In mulch-based cropping systems, soil cover harbours a lot of organisms that may improve soil fertility but may also affect crop health. In the cotton systems of Cameroon, some millipedes (Diplopoda: Julidae) could become important pests by provoking important seedling damages. This study assesses the influence of mulch on the stand and health of cotton seedlings, as well as diagnoses emergence constraints. Two different assays were carried out during the growing season, one withCalopogonium mucunoides (2001) and the other withBrachiaria ruzisiensis (2002), both as cover crop mulches. The two studied factors were (1) presence or absence of mulch and (2) seed protection (insecticide and/or fungicide). Cotton seeding in non tilled soil showed that seedling stand was globally inferior under mulch compared to nude soil. In the supposed absence of soil structure or texture differences, this constraint seemed to come from exacerbated pressure of soil pests, for which mulch provides favourable habitat. With equivalent insecticide protection, seedling stand resulted significantly greater on nude soil, with less visible symptoms of attacks. On the other hand, mulch provided better growth of seedlings, associated with greater aphid infestation but balanced by seeding precocity that permits escape from delayed arrival of aphids. The major risk associated with seedling in mulch-based cotton is soil pests, whose species impact should be assessed to define sustainable control strategy based on the preservation of beneficial soil macrofauna.
Pour les rizières avec un mauvais contrôle de l’eau (terrasses
sans accès à l’eau par exemple), le semis direct de variétés
de riz pluvial ou mixtes (irrigué x pluvial) sur une couverture
végétale d’avoine peut être proposé. L’avoine peut aussi être utilisée comme fourrage pendant l’hiver (quand la disponibilité en fourrages est faible)
Appui au volet SCV du projet Eau-Sol-Arbre sur l'analyse des impacts des SCV sur la valorisation de la ressource pluviométrique - Rapport de mission au Nord Cameroun
l'objectif de cette mission était d'apporter un appui au projet ESA pour la valorisation des données 2002 et 2003 sur les parcelles en milieu paysans et sur les sites semi controlés du projet et également d'apporter un appui pour l'adaptation du dispositif de suivi des 300 parcelles prévues pour 2004.
Diverses fiches techniques (EN/FR)sur solutions techniques en semis direct SCV: sur principes de contrôles anti-érosifs en zone de montagne, sur diverses couvertures (brachiaria, arachis, stylosanthès, mucuna, avoine, etc ....), sur écobuage, et sur contrôle adventices, etc...
Various technical sheets about recomendations for mountainous agrarian systems in DMC : principles and applications, various cover plants, mulching, soil smouldering, weed control,
Le système techniquement le plus simple consiste à un semis direct dans un paillage constitué des mauvaises herbes et/ou de mulch importé permet de découvrir le semis direct et l’intérêt d’une couverture du sol pour lutter contre l’érosion, réduire l’évaporation de l’eau, restaurer une activité biologique et contrôler
Tillage accelerates organic matter destruction under tropical agriculture conditions. No-till cropping systems involving direct seeding on permanent plant cover enable short-term soil restoration. Cover plant choices are crucial. Soil carbon can thus be boosted to levels generally found in natural ecosystems, even when starting from degraded soils. Direct seeding systems promote net CO2 storage rather than net production. CIRAD has been working on such systems in Brazil, Asia, Réunion and Madagascar. This poster reports some results obtained in central-western Brazil (hot humid tropical area).
The results from the trials showed the technical and economic feasibility, as
well as the social acceptance of cultivation on soybeans and mungbeans under no-tillage after rice. The main role of No-tillage was to allow the cultivation of a second crop after rice, thus taking advantage of the residual soil moisture. However, the system is not yet completely turned into No-tillage, because rice is still being cultivated under conventional system. It is necessary to know which could be the incentives for the farmers to change the system of rice cultivation.
Within the framework of adopting direct seeding mulch-based cropping systems (DMC) in cotton farming systems in North Cameroon, we compared the macrofauna patterns from four soil management techniques: (1) non tilled soil covered with the graminousceaeBrachiaria ruzisiensis , (2) non tilled soil covered with leguminous plants,Crotalaria retusa orMucuna pruriens , (3) non tilled soil and (4) conventional tilled soil. In both study sites, micro-plots had been subjected to the same farming systems for the past 3 years. Sampling of organisms was carried out from soil cubes (30 cm) examination, including soil and litter. The findings revealed that diversity, equitability as well as abundance of extracted macrofauna were found to be generally more important in mulch-based cropping plots: soil and surface litter transformers (earthworms, diplura, thysanura, etc.), but also predators (spiders, centipedes, carabids, etc.) and phytophagous arthropods such as millipedes. These preliminary results underline a significant impact of soil management techniques on macrofauna pattern and trophic communities, with key organisms serving as potential indicators of the biological activity of the soil.
