Manuel pratique du semis direct à Madagascar - Volume I Chapitre 2 La gestion des écosystèmes cultivés en semis direct sur couverture végétale permanente
Manuel de gestion des SCV sur couvertures vivantes ou mortes, visant la production de biomasse grâce à des successions et associations de cultures ayant un rôle de pompe biologique, améliorant structure et fertilité sol, et recherchant l'intégration agriculture/élevage.
Fiches pour la gestion agrobiologique des sols : guide pour la mise en place d'itinéraires techniques reproductibles dans les hauts sous le vent de La Réunion avec couverture morte
Avec 80% de la population active, l'agriculture est le pilier de l'économie à Madagascar. Pourtant, ce secteur est aujourd'hui en danger. La déforestation, la surexploitation des terres, la faible productivité et l'insécurité foncière sont autant de facteurs qui contribuent à la baisse du rendement des sols et menacent la sécurité alimentaire de l'île.
Afin d'enrayer l'appauvrissement des terres, l'Agence Française de développement (AFD) développe l'usage de l'agroécologie auprès des paysans malgaches avec l'appui du Cirad. Cette technique consiste à protéger les sols par une couverture végétale, supprimant ainsi le labour et limitant le recours aux engrais. Elle permet de restaurer la fertilité de la terre, de limiter l'érosion des bassins versants et de réduire les émissions de gaz carbonique. Le développement de l'agroécologie est une entreprise de longue haleine. Il ne peut réussir qu'à condition de renforcer en parallèle la formation, la sécurisation des terres et l'accès des paysans au marché et au crédit.
Dans les systèmes en semis direct sur couverture végétale permanente (SCV), la gestion de la fertilité (au sens large, y compris la structure du sol et l’alimentation hydrique et minérale), des adventices et des bioagresseurs se fait avant tout par les systèmes de cultures. Ces systèmes sont choisis pour remplir un certain nombre de fonctions éco systémique et permettant un bon fonctionnement des sols (en particulier sur le plan biologique), assurés par un turn-over important et rapide de la matière organique.
Pour être performant, ces systèmes de cultures doivent produire une forte biomasse (aérienne et racinaire), en particulier les premières années d’entrés en semis direct. Pour cela, les itinéraires techniques doivent s’adapter aux conditions locales (unités agronomiques et caractéristiques des exploitations et des terroirs) afin d’optimiser la production des grains et la biomasse totale du système.
Trois principes fondamentaux du Semis Direct:
1. Minimiser la perturbation du sol et de la litière (pas de travail mécanique du sol).
2. maintenir le sol couvert en permanence par biomasse vivante ou morte.
3. Produire et restituer au sol une forte biomasse par associations/successions d’une diversité de plantes aux fonctions multiples
Pour bénéficier rapidement des effets des pratiques SCV, il est nécessaire d’obtenir un fort différentiel “biomasse restituée au sol - biomasse perdue” dès les premières années d’entrée dans des systèmes SCV. Ce fort différentiel permet à ces systèmes de remplir leurs fonctions écosystémiques, et conduisent à une amélioration rapide des sols et à la restauration d’équilibres écologiques. Ces améliorations, dans un cercle vertueux, facilitent l’obtention d’une production importante de biomasse et permettent d’alimenter facilement la “pompe” des SCV les années suivantes. Sur des sols dégradés, l’obtention d’une forte production de biomasse les premières années passe par la restauration de la fertilité par apport d’engrais (organiques ou minéraux), écobuage et/ou utilisation de plantes de couverture capables de produire une forte biomasse sur des sols peu fertiles. Plus les sols sont dégradés, plus “l’amorce” des systèmes SCV est difficile, longue et/ou coûteuse.
Propositions concrètes pour la construction d'une agriculture durable performante et gérée au plus près de l'écologique , sur couverture végétale permanente, dans un environnement protégé en Haïti - 1ère partie
. Réorientation en année 3 du projet PAC. Ebauche résumée d'une agriculture durable à plus long terme : vers la création d'une plateforme multi institutionnelle et d'un réseau agroécologie en Haïti (1° partie).
Based on the understanding of soil/plants/microorganisms interactions and the importance of the primary biomass production in the functioning of the soil system, OMC introduces multifunctional cover crops, growing intercropped or in sequence with the main commercial crop. The introduction of cover crops leads to better utilization of available natural resources, maximization of biomass production and higher organic restitutions to the soil system.
Encapsulation of soil organic carbon (SOC) within aggregates is one of the principal mechanisms for long-term C sequestration, macroaggregate formation and stabilization. Our objectives were to quantify the changes in aggregate size distribution, aggregate-C concentrations and stocks upon conversion of native vegetation (NV) to conventional plow-based tillage (CT), and to assess the rate of aggregation and SOC recovery with no-till (NT) under diverse biomass-C inputs. The study was conducted at both sub-tropical (Ponta Grossa – PG, State of Parana´ ) and tropical (Lucas do Rio Verde – LRV, State of Mato Grosso) sites in Brazil. The SOC content under NV was used as a baseline to evaluate the depletion rate under CT and the restoration rate under NT. A speci?c emphasis was given to the largest macroaggregate size class (8– 19 mm) because of its importance to protecting the recently deposited labile SOC. A discriminant analysis of principal components (DAPC) indicated that NV soil is modi?ed by conversion to an arable land use and that, mechanical tillage, biomass input, and their interactions drastically in?uence the distribution of aggregate-size classes, aggregation indices, and SOC distribution within aggregates. At both sites, soil aggregation indices were positively impacted by NT and associated with SOC concentration in the labile fractions (e.g., total polysaccharides (TPS), hot water extractable organic C (HWEOC), particulate organic C (POC)). At the PG site, the 8–19 mm aggregate size fraction was signi?cantly affected by land use and tillage treatments and represented 54%, 43%, and 72%, under NV, CT, and NT in 0–20 cm depth, respectively. Furthermore, the 8–19 mm size fraction stored 55%, 45%, and 71% of the total SOC stock under NV (53.8 Mg C ha-1), CT (28.5 Mg C ha-1) and NT (51.2 Mg C ha-1), respectively. At the LRV site, the 8–19 mm aggregate size fraction decreased from 50% under Cerrado NV to 35% under CT, and ranged from 33% to 51% under diverse biomass-C input under NT in 0–20 cm depth. The 8–19 mm size fraction stored 52%, 37%, and 41% of the total SOC stock across all aggregate sizes under NV (25.4 Mg C ha-1), CT (11.7 Mg C ha-1), and NT (9.9–18.1 Mg C ha-1), respectively. The difference in SOC stock among land uses is largely attributed to storage in the 8–19 mm aggregate size class, indicating that NT cropping systems rebuilt the largest macroaggregates, which are crucial for stabilization of SOC.
With limited opportunities for agricultural expansion in the lowlands (i.e. most of the lowland areas have already been converted into paddy fields), increasing rice production representsa key challenge for the subsistence farmers of the plain of Jars. Yet, in the quasi-absence of chemical fertilization, the productivity of lowland agriculture is strongly linked to upland cattle breeding and the availability of manure