Les signatures analysent les performances comparées des systèmes de culture pratiqués avec travail du sol et en semis direct sur couverture végétale dans diverses grandes éco-régions du monde tropical. Ainsi : si la destruction de la matière organique (M.O.) en gestion conventionnelle avec travail du sol est très rapide, sa reconstruction, même en zone tropicale humide, peut aller aussi vite en semis direct la séquestration du carbone dépend de la nature des systèmes de culture créés , les plus performants sont ceux qui produisent un maximum de matière sèche, aussi bien à la surface du sol que dans le profil cultural, tout au long de la saison pluvieuse, mais aussi en saison sèche, au moment où les conditions de minéralisation de la M.O. sont ralenties. Le choix des plantes de couverture est de ce fait déterminant dans les meilleurs systèmes en semis direct, les niveaux de M.O. peuvent rapidement rejoindre, ceux des écosystèmes naturels, même en partant de conditions très dégradées au départ les meilleurs systèmes en semis direct produisent entre 26 et 32 t de résidus de matière sèche par hectare et par an , l'évolution des performances agronomiques et technico-économiques des systèmes de culture suit strictement celle de la matière organique , les systèmes en semis direct les plus faciles à pratiquer ont conquis plus de 6 millions d'hectares en moins de 10 ans dans les cerrados du Centre-Ouest Brésilien