Effets de litières sur l'offre en azote d'origine organique dans des systèmes de culture de maïs à couvertures végétales. Etude de cas dans la zone à forêt semi-décidue de Côte d'Ivoire (pdf 1,67 mo)
Un dispositif agronomique pérennisé entre 1995 et 1999 avec des systèmes de culture de maïs à couvertures végétales a été installé dans la zone écologique à forêt semi-décidue de Côte d'Ivoire. L'offre en N d'origine organique est étudiée dans le cadre de systèmes de culture de maïs, avec une durée de jachère de 6 mois (SC6MJ) et 18 mois (SC18MJ). Les jachères sont occupées soit par Chromolaena odorata (subspontanée), soit par Pueraria phaseoloides (introduite). Ces quatre systèmes sont comparés à deux témoins, un sans Chromolaena pour les SC6MJ et un avec brûlis de Chromolaena pour les SC18MJ. Les systèmes à couvertures végétales sont gérés en couvertures vivantes avec des herbicides et leur pérennité est assurée par une reprise de croissance des espèces avant la récolte de la céréale. Les systèmes à SC6MJ bénéficient d'une fertilisation modérée en phosphore. L'étude réalisée pose comme hypothèses de départ que (i) les déterminants de l'offre à court terme (cycle cultural) et à moyen terme (effets cumulés) dépendront principalement des quantités et de la qualité des litières de surface d'origine des jachères (ii) ces effets se concentreront à la surface du sol.Le potentiel de minéralisation des litières au laboratoire est corrélé avec leur rapport C/N, plus faible pour Pueraria (C/N entre 20 à 23) que pour Chromolaena (C/N entre 25 à 43). En 1998 la vitesse de disparition des litières suivie avec des « sacs de décomposition » est beaucoup plus rapide qu'en 1999 en relation au début du cycle de décomposition avec le régime pluviométrique. Les deux années la quantité de litières présentes après la coupe détermine le taux de décomposition à moyen terme des litières. Ces dynamiques, modélisées sur deux années, permettent de distinguer un compartiment de litières à disparition rapide et un compartiment à disparition lente. La comparaison des pertes en C dans des « sacs de décomposition » à maille différente montre que l'activité de la mésofaune et de la macrofaune du sol pourrait être responsable de la disparition de 50 % des litières au début du processus de décomposition et de 35% à la fin du processus de décomposition. Leur action de fragmentation et d'incorporation au sol des litières (meules des termites champignonnistes situées à la surface du sol) permet une disparition comparativement plus rapide des litières de Chromolaena que celles de Pueraria. L'application des modèles aux données obtenues sur les mobilisations en N des jachères en relation avec les besoins de la culture en N indique un risque « d'asynchronie » en début de cycle une offre insuffisante en fin de cycle pour les SC6MJ peu de différenciation entre l'offre de Chromolaena et celle de Pueraria. L'offre en N in situ du sol en surface (0-10 cm) en 1998 et 1999, estimée pendant des périodes de 90 jours durant le cycle du maïs par des mesures et des incubations de sol, est corrélée pour les SC6MJ avec les mobilisations en N du maïs dans les parties aériennes. C'est le traitement avec Pueraria qui les deux années satisfait le mieux les besoins en N de la culture et cette offre est comparable à celle des SC18MJ. L'offre en N varie peu selon les traitements des SC18MJ. Le régime pluviométrique intervient (i) à une échelle pluriannuelle, en déterminant, l'intensité du pic de minéralisation en N minéral du sol et les accumulations en N dans les parties aériennes des jachères (ii) à l'échelle de la campagne en interaction avec les litières en surface et l'activité des systèmes racinaires des couvertures végétales. La litière de Pueraria semble mieux conserver l'humidité du sol et le système racinaire de Chromolaena mobiliser de plus fortes quantités d'eau.En situations hydriques limitantes, la minéralisation nette est corrélée aux humidités de sol. Les litières semblent être à l'origine en 1998 de l'augmentation de la biomasse microbienne du sol en surface créant ainsi une source potentielle d'immobilisation temporaire de N. En 1998 l'offre en N estimée par minéralisation nette indique une meilleure synchronie avec les besoins de la culture malgré une