Les régions rurales de l’Imerina se caractérisent par une forte densité de population et une dégradation du milieu naturel. Dans ce contexte, un Projet bilatéral de reboisement dénommé PARV (Projet d’Appui au Reboisement Villageois) a débuté dans la région d’Antananarivo-Atsimondrano en 1984 sous l’impulsion de la Direction des Eaux et Fors et de l’Intercoopération Suisse. Un programme de recherche d’accompagnemea a été mis en place en 1985/1986 pour faire face aux techniques liées au reboisement villageois. A partir de 1987, le projet a commencé à mener des activités en Agroforesterie. Les premières expériences ont été acquises dans des champs de démontration. En 1990, l’auto-évaluation du PARV a abouti à la mise en place du Programme de Foresterie et Déeloppement Paysan. Pour concrétiser les recommandations de l’Auto-évaluation, le centre FAFIALA a été ainsi créé. Son objectif principal est d’expérimenter et de diffuser les techniques et méthodes d’action aidant les paysans à gérer des Tanety, à agir pour la production et protection, en mettant l’accent sur l’arbre.

Au terme de ce bilan de 8 années d'activités de recherches, nous pouvons dire que des options techniques ont été dégagées et ont fait leurs preuves. Cependant, la plupart des tests et essais agroforestiers consistent à expérimenter des pratiques de conservation physique et/ou biologiques des sols et concernent le substrat et les cultures. Aussi, pendant les toutes premières campagnes, des résultats en teffile d'augmentation de production n'étaient pas appréciables, d'autant plus que les variétés utilisées provenaient des parcelles des paysans. Actuellement, les recherches considèrent tout le maillon du système agraire, c'est-à-dire les conditions d'exploitation et le système de production. A propos des expérimentations pour l'amélioration du système de production, des étapes sont franchies. Pour apprécier davantage leurs portées réelles, des études sur l'adoption des alternatives proposées sont utiles pour faire avancer cette recherche.

Mesures des phénomènes d'érosion: Pluviométrie, ruissellement, perte en sol, bilan hydrique, lessivage, ETP, ETR, drainage, sous différents types de sol, différents systèmes de culture et modes de gestion des sols

Bilan-Evaluation des projets de conservation des sols de la région de Beforona: présentation des facteurs physiques, sociaux, problèmes d'érosion, conservation des sols par agroforesterie

Bilan-Evaluation des projets de conservation des sols de la région de Sakay

Bibliographie autour des thèmes de la durabilité des espaces agraires et de la conservation des sols Tome IV : Relatifs aux projets, études et réalisation (Lutte contre érosions éolienne ou hydrique, gestion des terroirs, périmètres irrigués, projets de développement, reboisements, etc..)

Compléter des observations sur le terrain, les différents travaux ont déjà effectués sur problème du dépérissement du Casuarina equisetifolia à la Réunion. Améliorer la fixation symbiotique de N (Rhizobium) et la qualité des fourrages des hauts de l'Ouest

Divers arbres pour reforestation à la Réunion (Type Leucena ou Calliandra) avec leurs intérêts fourrager, agronomique des haies fourragères, et avec production de plants et conduite de la culture

Le Département Expérimentation du Centre FAFIALA publie ses résultats de recherche principalement sous les deux formes suivantes: Rapport et notes de parcours, Etude expérimentation

L'agriculture des Hauts de l'Ouest connaît actuellement de graves difficultés de productivité et de travail de la terre. Autrefois, la pratique de la jachère ar1x>rée (Acacia mearnsil) assurait un équilibre. Son abandon a suscité la recherche d'autres solutions permettant d'intensifier les cultures tout en préservant les sols. C'est dans cette optique que le CIRAD a mis en place depuis trois ans un nouveau système de gestion des sols associant l'agroforesterie aux plantes de couverture. Il poursuit deux objectifs : protection (lutte contre l'érosion, restauration de la fertilité, gestion de l'eau) et production (accès à un disponible fourrager en saison fraîche et sèche, et indirectement production de fumier). La valorisation de ce système intégré chez l'exploitant en tant que ressource fourragère a fait l'objet de notre étude. Le Calliandra calothyrsus, qui se révèle être le ligneux fourrager le plus prometteur dans cette zone, a été plus particulièrement suivi. Cette légumineuse, -de par sa valeur alimentaire (teneur en matière azotée élevée, tannins précipitants en proportion relativement faible. digestibilité située entre 30 et 50 % de la matière organique) et sa production correcte en période de pénurie constitue une source d'affouragement de qualité pour les agriculteurs des Hauts de l'Ouest Il est encore trop tôt pour juger de la valorisation des plantes de couverture en tant que disponible fourrager car leur utilisation implique la gestion de contraintes techniques : habitude alimentaire du troupeau, temps de travail et pénibilité qu'implique leur fauchage manuel dans les petites exploitations, type de mangeoire adapté. L'ensemble des résultats obtenus lors de cette étude constitue un simple éclaircissement des possibilités de valorisation du système agroforestier. Le développement de ces nouveaux modes de gestion des sols implique donc une poursuite des suivis en milieu réel.