Ce numéro rapporte, entre autres, les actions en cours en termes d’Agroécologie au niveau national ou au niveau régional. Dans ce cadre en particulier, il y a lieu de citer les actions concrètes en cours dans la mise à l’échelle des blocs agroécologiques dans le Sud au travers de différents projets et associant le CTAS, l’ONG qui a mis au point ces techniques avec le GRET avec l’appui du GSDM. Dans ces blocs agroécologiques, à part les haies vives de Cajanus dont les graines sont consommées au même titre que le haricot après avoir été tabous dans certaines communes, des espèces adaptées à la sécheresse sont promues comme les sorghos, le mil ou le konoke. Au niveau national, les actions de restauration des sols dégradés aussi bien au niveau du développement que de la recherche continuent pour permettre la mise en culture de cultures vivrières notamment du riz pluvial. Les donnsées de la recherche sur le lombricompost sont très intéressantes dans un contexte de coûts élevés d'intrants pour les EAF. De même, sous l’impulsion d’un membre du GSDM, le WWF, le réseau Natural Capital (Nat Cap) Madagascar est présenté dans ce journal, un réseau composé d’acteurs de la société civile, du secteur privé, du milieu académique et du secteur public qui s’est donné comme mission de promouvoir la considération et l’intégration du capital naturel dans les processus de prise de décisions et dans les actions de tous les acteurs de développement dans différents secteurs.