Deux études menées de 1974 à 1976 par le Centre Technique Forestier Tropical, à la demande de la Cote d’ivoire, ont eu pour os-jet l’examen des possibilités de développement de la pisciculture intensive de production (LAZARD, 1975 et 1977)* Ces études ont abouti aux conclusions et recommandations suivantes : 1 - Le facteur limitant pour le développement de la pisciculture en étangs en Cote d’Ivoire, est l’eau, ce qui oblige à peu près systématiquement à implanter les étangs en aval d ’une retenue de stockage, 2 - La présence de nombreux sous-produits agricoles et agro-industriels de qualité, disponibles tout au long de l’année, doit permettre d’assurer l’ alimentation des poissons dans de très bonnes conditions. 3 - La pisciculture ne doit- plus être considérée, ainsi qu’elle n'a été dans le passé, comme- une activité d’auto-subsistance en marge des autres activités irriguées quant à sa localisation géographique, mais comme ; - une spéculation à l’échelle artisanale ou commerciale : achat d’aliments, vente de produits finis, se situant donc dans le cadre des activités péri-urbaines, - une activité intégrée aux aménagements hydroagricoles assurant une maîtrise totale de l’eau, 4 4 - La mise sur pied d’une unité pilote de production, en dehors de tout contexte de "recherche scientifique", semble être une nécessité urgence, préalable à toute opération de développement.