Alternativas para formação de palhadas consequências agronômicas e técnico-econômicas

 ouvrage de vulgarisation | |     

Os Cerrados dos Trópicos úmidos (TU) do Brasil abrangem 200 milhões de hectares, dos quais 50 milhões são propícios a agricultura intensiva. Sua abertura no final dos anos 1970 no estado do Mato Grosso, a partir de técnicas de preparo do solo importadas dos paises do Norte e das grandes monoculturas industriais, degradou muito o capital solo. Para responder de modo rápido e sustentável a este fracasso, o CIRAD e seus parceiros da pesquisa e do desenvolvimento construiram, dominarem e difundiram gradativamente vários Sistemas de cultivo em plantio direto sobre Cobertura Vegetal permanente do solo (SCV). Esses sistemas, que funcionam a exemplo do ecossistema florestal do qual eles se inspiram, foram aperfeiçoados no decorrer do tempo nos planos ecológico, agronômico e técnico-econômico. Eles oferecem, hoje, todas as garantias da agricultura sustentável : cada vez mais produtivos (mais de 28-30 t/ha de fitomassa seca anual), com cada vez menos insumos químicos, todos eles são construidos numa reconquista da biodiversidade = rotações de culturas (soja, arroz, algodão e culturas de safrinha), integração agricultura-pecuária, solos sempre protegidos sob coberturas mortas e/ou vivas, biologicamente ativos, que seqüestram eficientemente o carbono, favorecem a retenção dos nutrientes (CTC maior) e funcionam em circuito fechado como a floresta (ciclagem profunda das bases e nitratos,injeção de carbono em profundidade) . Os Trópicos úmidos (TU) do Mato Grosso se tornaram campeões de produtividade do Brasil para a soja, o arroz de sequeiro e o algodão de alta tecnologia. Na adversidade (isolamento econômico, condições pedoclimáticas muito difíceis), nasceu e depois se fortificou um perfil de agricultores muito competentes, capazes de enfrentar os mercados globalizados sem subsídios.

Mots-clés : Riz, séquestration de carbone, écosystèmes cultivés, MOS, Socio-économie, Coton, scv, biomasse

Rapport de mission en Tunisie du 29 septembre au 4 octobre 2002

 rapport de mission/expertise | |     

Cette courte note est destinée à l'usage des chercheurs, agronomes, techniciens agricoles et agriculteurs , elle propose des voies de travail pour tous, pour faire avancer, construire l'agriculture durable, avec le semis direct, dans les régions semi-arides de Tunisie.

Mots-clés : recherche-action, écosystèmes cultivés, Légumineuses, systèmes agropastoraux, pâturage, mulch, scv, biomasse

Optimisation des systèmes de culture du coton en semis direct et conseil de gestion - Résultats de Recherche 2001/2002

 Document de projet | |     

Ce projet a conçu les techniques de semis direct pour la culture cotonnière, qui sont dèjè amplement diffusées dans l'état du Mato Grosso par le Groupe MAEDA (+ de 10 000 ha en 1999/2000) et par d'autres opérateurs, et continue à les perfectionner (Progrès agronomiques, technico-économiques, minimisation des impacts sur l'environnement).Le savoir-faire acquis au Brésil avec une agriculture mécanisée est progressivement transféré et adapté à des agricultures familiales d'autres continents sur d'autres projets Cirad, pilotés par l'équipe Brésil : Madagascar, La Réunion, Asie, etc. (Coopération Sud - Sud).Ce projet a deja fait l'objet de 3 publications : 2 dans Agriculture et Développement et 1 dans ICAC recorder, et une nouvelle publication a été présentée au congrès coton Brésil en aout 2001, qui traite de la safrinha de coton en Semis Direct (Safrinha = culture en succession).

