JOURNAL DE L'AGROECOLOGIE EDITION 14

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Ce numéro rapporte, entre autres, les actions en cours en termes d’Agroécologie au niveau national ou au niveau régional. Dans ce cadre en particulier, il y a lieu de citer les actions concrètes en cours dans la mise à l’échelle des blocs agroécologiques dans le Sud au travers de différents projets et associant le CTAS, l’ONG qui a mis au point ces techniques avec le GRET avec l’appui du GSDM. Dans ces blocs agroécologiques, à part les haies vives de Cajanus dont les graines sont consommées au même titre que le haricot après avoir été tabous dans certaines communes, des espèces adaptées à la sécheresse sont promues comme les sorghos, le mil ou le konoke. Au niveau national, les actions de restauration des sols dégradés aussi bien au niveau du développement que de la recherche continuent pour permettre la mise en culture de cultures vivrières notamment du riz pluvial. Les donnsées de la recherche sur le lombricompost sont très intéressantes dans un contexte de coûts élevés d'intrants pour les EAF. De même, sous l’impulsion d’un membre du GSDM, le WWF, le réseau Natural Capital (Nat Cap) Madagascar est présenté dans ce journal, un réseau composé d’acteurs de la société civile, du secteur privé, du milieu académique et du secteur public qui s’est donné comme mission de promouvoir la considération et l’intégration du capital naturel dans les processus de prise de décisions et dans les actions de tous les acteurs de développement dans différents secteurs.

Mots-clés : Capitalisation, Agroécologie, journal de l'Agroécologie, Information

Présentation atelier Interface Recherche et Développement 2020 : Les évolutions climatiques en cours sur les hautes terres : analyse des données à l’aune des dires d’acteurs

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Notre objectif est d’analyser les évolutions climatiques en cours sur les hautes terres centrales de Madagascar (Analamanga, Vakinankaratra et Haute Matsiatra) et leurs impacts sur les activités agricoles. Afin de cerner au mieux ces réalités la démarche a consisté à recueillir les ressentis d’acteurs du développement et du monde paysan pour les confronter à l’analyse des données climatiques. Cette étude a été entamée dans le cadre du projet CASEF Hautes terres et s’est poursuivie via 3 stages de Master 2 de l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo (ESPA) co-encadrés avec la Direction Générale de la Météorologie (DGM). Les températures ont clairement augmenté depuis 1961 (+0,6°C à Ivato, +1,4°C à Antananarivo, et +1,5°C à Antsirabe entre les décennies 60 et 2010), en particulier les températures nocturnes (+1,1°C, +1,5°C et +2,5°C pour ces localités). On note une importante diminution des nuits froides, et une quasi-disparition des températures négatives, ce en accord avec les dires des acteurs et pouvant expliquer les mauvaises floraisons des pommiers. Les risques de stérilité du riz ont fortement diminué. Les pluviométries ont diminué, avec des disparités fortes selon les lieux et comment on les caractérise : pour Ivato la perte moyenne entre les décennies 60 et 2010 est de 58 mm, comparable avec la perte en tendance qui est de 50 mm (-0,865mm/an x 58 ans); par contre pour Antananarivo ces évolutions sont de -32 mm et -274 mm (-4,735mm/an) ; et elles sont de -204 mm et -273 mm (-4,714mm/an) à Antsirabe. Ces pertes, régulièrement réparties sur l’année, ne représentent que 5 à 13% des volumes des années 60s et 70s et sont comparables ou inférieures aux différences inter-annuelles. Par ailleurs les pluviométries ont plutôt augmenté sur les 30 et 20 dernières années. Enfin, contrairement au ressentis exprimés il n’y a pas plus de « grosses pluies » qu’avant, ni « plus de pluie tombant au cours de jours successifs », ni plus (ni moins) de pauses pluviométriques. Il semble donc difficile d’expliquer les baisses observées des ressources en eau durant l’hiver par les seules évolutions pluviométriques. Elles semblent dues tout autant, sinon plus, à la diminution générale des couvertures végétales (diminution des infiltrations au profit des ruissellements). Les témoignages rapportant une augmentation des niveaux des cours d’eau et plus d’inondations en période estivale, alors que les volumes des pluies ont diminué, corroborent cette hypothèse. Les débuts de saison des pluies ont fait l’objet de nombreux commentaires soulignant « un retard » et des « difficultés à installer les cultures comme avant ». Différents indicateurs ont montré un très léger recul en tendance (0,3 jours/an) du démarrage de la saison culturale, et une certaine détérioration des conditions hydriques de surface en novembre qui apparait moins favorable à de bonnes levées. Cependant ces évolutions sont faibles depuis le début des années 2000s et apparaissent donc peu conciliables avec les dires des acteurs. Ce sujet reste à approfondir

