Environ 10 mill'ons d'hectares de terres concernéspar la dégradation dans la province de l'Extrême sont entièrement dégradées, ou ont évolué en terres marginales. Il s'agit donc d'un problème majeur qui affecte les écosystèmes agricoles/sécurité alimentaire dans cette province ou on atteint la saturation foncière par endroit. Les parcelles du projet ESA/SODECOTON démontrent des possibilités réelles deréhabilitation des sols Hardé dans la province de l'Extrême- Nord du Cameroun. Des dispositifs expérimentaux complets par sitepermettraient une meilleure compréhension des processus impliqués et des efforts deréhabilitation mieux ciblés.
Soils classification and characteristics in Brazil, Erosion and soils losses with conventional till, No-till systems, abandonments of terraces and contouring,
Des problèmes des réserves minérales sont mis en avant Généralisés aux anciens bassins cotonniers - Vigilance par rapport à d'éventuels symptômes foliaires de carence - Situation qui risque de s'aggraver au vu du contexte économique.
Effet d'une légumineuse de couverture sur le ruissellement et l'érosion dans des systèmes de culture à base maïs au Sud Bénin: la culture - relais de maïs et mucuna augmente les rendements en maïs, enrichit le sol en matière organique, améliore l'agrégation du sol superficiel, diminue le ruissellement et l'érosion.
Le maintien ou l’amélioration de la fertilité des sols cultivés passe nécessairement par la prise en compte des particularités du milieu physique et du contexte socioéconomique des exploitations agricoles. Dans ce cadre qu’un partenariat entre l’IER (Institut d’Economie Rurale) et le Cirad (Centre Internationale de Recherches Agronomiques pour le Développement) au niveau du PASE (Programme d’Amélioration des Systèmes d’Exploitation en Zone Cotonnière) que des recherches participatives associant diagnostic et innovations techniques sont menées depuis 2005 pour répondre aux problèmes de la baisse de la fertilité des sols souvent évoqués par les agriculteurs de la zone cotonnière. Dans le cadre du diagnostic sur la fertilité des sols, cette étude présentée ici a pour objectifs : 1) de réaliser un état sur le statut actuel des Matières Organiques du Sol (MOS) en surface de parcelles cultivées par rapport à un niveau théorique de seuil critique en MOS ,2) d’identifier certaines contraintes à la gestion de la fertilité des sols à l’échelle de l’exploitation.La méthodologie de travail a consisté à des études de terrain au niveau de 3 zones écologiquement différenciées avec 53 exploitations agricoles intégrant le coton au niveau de leur assolement. Des cartes des terroirs ont été établies avec un relevé des parcelles collectives. Au niveau de chacune de ces parcelles des prélèvements de sol ont été effectués de manière à : A) déterminer la fraction grossière par tamisage ,B) d’estimer le pourcentage en argiles par un test textural manuel , C) d'analyser la teneur en MOS par dosage au laboratoire du C. Des enquêtes au niveau des agriculteurs ont permis d’identifier leurs perceptions de la fertilité de sols. Les principaux résultats acquis montrent que : I) les teneurs en MOS des parcelles sont en général faibles par rapport aux sols non cultivés depuis longtemps , II) que la charge en éléments grossiers accroît cette teneur à partir d'un pourcentage de 20% au niveau de la charge pondérale , III) que la teneur en MOS dépend étroitement du pourcentage en argiles. L’établissement de classes de parcelles en fonction de leur situation par rapport à un seuil critique théorique en MOS a permis de faire partager aux agriculteurs un diagnostic à l’échelle de chaque terroir : a) A Fama, une situation moyenne par rapport à ce seuil critique , b) A Dafara une situation plus favorable en raison d'un âge de mise en culture plus récent des parcelles , c) A Nankorola/Dentiola une situation très inquiétante vis-à-vis des teneurs en MOS.
Dans le cadre du programme de réduction de l'insécurité alimentaire dans les régions sud de Madagascar, l'Union Européenne et l'Agence Française de Développement ont décidé de financer le Projet Ankililoaka couloir d'Antseva, qui a pour objectif principal l'intensification de la riziculture et l'introduction des techniques de semis direct sur couverture végétale.