Mots-clés : agriculture durable, écosystèmes cultivés, amélioration variétale, Socio-économie, Coton, scv, biomasse

Systèmes de culture et dynamiques de la matière organique : le semis direct sur couverture permanente, une révolution agricole (poster)

 poster | |     

En agriculture tropicale, le travail du sol accélère la destruction de la matière organique. Sa restauration est possible en quelques années grâce aux systèmes de culture sans travail du sol, en semis direct sur couverture végétale permanente. Le choix des plantes de couverture est déterminant. Le taux de carbone du sol peut atteindre alors celui des écosystèmes naturels, même en partant de conditions dégradées. Grâce au semis direct, l'agriculture agit comme stockeur net de CO2 et non plus comme producteur net. Le Cirad a travaillé sur de tels systèmes au Brésil, en Asie, à la Réunion et à Madagascar. Ce poster rapporte quelques résultats obtenus au centre-ouest du Brésil (secteur tropical humide).

Mots-clés : séquestration de carbone, écosystèmes cultivés, méthodologie, MOS, scv, Intégration agriculture élevage

Projets systèmes de culture durables en semis direct, intégrant production de grains et élevage en ZTH, au sud de l'Amazonie - année 2001/2002 - Ecologies des Forêts et Cerrados humides sur sols ferrallitiques du Centre-Nord Mato Grosso

 Document de projet | |     

Au Brésil, dans les zones agricoles traditionnelles ainsi que sur les fronts pionniers du sud de l'Amazonie, l'utilisation indiscriminée d'équipement à disques et la monoculture du coton et du soja, ont complètement déstructuré les sols et alourdi les coûts de production en raison de l'augmentation de l'érosion des sols, des adventices, des maladies et ravageurs. Depuis 1985, l'équipe du Cirad, avec divers partenaires brésiliens, s'est fortement investie sur le Semis Direct (SD) dans les régions des Cerrados, de forêts humides du sud du bassin amazonien et de forêts tropicales du Brésil central. Ce projet a conçu des systèmes de culture très diversifiés, en Semis Direct (SD), adaptés aux zones tropicales chaudes (en particulier pour des cultures réputées difficiles comme le riz pluvial et le coton), et a très fortement contribué à leur diffusion et les a adaptées à d'autres conditions pédoclimatiques et socio-économiques tropicales et subtropicales. Actuellement ce travail se réalise au travers de conventions de recherche avec le Groupe MAEDA (premier producteur de coton du Brésil dans les états de SP, GO et MT) et avec AGRONORTE (entreprise de recherche au MT) et en collaboration avec des agriculteurs leaders. l'objectif du projet est : la mise au point des systèmes novateurs en SD et l'amélioration de leurs performances agro-économiques, en particulier par la réduction des coûts de production et leur capacité à séquestrer le carbone la création de matériel génétique dans les systèmes de SD et la formation des acteurs du développement Les travaux sont essentiellement orientés vers les culture de riz, coton, soja et les nouvelles introductions d'espèces pour la production de biomasse en safrinhas, qui sont les cultures de succession du riz, du soja, du maïs, pratiquées avec un minimum d'intrants ou sans intrants à Les systèmes testés, tous en semis direct, peuvent intégrer l'élevage tous les ans, ou avec des rotations comportant 3 ou 4 ans de cultures en semis direct sur biomasse de couverture, et 3 ou 4 ans de pâturages, ou avec des systèmes sur couvertures vivantes fourragères sur lesquelles des grains sont