Mots-clés : Pluviométrie, Changement climatique, Climate change, Interface recherche développement, recherche

Livret des résumés_Atelier Interface Recherche et Développement 2020

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Sont également invités à partager leurs expériences/résultats de leur recherche les grandes exploitations et les acteurs de l’Agriculture Biologique. Thématiques de présentations suivi de question-réponses 1. L’Agro-écologie en réponse aux enjeux du changement climatique et la sécurité alimentaire 2. Quels systèmes de production Post COVID 19 en réponse à la sécurité alimentaire 3. La gestion durable des terres (GDT) en lien avec la productivité agricole et la lutte contre la désertification 4. Quelles alternatives autour des Aires protégées et des Parcs nationaux 5. L’Agriculture biologique, enjeux, opportunités pour les petits producteurs

Mots-clés : Résumé, Résumé, Développement, Capitalisation, Agroécologie, Interface recherche développement, recherche, Atelier

Présentation atelier Interface Recherche et Développement 2020 : Les mélanges variétaux pour améliorer la résilience des productions agricoles au service de la sécurité alimentaire

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A Madagascar, le riz est l’aliment de base de la population, traditionnellement cultivé en irrigué. Mais vu le contexte de saturation des bas-fonds et d’augmentation de la population, la pratique des cultures pluviales devient de plus en plus nécessaire. Sur les Hautes Terres du Vakinankaratra, la culture du riz pluvial a été proposée comme une solution pour accroitre la production de riz des petits producteurs. Cependant les rendements moyens paysans en riz pluvial restent faibles (aux environs de 1t/ha) car ils subissent de nombreuses contraintes biotiques et abiotiques, qui souvent agissent en synergie rendant plus vulnérables les cultures et limitant leurs capacités de tamponner les aléas climatiques. Dans ce contexte d’écosystèmes paysans variables et soumis à diverses contraintes on peut considérer que l’uniformité génétique dans les paysages au sein des parcelles est un facteur de vulnérabilité potentiel des cultures. Pour limiter cette vulnérabilité des solutions « agroécologiques » inspirées par le fonctionnement des écosystèmes naturels peuvent être proposées. La mise en place d’une diversité variétale au sein des champs est une piste intéressante s’inscrivant dans l’optique de l’intensification agro-écologique. L’objectif de la présentation est de donner un aperçu sur l’intérêt des mélanges variétaux comme option de résilience variétale aux contraintes du milieu et de discuter des applications possibles dans le cadre de la riziculture pluviale à Madagascar. Par principe les mélanges variétaux augmentent la diversité variétale au sein des parcelles, et donc de l’agrosystème, et génèrent des interactions diverses entres plantes. Parmi ces interactions, des relations positives se font par complémentarité dues aux différences phénotypiques ou génotypiques entre les plantes en mélange. Elles peuvent faciliter l’acquisition des ressources et leurs utilisations. Une interaction positive par entraide peut aussi s’effectuer entre deux plantes en cas de pression biotique par modification de leur immunité et celle de leurs voisins. Par exemple pour faire face aux pressions biotiques, à l’exemple de la pyriculariose, les mélanges entre variétés sensibles et résistantes permettent d’atténuer les effets de la maladie. On considère que cinq mécanismes peuvent intervenir dans ce cas : l’effet de dilution, l’effet de barrière, la résistance induite, la sélection disruptive et l’effet de compensation. Quant aux aléas climatiques et aux stress dus aux conditions du milieu, des effets d’échantillonnage ou de sélection de variétés adaptées aux conditions peuvent tamponner les effets. Par effet de compensation, les rendements des variétés sensibles aux conditions du milieu peuvent être compensés par ceux des variétés plus résistantes. De ces effets, des retombées agronomiques telles que les stabilités des productions peuvent être attendues sur les champs. Des augmentations de la production sont aussi mentionnées par certains auteurs. Elaborer une stratégie de diversification génétique et aller jusqu’à pouvoir identifier des « idéotypes d’assemblage » à partir de ces interactions sont des fronts de recherche utiles pour le développement de la riziculture dans la région. Cette stratégie permet aussi de faire face aux dégâts imprévisibles du changement climatique tout en assurant une stabilité de production pour les producteurs.