pluviométrie plus abondante en début de cycle par rapport en 1999. Une étude utilisant l'abondance naturelle 15N permet d'estimer que la litière de Pueraria peut contribuer fortement à la nutrition azotée de la culture, de 30 à 41% en 1998 et de 64 à 87% en 1999 dans le cadre du système de culture à jachère de 6 mois.Les différenciations sur les matières organiques du sol (MOS) indiquent un début d'effet sur les stocks évalués sur 0-10 cm en moyenne à 2.34 t ha-1 N pour les SC6MJ et en moyenne à 2.83 t ha-1 N pour les SC18MJ. Pour les SC6MJ la différence obtenue entre les apports et les pertes sur quatre années suggère que Chromolaena conserve mieux les stocks en C et N que Pueraria. La comparaison avec une jachère forestière située hors dispositif indique que la disponibilité en matériaux facilement minéralisables dans nos agrosystèmes est réduite en fin de saison des pluies diminuée par la pratique du brûlis peu augmentée par la pratique de la jachère. Les études sur des incubations de longue durée (106 et 85 jours) montrent des effets significatifs sur les modélisations faites par ajustement aux points expérimentaux sur les cinétiques de respiration et de minéralisation nette cumulées (exprimées en proportion par rapport au C et N total du sol). Elles permettent d'identifier d'importants facteurs de différenciation au niveau du compartiment des MOS à taux de renouvellement élevé. Pour les SC6JM ce compartiment représente une part plus importante avec Pueraria, certainement en relation directe avec des apports cumulés de plus grande qualité biochimique (rapport lignine / N). La durée de la jachère n'améliore pas la disponibilité en N facilement minéralisable indiquant ainsi un blocage de C et N au niveau du sol de nature physique et/ou biochimique.
Quantification et modélisation des flux hydriques, thermiques, et azotés dans les systèmes de culture en semis direct avec couverture végétale dans la région des Cerrados brésiliens.
Le semis direct sur paillis résiduels d'intersaison (SCV) connaït un développement rapide dans la région des Cerrados (Brésil) en raison de bonnes performances agronomique et économique et de son adaptation aux systèmes de production locaux. Ce travail a pour but d'analyser et de quantifier les principaux processus intervenant sur les bilans hydrique, thermique et azoté du SCV. Trois techniques agricoles ont été évaluées : le semis direct de riz sur paillis résiduel (SCV), comparé aux systèmes conventionnels labour profond avec enfouissement du paillis résiduel (LP) et travail superficiel à l'offset sans paillis (OF) . Le modèle PASTIS a été utilisé pour la simulation des processus de transfert hydrique, thermique et la dynamique de l'azote. Les différents paramètres et variables requis pour l'évaluation du modèle ont été acquis dans le cadre d'une expérimentation menée en collaboration sur la station de l'EMBRAPA (CNPAF) de Goiânia, et complété par des travaux au laboratoire. Ils concernent en particulier les propriétés hydrodynamiques des sols, la caractérisation des éléments de paillis et de leurs transformations biologiques, et l'évolution des profils hydriques, thermiques et de teneur en azote minéral.Les résultats montrent que le modèle PASTIS permet de simuler de façon satisfaisante les processus mis en jeu. Les transferts d'eau et de chaleur ne sont que faiblement affectés dans le contexte pédoclimatique des Cerrados.Les systèmes de culture se différencient principalement par la dynamique du carbone et de l'azote. Dans le cas du traitement OF, un stock résiduel d'azote minéral subsiste en début de campagne et peut être rapidement lixivié. En présence d'une culture d'intersaison, l'azote résiduel est immobilisé avant d'être progressivement minéralisé au cours de la saison de culture. Cette minéralisation de l'azote apparaït plus rapide lorsque le paillis est enfoui (LP) par rapport à un semis direct sur paillis résiduel (SCV). Ces dynamiques ne sont pas apparues déterminantes sur les performances agronomiques des systèmes de culture, dont l'évaluation globale repose sur d'autres facteurs que les bilans hydriques ou azotés. Toutefois, ces résultats ont vocation à être utilisés pour une meilleure gestion des pratiques culturales, notamment en matière de fertilisation azotée.