produits en semis direct (riz, soja, maïs, coton). La productivité des systèmes de culture est corrélée à l'importance de la biomasse de couverture : le soja et le riz pluvial long fin pratiqués avec le minimum d'intrants produisent entre 3 000 et 3 600 kg/ha, pour des coûts de production compris respectivement entre 310 et 340 US$/ha. En présence de davantage d'intrants (plus d'engrais, fongicides sur riz), le soja produit plus de 4 200 kg/ha (maximum de productivité enregistré de 7 000 kg/ha) et le riz pluvial oscille entre 6 000 et 7 000 kg/ha (rendement maximal de 9 000 kg/ha) dans les meilleurs systèmes en Semis Direct, avec des coûts de production respectifs de 370 à 530 US$/ha.Avec le lancement en 2000 par AGRONORTE, de l'Eleusine coracana ("pé de galinha") comme biomasse de couverture, un nouveau pas a été franchi dans l'amélioration du Semis Direct. Cette plante constitue la machine la plus puissante connue aujourd'hui pour, dans un espace de temps court, restructurer le sol et injecter des quantités expressives de carbone dans le profil cultural, participant ainsi à la séquestration active de cet élément. Avec de nouveaux cultivars de mil et sorgho, peu sensibles au photopériodisme et capables d'utiliser l'eau en profondeur, l'éleusine est une option pour la diversification des cultures de succession et sera en particulier une nouvelle option de safrinha, même en semis direct tardif, doublé d'une excellente vocation fourragère. En ce qui concerne le coton, le projet s'est concentré à partir de 2000 sur le Mato Grosso qui produit 50% du coton brésilien et où le groupe MAEDA plante plus de 10.000 ha en semis direct. Les meilleures variétés de riz et de coton ont été triées en fonction de leurs performances en semis direct. La productivité de coton graine en Semis Direct est comprise entre 3 300 et 5 200 kg/ha en fonction du niveau d'intrants, avec des coûts de production variant entre 1 200 et 1 600 US$/ha. La variété de coton Coodetec 402 (création Cirad/COODETEC ) confirme sa forte productivité (jusqu'à 3 t/ha de coton graine) et bonne stabilité en semis direct de "safrinha" à faible niveau d'intrants (avec des coûts de production environ 50% inférieurs à ceux pratiqués par les agriculteurs). Plus de 200 nouveaux cultivars de riz à aptitudes pluviales et irriguées, à qualité de grain exceptionnelle et à très haute productivité (de 6 à 9 t/ha) ont été identifiés sur semis direct. Une nouvelle variété de riz pluvial de haute technologie (Sucupira), a été lancée en 2001 sur plus de 40 000 ha. Enfin, les chercheurs du Cirad-CA de Goiânia ont contribué fortement au transfert et à l'adaptation de ces modes de gestion durable des sols tropicaux à Madagascar, l'île de la Réunion, puis plus récemment la Tunisie, le Cameroun et le Mali en Afrique, le Laos et le Vietnam en Asie, dans le cadre d'un ample accord international de coopération réunissant l'AFD, le MAE, le FFEM et le Cirad qui en est l'opérateur principal , Lucien Séguy est l'animateur scientifique de ce réseau Cirad sur le semis direct (projet SCV). Un nouveau partenariat vient d'être mis en oeuvre, à partir de 2001, avec le laboratoire de biogéochimie CENA de l'USP de Piracicaba (Dr Carlos Cerri, en coopération C. Feller et V. Eschenbrenner de l'IRD), pour l'étude de la dynamique du carbone dans les systèmes de culture. Le dispositif de terrain du Cirad en matière de création de systèmes novateurs en SD doit servir de support pour l'étude commune de la dynamique du carbone dans ces systèmes.