Mots-clés : Productivité, Sécurité alimenataire, Capitalisation, Agroécologie, Interface recherche développement, recherche, Résilience

Présentation atelier Interface Recherche et Développement 2020 : Effet de l’inoculation mycorhizienne sur le riz pluvial sur les plateaux d’altitude à Madagascar

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A Madagascar, la culture du riz pluvial est fortement contrainte par l’acidité des sols et la faible biodisponibilité du phosphore (P). En augmentant le volume de sol prospecté par les racines, les champignons formant des symbioses mycorhiziennes avec les plantes, augmentent significativement l’acquisition du P par l’association champignon-plante, et participent donc à la croissance de la plante cultivée. Un biostimulant commercial, produit par la société canadienne PREMIER TECH, pourrait améliorer l’inoculation mycorhizienne, et par voie de conséquence, l’absorption du P par le riz grâce au développement d’un système mycélien efficient. Une expérimentation a été réalisée au sein du site de référence du Dispositif en Partenariat SPAD (« Système de Production d’Altitude et Durabilité ») dans le Moyen Ouest du Vakinankaratra durant la saison culturale 2019-2020. Cette expérience comprenait trois facteurs (i) la variété de riz pluvial comprenant 4 modalités (Fofifa 182, Fofifa 185, Nerica 4 et WAB 880), (ii) l’inoculation mycorhizienne avec 2 modalités (0 et 16 spores par graine), et (iii) l’apport de P avec 2 modalités (0 et 20 unités). Ces 16 traitements ont été répétés sur quatre blocs. Un total de 64 parcelles de superficie élémentaire de 10.5 m2 a été mis en place au champ. Un apport homogène de fumure organique estimé à 5 t ha-1 a été appliqué au semis au niveau des poquets pour tous les traitements, suivi de trois apports de 20 unités d’azote (20 N) en cours de végétation. La qualité du sol a été caractérisée par des mesures de pH eau in-situ. Des mesures de croissance de la plante ont été effectuées au tallage et le rendement grain a été déterminé à la récolte. Les résultats montrent un effet significatif de la qualité du sol dans le poquet par rapport à l’inter-poquet avec une augmentation de pH, respectivement de 5.3 et 4.7, imputable à l’effet de localisation de la fumure organique. Au tallage, l’intéraction des facteurs« inoculation mycorhizienne » et « apport de P » est significative sur des indicateurs de croissance (hauteur), de nutrition azotée (mesure SPAD) et de tallage. Le facteur « apport de P »est celui qui explique le plus la variance des différentes mesures effectuées dont la hauteur, le tallage et la biomasse totale aérienne. A la récolte, l’intéraction des facteurs « inoculation mycorhizienne » et « apport de P » est significative pour le rendement en grain avec 2.2 et 2.8 t ha-1sans apport de P et 3.8 et 3.9 t ha-1avec apport de P, respectivement sans et avec inoculation mycorhizienne. Pour conclure, nos observations valident notre hypothèse selon laquelle l’inoculation mycorhizienne permet d’améliorer la nutrition P du riz. Avec un apport seul de fumure organique et un complément minéral azoté, l’inoculation mycorhizienne permet une augmentation de rendement de 28%, pour les quatre variétés de riz sélectionnées, avec un gain de rendement moyen de 600 kg ha-1. Aucun effet variétal n’est apparu en interaction avec le facteur inoculation ou phosphore ; les différences de rendement entre les variétés ne sont pas montrées significatives.

