En matière de contractualisation, à l’échelle locale, il est préférable de partir de l’existant, c’est-à-dire en s’inspirant des relations contractuelles, souvent informelles, qui existent depuis des années entre collecteurs, sous-collecteurs locaux et producteurs. Leur but est d’assurer leurs approvisionnements dans un contexte de plus en plus concurrentiel. La différence se fait lorsque les opérateurs économiques locaux financent régulièrement des producteurs. Cela créé de la fidélisation, de la proximité et de la confiance. C’est donc autour de ces acteurs, que le travail d’accompagnement et des aides techniques et financières doit être privilégié. La proximité crée la confiance et les conditions de respect des contrats. La garantie des contrats passe aussi par la maitrise des changements d’échelle. Rares sont en effet les collecteurs qui pratiquent le préfinancement à grande échelle, avec par exemple, des centaines de producteurs. Dans la pratique, ils limitent volontairement le nombre de product

La mission d'évaluation à mi-parcours de la 3ème phase de développement de l'Opération blé (1991-1995) a dû traiter deux volets séparés, mais néanmoins complémentaires; le premier portant sur l'évaluation de l'Opération blé proprement dite (mission effectuée du 10 août au 1er septembre 1993) et le second portant sur l'évaluation de la Recherche (mission effectuée du 10 août au 24 août 1993) Le volet recherche a dû ainsi être traité de façon plus indépendante; en raison de l'importance et l'urgence de la question: le financement par NORAD (coopération norvégienne) de la recherche blé à FIFAMANOR s'arrête fin 1993. Les recommandations sur la recherche sont donc très court terme, avec des conséquences à moyen terme pour l'Opération Blé (fin 1995) et plus particulièrement, sa branche Ferme Mécanisées. Les recommandations sur l'Opération Blé proprement dite visent, pour leur part, la période 1994-1995, tout en tenant compte des contingences liées à la situation actuelle de la recherche. D'ailleurs, il y a une convergence d'analyse sur bien des points: - les régions d'Ambositra et du Vakinankatra (berceau du blé à Madagascar) fourniraient plus que jamais l'essentiel de la production de blé malgache (plus des trois quart?). Tandis que, dans les régions périphériques (Itasy, Lac Alaotra), on constate une stagnation (voire un recul) des emblavements; - le blé de contre-saison dans les rizières est de loin le principal système de culture dans la région du Vakinankaratra, et même le seul dans d'autres régions; - un risque de contre-saison dans les rizières est de loin le principal système de culture dans la région d Vakinankaratra, et même le seul dans d'autres régions; - un risque de non pérennisation de la culture du blé en raison de l'absence de transfert réel des attributions de l'OB vers le CIRPA en matière d'encadrement technique; avec en corollaire l'absence de "feed-back" vers la Cellulle Suivi-Evaluation et la Recherche - l'absence de moyens accordés à la Cellule Suivi-Evaluation prive la recherche des éléments essentiels pour la guider dans ses travaux sur le blé de contre-saison dans les rizières des Hautes Terres; - la nécessité d'adopter une approche plus large dans les interventions de l'encadrement technique et dans la recherche, en considérant le système riz-cultures de contre-saison.