Mots-clés : agriculture durable, Riz, écosystèmes cultivés, MOS, propriétés physico-chimiques du sol, soja, Socio-économie, scv

Projet de recherche-développement sur le semis direct avec couverture végétale en Tunisie

 rapport de mission/expertise | |     

Cette mission a eu lieu à l'occasion du séminaire annuel « semis direct » organisé par le CTC à Bou Salem. La mission avait pour but la définition d'un renforcement de l'appui scientifique du Cirad à Stéphane Chouen, volontaire international Cirad , basé depuis février 2002 au CTC de Bou Salem pour la mise en oeuvre, avec les partenaires tunisiens (CTC maître d'oeuvre, ESAK et INRAT contractants) du projet FFEM . l'objectif de la première tranche du projet FFEM (campagnes 2002-2003 et 2003-2004) est de présenter dès 2004 un certain nombre de résultats quantifiés, scientifiquement validés, permettant de légitimer la deuxième tranche du projet (campagnes 2004-2005 et 2005-2006). A cet effet, un séminaire international sera organisé par le CTC en février 2004, en coordination avec celui du réseau « semis direct » méditerranéen (en liaison avec l'ONG FERT) dont le premier séminaire s'était tenu à Settat (Maroc) en octobre 2001.

Mots-clés : gestion du sol, Climat, écosystèmes cultivés, morphopédologie, fertilité, scv, Intégration agriculture élevage

Propositions techniques pour la région de BAFOUSSAM à l'Ouest Cameroun auprès de l'ONG SAILD

 rapport de mission/expertise | |     

l'ONG SAILD (Service d'Appui aux Initiatives Locales de Développement) possède une ferme de 150 hectares qu'elle cultive en maïs essentiellement (sur la moitié de la surface), et encadre des agriculteurs et groupements d'agriculteurs dans cette région.Elle a pour ambition de créer dès 2003 une vitrine de systèmes de culture en semis direct dans sa ferme afin de sensibiliser les agriculteurs à ces nouvelles techniques.Dans cette région où les sols sont riches (basaltes) et où la pluviométrie s'étale sur 10 mois pour un total de 1500 mm, des systèmes de culture utilisant les techniques de semis directs sont proposés ici.

Mots-clés : maïs, recherche-action, écosystèmes cultivés, diffusion, Pesticides, scv

Diagnostic agronomique et développement de techniques de semis direct (poster)

 poster | |     

Dans les montagnes du Nord Vietnam, avec une population croissant rapidement, la forte pression de l'élevage et l'évolution foncière, les systèmes traditionnels de défriche-brûlis ne sont plus durables et ont été bannis. Il est urgent de proposer aux agriculteurs des pratiques agronomiques et des systèmes de culture durables, simples, peu exigeants en intrants et permettant une sédentarisation à plus long terme après défriche de la forêt. Un diagnostic rapide mais précis a été conduit en 1998-1999. La plupart des types de culture et d'usage de la terre ont été identifiés

Mots-clés : maïs, écobuage, Riz, Les Hautes Terres , écosystèmes cultivés, brachiaria, érosion, mulch, scv

Dossier sur Systèmes de culture et Dynamique de la Matière Organique - Partie 3 annexes 2001.

 ouvrage de vulgarisation | |     

Méthodologie, systèmes de Semis Direct, évolution de la M.O. et séquestration du C, évolutions des productivités de riz pluvial, soja e coton, et des marges des systèmes comparés (conventionnels et Semis Direct). Expériences du Centre Ouest brésilien, de Madagascar. Fonctionnement du Semis Direct et Photographies

Mots-clés : Semis Direct, séquestration de carbone, écosystèmes cultivés, méthodologie, TCS - Techniques culturales simplifiées, soja, scv, riz pluvial

Modélisation de culture et diagnostic agronomique régional. Mise au point d'une méthode et application au cas du maïs chez les petits producteurs du Brésil Central.

 thèse | |     

Les diagnostics régionaux des causes des pertes de productivité des cultures restent un préalable indispensable pour réduire ces pertes. Les méthodes disponibles ne permettent cependant pas d'évaluer l'impact sur le rendement des différentes contraintes repérées, mais seulement leur fréquence d'occurrence dans un réseau de parcelles de producteurs. En outre, le suivi d'un tel réseau au cours d'un petit nombre d'années n'est pas suffisant pour tenir compte de l'influence de la variabilité inter-annuelle du climat dans la manifestation de ces contraintes.Cette thèse développe une méthode nouvelle et la met à l'épreuve dans une étude de cas. Fondée sur une enquête de terrain et sur la construction puis l'exploitation d'un modèle « ad hoc » de simulation de culture, cette méthode facilite la détection des contraintes et les hiérarchise de manière plus objective que dans les méthodes antérieures, mais ne supprime pas toute subjectivité au diagnostic réalisé. Elle permet de replacer, pour une série de saisons agricoles représentatives du climat local, un diagnostic élaboré pour les quelques années de l'enquête.Dans l'étude de cas, sur maïs chez les petits producteurs des Cerrados brésiliens, la modélisation a consisté à adapter le modèle STICS pour améliorer son module de bilan hydrique pour le contexte tropical et introduire les effets de la toxicité aluminique, de l'excès d'eau et de la compétition entre culture et adventices pour la lumière, l'eau et l'azote. Le diagnostic local a montré que l'essentiel des pertes de productivité étaient dues à de mauvaises mises en culture, dues aux carences de la gestion des tracteurs et semoirs par les associations de producteurs.

Mots-clés : maïs, écosystèmes cultivés, Adventices, méthodologie, Bilan hydrique
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