Mots-clés : MYCORHIZIENNE, Expérimentation, Riz pluvial, Capitalisation, Interface recherche développement, recherche

Présentation atelier Interface Recherche et Développement 2020 : L’accompagnement de l’innovation piscicole par les paysans, le développement et la recherche

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L’innovation agricole consiste à la mise en pratique de nouvelles manières de produire et de s’organiser. L’accompagnement de l’innovation est une démarche complexe dans la mesure où chaque situation d’innovation est unique et le résultat incertain (Toillier et al 2018)1 . Deux démarches conjointes sont mises en oeuvre actuellement par l’APDRA et ses partenaires (Cirad, FOFIFA, FIFATA etc.) pour accompagner les innovations paysannes piscicoles : la traque aux innovations et la recherche-action. Une démarche de traque aux innovations paysannes piscicoles est aujourd’hui mise en oeuvre afin de répondre aux objectifs suivants : (i) identifier et décrire les innovations vis à vis des référentiels techniques proposés, (ii) mettre en place un processus d’évaluation de ces innovations, ce qui permettra (iii) d’enrichir les référentiels techniques de la rizipisciculture et pisciculture en étangs barrages et donc d’améliorer l’efficacité et la durabilité des modèles proposés et enfin (iv) d’élargir les possibilités de développement de la pisciculture à Madagascar. Parmi les innovations en cours de traitement, l’intérêt zootechnique et socio-économique d’un hybride (la carpe de Kollar ; Cyprinus Kollarii), entre carpe commune (Cyprinus carpio) et cyprin doré (Carassius carassius), utilisée en rizipisciculture en alternative à la carpe commune doit être évalué. Par ailleurs, l’amélioration de la régularité et du succès des pontes vis à vis des aléas climatiques est questionné par l’utilisation de feuilles de bananiers séchées et brulées dans les étangs de ponte par certains pisciculteurs. Les avantages de la production de tilapias (Oreochromis niloticus) non sexés et de petites tailles vont aussi être étudiés. Ces innovations peuvent aboutir après concertation à l’élaboration de protocoles d’expérimentation dans le cadre d’une démarche de recherche-action. Cette démarche résulte d’un partenariat entre recherche, opérateurs de développement et pisciculteurs qui décident d’explorer et d’agir ensemble. Elle apporte une rigueur scientifique dans l’évaluation des innovations, produisant des connaissances nécessaires à un changement technique ou organisationnel, mais aussi social. Un diagnostic est réalisé pour aboutir à une vision partagée du problème et identifier des solutions qui sont négociées, mises en oeuvre, puis évaluées conjointement. Parmi elles, le décalage de la ponte de carpe pour adapter la disponibilité en alevins aux exigences du marché et aux contraintes zootechniques ainsi que l’amélioration de la productivité des alevins vis à vis de la croissance (i.e. alimentation) et de la survie (e.g. prédateurs) sont testés. Ces démarches d’accompagnement de l’innovation permettent d’améliorer en permanence les référentiels de la pisciculture à Madagascar, ce qui conduit à un meilleur accompagnement des paysans. Enfin, ces deux démarches permettent de produire des apprentissages mutuels entre les pisciculteurs, les agents du développement et les chercheurs, visant des impacts à long terme sur les capacités à innover de ces acteurs.

