techniques employées menacent la qualité et la quantité des ressources naturelles disponibles, dans un contexte de changement climatique impactant la résilience des agrosystèmes. De fait, les exploitants ont recours à des pratiques agricoles peu durables pour maintenir ou augmenter la production et subvenir aux besoins d’une population toujours plus nombreuse. Dans le cadre de ses différents projets, Agrisud International et ses partenaires diffusent des systèmes de cultures/élevages agroécologiques, permettant une gestion durable de la fertilité des sols et une augmentation durable de la productivité et de la résilience agricole. Tout en tenant compte des caractéristiques et des contraintes spécifiques des zones d’intervention, une dizaine de pratiques agroécologiques de base ont fait l’objet d’une étude spécifique : il a été constaté que ces pratiques agroécologiques sont en général appréciées par les producteurs, mais les niveaux d’adoption de ces pratiques different entre régions, et entre producteurs d’une même région, alors que les moyens et méthodes de diffusion sont similaires. Ainsi, pour mieux comprendre ces différences et pour mener une stratégie de diffusion et d’accompagnement adéquate, Agrisud a mené des analyses comparatives de données et d’informations issues de différentes Régions, influençant l’adoption de ces pratiques. Les résultats des analyses ont mis en évidence des ressemblances mais aussi quelques différences entre les zones étudiées. Le niveau d’adoption est influencé par des facteurs externes à l’exploitation tels que la disponibilité de biomasse végétale nécessaire à la fabrication du compost et des biofertilisants liquides, le niveau de fertilité et d’érosion du sol. Mais il y a aussi l’influence des facteurs internes à l’exploitation comme l’effet des pratiques sur le rendement des cultures et la trésorerie de l’exploitation. Les freins à l’adoption des pratiques agroécologiques sont eux, souvent liés à des aspects socioéconomiques internes à l’exploitation (disponibilité de main d’oeuvre et des matériels agricoles, connaissances techniques des exploitants) ou liés à son environnement socio-culturel immédiat (pratique de feux de brousse, vols de zébus, sécurité foncière). La présentation conclut sur la pertinence et les liens à faire dans la mise en oeuvre des actions de développement ciblées sur une zone d’intervention (au niveau des exploitations agricoles ou au niveau du territoire). Celles-ci sont renforcées par les décisions et actions politiques en faveur d’un développement agricole durable et constituent des leviers complémentaires et efficaces pour appuyer le développement d’une agriculture durable.

Mots-clés : Bonnes pratiques agricoles, Analyse, Capitalisation, Impacts, Agroécologie, LEPAGE Adrien, Interface recherche développement, recherche, Freins et leviers, Etudes socio-économiques

Livret des résumés_Atelier Interface Recherche et Développement 2020

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Sont également invités à partager leurs expériences/résultats de leur recherche les grandes exploitations et les acteurs de l’Agriculture Biologique. Thématiques de présentations suivi de question-réponses 1. L’Agro-écologie en réponse aux enjeux du changement climatique et la sécurité alimentaire 2. Quels systèmes de production Post COVID 19 en réponse à la sécurité alimentaire 3. La gestion durable des terres (GDT) en lien avec la productivité agricole et la lutte contre la désertification 4. Quelles alternatives autour des Aires protégées et des Parcs nationaux 5. L’Agriculture biologique, enjeux, opportunités pour les petits producteurs

Mots-clés : Résumé, Résumé, Développement, Capitalisation, Agroécologie, Interface recherche développement, recherche, Atelier

Présentation atelier Interface Recherche et Développement 2020 Alternatives autour des Aires protégées et des Parcs nationaux : cas du projet Talaky (Anosy)

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Le corridor forestier de Beampingaratsy dans la région Anosy est soumis à une forte déforestation qui participe au changement climatique et dont la première cause est la riziculture pluviale sur abbatis-brûlis. Les itinéraires culturaux pratiqués ne permettent pas l’exploitation durable des terres et, avec la démographie, ils participent à la faillite des systèmes agricoles itinérants et impactent la capacité des populations à vivre décemment de leurs terres. Le projet TALAKY, financé par l’AFD et mis en oeuvre par les ONG Nitidæ et Agrisud International dans 7 communes périphériques du massif de Beampingaratsy, allie conservation de la forêt, développement agricole et renforcement des capacités de gestion des collectivités territoriales locales pour permettre la préservation des écosystèmes naturels, la restauration des sols et l’émergence de visions d’aménagements durables. La composante agricole du projet propose aux agriculteurs riverains du massif des alternatives durables à l’exploitation des sols forestiers. La compréhension de l’utilisation traditionnelle des parcelles défrichées a permis de définir trois niveaux d’intervention : 1. Les terres agricoles : Dans les systèmes traditionnels, les terres sont exploitées chaque année sans fertilisation d’abord en riz puis en manioc à mesure que la fertilité est consommée. L’augmentation de la population ne permet plus d’assurer les temps de jachères suffisant. Le projet accompagne des aménagements à l’échelle des versants combinant lutte-antiérosive et valorisation pérenne pour ralentir la dégradation des espaces agricoles. La construction de micro-périmètres irrigués permet également d’améliorer le potentiel rizicole de la zone. 2. Les exploitations agricoles : les agriculteurs sont accompagnés dans l’évolution de leurs exploitations dans une perspective agroécologique et économique durable. Il s’agit d’améliorer les itinéraires techniques de cultures déjà présentes (SRA, basket-compost, rotations et associations) mais aussi de diversifier les exploitations pour améliorer leurs revenus (agroforesterie, gingembre, micropeuplements forestiers) et leur résilience (introduction et utilisation des plantes de services). 3. Les services agricoles à l’amont et à l’aval : du fait de son enclavement et des faibles moyens financiers des agriculteurs, les services agricoles sont peu développés. Le projet accompagne l’acquisition de compétences et/ou la formalisation de services contribuant au développement des alternatives durables. Il s’agit de producteurs d’intrants (pépiniéristes, PMS), de traitement post-récolte (batteuse, décortiqueuse) ou d’organisations professionnelles pour valoriser les produits à haute-valeur ajoutée (coopérative négoce de baie rose). S’il est possible de mesurer les actions entreprises auprès des producteurs et de suivre l’évolution de la déforestation, les liens de causalité entre ces éléments ne sont pas évidents à affirmer. La déforestation est due à des causes multiples qui se situent autour de l’économie, de la gestion lignagère, de facteurs socio-culturels, etc. De plus, les réalités sociales et légales (gestion du foncier) peuvent être très variables d’un village à l’autre d’où des variations également dans les motifs d’exploitations de la forêt. La présentation alimentera les réflexions de la journée en proposant quelques solutions apportées par le Développement (=réussites des programmes PHCF puis Talaky) à ce problème complexe, mais aussi en présentant quelques pistes d’études pour le secteur de la Recherche qui pourraient aider à résoudre certaines difficultés rencontrées.

Mots-clés : Développement, Projet TALAKY, Aires protégées, corridor forestier, Restauration du sol, Reboisement, Région Anosy, Deforestation, Interface recherche développement, recherche
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