Comprendre les processus d’innovation agroécologiques par
l’analyse des apprentissages et des modes d’intervention des
organisations dans les territoires, cas d’étude dans le MoyenOuest de Madagascar
Cette communication propose un cadre d’analyse des innovations agricoles combinant les
apprentissages à l’échelle des exploitations agricoles et les modes d’intervention des
organisations pour accompagner les innovations. Il a été appliqué dans deux communes du
Moyen-Ouest de Madagascar au sujet d’innovations à partir de nouvelles légumineuses. Les
résultats montrent que les apprentissages sont influencés par les modes d’intervention des
acteurs de développement et de la recherche ainsi que par le type d’outils utilisés pour
l’accompagnement. Les modes d’intervention privilégiés des organisations correspondent au
transfert de technologie mais de nouveaux outils, centrés sur les échanges multi-acteurs sont
récemment développés.
L’objectif de notre étude est d’analyser la résilience au sein de la filière lait malgache dans la région du
Vakinankaratra. La filière a subi, un choc brutal en 2009 du fait de l’arrêt de l’activité d’un acteur majeur,
l’industrie Tiko, qui était la principale entreprise de collecte et de transformation laitière dans l’ensemble
du pays. Par ailleurs, les acteurs ont pâti de la réduction significative des activités du FIFAMANOR,
principale institution de recherche en élevage et d’encadrement technique des producteurs. A partir d’une
enquête auprès des acteurs en aval de la filière, nous avons, tout d’abord, identifié les différents problèmes
auxquels sont confrontés ces acteurs, incluant le choc ponctuel de la crise de 2009. Ensuite, nous avons
collecté quelques indicateurs permettant d’évaluer la capacité de résilience de chacun des acteurs par
rapport à ces contraintes. Les résultats nous montrent que les acteurs en aval enquêtés sont
majoritairement dotés d’un potentiel de résilience qu’il convient de renforcer. Cependant, on ne peut pas
dire qu’il y a résilience au niveau de la filière dans son ensemble
AFPP – 23e CONFÉRENCE DU COLUMA
JOURNÉES INTERNATIONALES SUR LA LUTTE CONTRE LES MAUVAISES HERBES
DIJON – 6, 7 ET 8 DÉCEMBRE 2016
GESTION DE L’ENHERBEMENT DES CULTURES PLUVIALES
DANS LE MOYEN-OUEST DES PLATEAUX MALGACHES
Au cours de la campagne 2014-2015, un suivi de 89 parcelles de cultures pluviales dans le Moyen-Ouest des plateaux malgaches, région du Vakinankaratra, 900 à 1300 m d’altitude, a permis de caractériser la flore des mauvaises herbes et de connaitre les pratiques de désherbage des agriculteurs. Quatre relevés ont été effectués durant le cycle de culture (à environ 30, 50, 70 et 100 jours après semis ou plantation). Parmi près de 80 espèces recensées, dix dominantes ont été identifiées, avec une fréquence supérieure à 33 % : ce sont Eleusine indica, Digitaria horizontalis, Urena lobata, Cleome hirta, Sida acuta, Stylosanthes guianensis, Rottboellia cochinchinensis, Cyperus rotundus, Mollugo nudicaulis, Hibiscus asper. Ce suivi a montré qu’au cours du cycle cultural, l’enherbement exprimé en terme de recouvrement s’est accru au cours du temps (de 30 à 100 jours après le semis ou plantation). Cette pression est liée au fait que les agriculteurs interviennent uniquement par des sarclages manuels, généralement d’une à deux fois au cours du cycle cultural, respectivement à environ 60 et 80 jours après le semis ou la plantation. Parmi les cultures pluviales observées (riz, maïs, manioc, légumineuses), les parcelles en riz ont toujours été les mieux entretenues.
Cette étude sur la macrofaune du sol dans cette région de Madagascar a permis de mieux percevoir les pratiques
et les systèmes les plus favorables aux invertébrés utiles (comme les vers de terre) et plus défavorables aux invertébrés
nuisibles (comme les vers blancs). Ceci permettra d’orienter les paysans dans la gestion de leurs terres.
L’objectif de notre étude est d’analyser la résilience au sein de la filière lait malgache dans la région du
Vakinankaratra. La filière a subi, un choc brutal en 2009 du fait de l’arrêt de l’activité d’un acteur majeur,
l’industrie Tiko, qui était la principale entreprise de collecte et de transformation laitière dans l’ensemble
du pays. Par ailleurs, les acteurs ont pâti de la réduction significative des activités du FIFAMANOR,
principale institution de recherche en élevage et d’encadrement technique des producteurs. A partir d’une
enquête auprès des acteurs en aval de la filière, nous avons, tout d’abord, identifié les différents problèmes
auxquels sont confrontés ces acteurs, incluant le choc ponctuel de la crise de 2009. Ensuite, nous avons
collecté quelques indicateurs permettant d’évaluer la capacité de résilience de chacun des acteurs par
rapport à ces contraintes. Les résultats nous montrent que les acteurs en aval enquêtés sont
majoritairement dotés d’un potentiel de résilience qu’il convient