Mots-clés : Agroécologie, Interface recherche développement, recherche, Pisciculture

Présentation atelier Interface Recherche et Développement 2020 : Comment limiter l’apparition de flétrissement bactérien causé par Xanthomonas oryzae pv. oryzae sur le plan du contexte agro-écologique ?

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Le riz est la culture vivrière principale et constitue l’alimentation de base de la population malgache. La culture de ce céréale traverse des nombreuses contraintes abiotiques et biotiques. Une des maladies la plus dévastatrice du riz dans le monde est le flétrissement bactérien ou « Bactérial Leaf Blight (BLB) » causé par Xanthomonas oryzae pv. oryzae (Xoo) qui peut entrainer une perte de récolte allant jusqu’à plus de 70%. A Madagascar, le BLB n’a pas été recensé auparavant d’après la prospection des maladies du riz effectuée par différentes équipes de phytopathologiste en 1985 et 2013. Pourtant, la présence d’attaque de Xoo a été observée sur des tanety et bas fonds à Ivory (Moyen Ouest de Vakinankaratra) par l’observation des symptômes sur les feuilles attaquées pendant la campagne 2018-2019. Des analyses moléculaires faites au laboratoire ont permis de confirmer l’apparition de BLB à Madagascar. Durant la saison culturale 2019-2020, trois sites expérimentaux et des parcelles de producteurs dont Antsirabe, Ivory, et Morafeno ont été touchés par cette maladie. L’objectif de la présentation est d’analyser l’effet de la maladie sur des lignées de riz pluvial conduite dans deux expérimentations avec plusieurs niveaux de fertilité et différentes gestions agro-écologiques. L’une sur un essai avec 55 lignées du programme SCRiD comprenant deux conditions contrastant de fertilité F0 sans apport et FM avec fertilisation minérale. D’autre sur un essai agronomique du projet EcoAfrica sous différents lots de traitements (quatre variétés vulgarisées, quatre doses d’inoculation mychorizienne et quatre niveaux de fertilisation phosphatée). Les résultats montrent que les réponses des variétés diffèrent significativement entre elles vis-à-vis du Xoo dans les deux dispositifs expérimentaux à Ivory. L’analyse peut en déduire une perte de récolte à cause de BLB, mais la perte dépend de la phase d’initiation de BLB. Quand la maladie apparait tôt, plus la perte est importante. L’analyse d’attaque de BLB montre aussi que la maladie est plus sévère sur des parcelles à fertilisation élevée par rapport aux parcelles à faible fertilisation. Les résultats avec l’inoculation mychorizienne ne montrent aucun effet de ce facteur sur la sévérité de BLB. Un système d’alerte a été mis en place par la formation des techniciens, agents vulgarisateurs et riziculteurs, groupements paysan ; par la distribution des fiches et des posters et par l’explication du BLB durant la réunion mensuelle des Maires dans les Districts de la région du Vakinankaratra afin de favoriser des échanges d’informations permettront de cartographier les zones touchées par cette maladie. La compréhension approfondie de l’épidémie de BLB sous différent contexte agro-éologique (par exemple le système de culture sous couverture végétale qui réduit l’attaque de la pyriculariose, par contre des études devraient être conduites si ce système limite ou favorise l’attaque de BLB), l’identification et l’utilisation des variétés résistantes et l’analyse des populations du pathogène aideront beaucoup à la formulation de la gestion de cette maladie bactériènne du riz qui constitue un nouveau danger pour la rizicutlure à Madagascar

Mots-clés : Développement, FLÉTRISSEMENT BACTÉRIEN, XANTHOMONAS ORYZAE PV, Riziculture, Sécurité alimenataire, Capitalisation, Agroécologie, Interface recherche développement, recherche

Présentation atelier Interface Recherche et Développement 2020 :Fertilisation dans les EA des Hautes Terres : des pratiques aux performances, quels enseignements pour la recherche et le développement

