L'AGRICULTURE FAMILIALE MALGACHE ENTRE SURVIE ET DEVELOPPEMENT: ORGANISATION DES ACTIVITES, DIVERSIFICATION ET DIFFERENCIATION DES MENAGES AGRICOLES DE LA REGION DES HAUTES TERRES
En milieu rural des Hauts-Plateaux malgaches, les parcelles cultivables deviennent de plus en plus exiguës et ne permettent pas d’assurer les besoins fondamentaux des ménages.
Pour faire face à l’insécurité alimentaire, les ménages développent différentes stratégies
pour adapter leurs moyens d’existence qui engendrent une différenciation entre exploitations.
Les exploitations familiales évoluent. En l’absence de capitaux financiers et physiques, les
structures démographiques jouent un rôle important dans les stratégies d’adaptation et créentune différenciation dans l’organisation familiale des activités, les relations de travail et lesstructures de revenu.
L’AGRICULTURE FAMILIALE MALGACHE ENTRE SURVIE ET
DÉVELOPPEMENT : ORGANISATION DES ACTIVITÉS, DIVERSIFICATION
ET DIFFÉRENCIATION DES MÉNAGES AGRICOLES DE LA RÉGION DES
HAUTES TERRES
En milieu rural des Hauts-Plateaux malgaches, les parcelles cultivables deviennent de plus
en plus exiguës et ne permettent pas d’assurer les besoins fondamentaux des ménages.
Pour faire face à l’insécurité alimentaire, les ménages développent différentes stratégies
pour adapter leurs moyens d’existence qui engendrent une différenciation entre exploitations.
Les exploitations familiales évoluent. En l’absence de capitaux financiers et physiques, les
structures démographiques jouent un rôle important dans les stratégies d’adaptation et créent
une différenciation dans l’organisation familiale des activités, les relations de travail et les structures de revenu.
Analyse des causes de non remboursement des crédits au Lac Alaotra Madagascar. Quelles implications pour les regroupements de crédit à caution solidaire, les institutions financières et le projet BV Lac?
RESUME:
La cuvette du Lac Alaotra avec ses 100 000 ha de rizières, est une région de
forte pression migratoire. Face à une saturation foncière pour la riziculture
irriguée, les agriculteurs étendent leurs cultures sur les tanety (collines) déjà
soumises à d’importants phénomènes d’érosion. Dans ce contexte, le projet BV
Lac, diffuse depuis 2003 des techniques de cultures de semis direct sur
couverture végétale (SCV) pour accroître les revenus des paysans tout en
limitant les phénomènes d’érosion. L’adoption de ces techniques nécessitant un
investissement initial, le projet a proposé des crédits intrants puis les a
rapidement relayés par des crédits bancaires ciblés. Mais au regard des trois
campagnes agricoles, la situation des non remboursements des crédits est
préoccupante et dans un souci de pérennisation de ses actions, le projet BV Lac
souhaite y remédier.
Cette étude de terrain s’est donc attachée à analyser les causes de non
remboursement des crédits et à faire force de propositions pour améliorer la
situation. Elle s’est basée sur 3 hypothèse initiales : l’existence d’une certaine
‘culture du non remboursement’ au lac, la présence de défaillances dans le
système de caution solidaire, et des modalités de crédit non adaptées aux
différents types de paysans.
En effet, dans un contexte où les stratégies paysannes sont principalement
individualistes, le système de crédit à caution solidaire, basé sur la pression
sociale, n’est pas des plus adaptés et il nécessite de réunir un ensemble de
conditions essentielles à son bon fonctionnement. Il est souhaitable de garder un
large accès au crédit et donc de conserver ce type de crédit pour les
groupements paysans. Toutefois, il est capital de le modifier en le renforçant
aux différents niveaux d’acteurs concernés, dans un but de pérennisation de
celui-ci.
Par ailleurs, l’approche « parcelle » initiale du projet, fondée essentiellement
sur les potentialités agricoles d’une parcelle, a conduit à proposer des crédits
pas toujours adaptés aux différentes capacités d’endettement des exploitations
agricoles. Il est dorénavant nécessaire de prendre en compte l’ensemble du
système d’activités –agricoles et extra agricoles- que représente une
exploitation agricole. Depuis 2007, le projet élargit progressivement son
approche à l’échelle de l’exploitation, et cette évolution doit être aujourd’hui
renforcée, notamment par l’utilisation d’un réseau de fermes de référence déjà
mis en place