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Une étude a été menée dans le cadre du projet SECuRE afin de caractériser les pratiques de gestion de la fertilité des sols par les exploitants agricoles familiales (EAF), d’évaluer leur niveau d’adoption et les résultats économiques. Deux zones ont été ciblées : le Moyen Ouest de Vakinankaratra (Mandoto) et la zone Est de l’Itasy (Arivonimamo). L’enquête a été réalisée sur un échantillon de 323 EAF, dont 152 EAF à Mandoto et 171 EAF à Arivonimamo. L’étude a permis de faire ressortir les principales caractéristiques structurelles des EAF. Vingt techniques susceptibles de gérer la fertilité du sol ont été pré-identifiées. Le niveau d’adoption est très élevé dans les deux zones pour l’apport de fumure organique (FO), la rotation/association culturale et la culture de légumineuse. Les niveaux de perceptions des paysans vis-à-vis des apports des techniques sur la fertilité ont été évoqués. Un focus est donné sur les apports de FO et d’engrais. La production moyenne annuelle de FO par EAF est plus importante à Arivonimamo (2,17 t) qu’à Mandoto (1,87 t), et principalement composées de fumier mélangé et de fumier de bovins. La quantité de FO disponible (utilisée) par ha de SAU est de 3,5 t/ha de SAU à Arivonimamo alors qu’à Mandoto, la moyenne est de 1,7 t/ha. Une grande majorité des EAF font des échanges (achat, vente ou troc). A Mandoto, les producteurs ont une stratégie de fertilisation des céréales pluviales sur tanety (le riz pluvial et le maïs reçoivent 74% de la FO disponible et 40% des engrais minéraux), avec un transfert de fertilité des rizières vers les tanety (le fumier intègre des pailles du riz des rizières). Le riz irrigué, ne reçoit pratiquement pas de FO et très peu d’engrais. A Arivonimamo, la situation du riz irrigué est approximativement la même. Les cultures maraichères sont privilégiées et reçoivent 46% de la FO et 77% des engrais. Ce sont les cultures sur de petites surfaces, exigeantes en fumure mais aussi et surtout fortement commercialisées qui reçoivent donc l’essentiel de la fertilisation. En matière de performance économique, en moyenne un ha cultivé produit environ 1,1 million d’Ar à Mandoto et 1,9 million d’Ar à Arivonimamo. L’écart est lié à une meilleure valorisation des produits et la part des productions à haut produit brut. A Mandoto, la fertilisation ne représente qu’une faible partie des charges moyennes (13% soit 41 000 Ar/ha dont engrais achetés à 3%). A Arivonimamo, la fumure occupe la place la plus importante avec 41% du total (soit près de 215 000 Ar/ha, dont 48 000 Ar en engrais achetés). Les répartitions des charges par culture confirment les stratégies des EAF. Les EA s’investissent bien dans les spéculations commerciales (en lien aux marchés et prix). Quelques questionnements se posent : les agriculteurs ne fertilisent pas le riz sur bas-fonds, pourtant une culture stratégique ? Est-ce lié à la question de rentabilité d’augmenter les rendements de riz ? Ou, est-ce une pure gestion de fertilité des sols. La fertilisation organique est une option d’intensification écologique choisie par les agriculteurs et à pousser, mais dans un contexte difficile de diminution du cheptel.

Mots-clés : Développement, matière organique, Restauration du sol, Agroécologie, Fertilité, Interface recherche développement, recherche, Petite exploitation agricole, Etudes socio-économiques, Fumure organique

Fiche Stylosanthes

 FICHES TECHNIQUES SIMPLE (VERSION MALAGASY) | | 8 vue(s) |     

Mots-clés : SCV, Couverture permanente, Agriculture de conservation, Couverture, Mulch, Biomasse, Agroécologie

Sols tropicaux, Pratiques SCV, Services Ecosystémiques

 ASPECTS SOCIO-ENONOMIQUES | | 0 vue(s) |     

Mots-clés : Sol tropicaux, Couverture permanente, Service ecosystémique, Ecosysteme, Plante de service, Sol tropical, Semis direct, Agriculture de conservation, Sol, Agroécologie, SCV
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