D'une agriculture destructive avec labour vers une agriculture durable avec les systèmes de semis direct sur couverture végétale permanente du sol : 20 ans de recherches du CIRAD et des ses partenaires Brésiliens dans les régions des Cerrados au Brésil.
L'écosystème des Cerrados des zones tropicales humides du Brésil occupe 200 mill'ons d'hectares dont la moitié pourrait être utilisé à des fins de productions agricoles. Actuellement seulement 50 mill'ons sont effectivement utilisés, essentiellement par des paturages (80%). Au début de cette coneversion an terres agricoles dans les années 70, les techniques conventionnelles de travail du sol directement transférées des pays industrialisés ont ruinés rapidement la fertilité des sols du fait de l'érosion et de la minéralisation excessive de la matière organique du sol. Pour éliminer rapidement et efficacement ces conséquences, le CIRAD et ses différents partenaires ont développés de nouvelles techniques de systèmes de semis direct à base de couverture permanete du sol (SCV - DMC en anglais pour Direct seeding Mulch based Cropping systems). Ces systèmes SCV qui tendent à imiter l'écosystème de la forêt primaire, ont été amélioré petit à petit aux niveaux agronomique, écologique, technique et économique. Le snouveaux systèmes SCV sont basés sur la diversification et l'usage optimal de la biodiversité, écartant la monoculture. Différentes successions annuelles de cultures commerciales et couvertures ont été testées avec quelquefois jusque trois cultures successives par an. Dans le contexte des Cerrados, ces nouveaux systèmes SCV et des programmes associés de sélection végétale (sélection intégrée aux systèmes SCV), ont accru la productivité de toutes les principales cultures commerciales de la région. Dans toutes les situations, la productivité de tout le système est augmentée significativement : de 6 à 8 t/ha/an de biomasse totale produite par une simple, peu rentable, culture commerciale à 30 t/ha/an de biomasse totale avec les plus efficaces des systèmes SCV.
Ce projet a conçu les techniques de semis direct pour la culture cotonnière, qui sont dèjè amplement diffusées dans l'état du Mato Grosso par le Groupe MAEDA (+ de 10 000 ha en 1999/2000) et par d'autres opérateurs, et continue à les perfectionner (Progrès agronomiques, technico-économiques, minimisation des impacts sur l'environnement).Le savoir-faire acquis au Brésil avec une agriculture mécanisée est progressivement transféré et adapté à des agricultures familiales d'autres continents sur d'autres projets Cirad, pilotés par l'équipe Brésil : Madagascar, La Réunion, Asie, etc. (Coopération Sud - Sud).Ce projet a deja fait l'objet de 3 publications : 2 dans Agriculture et Développement et 1 dans ICAC recorder, et une nouvelle publication a été présentée au congrès coton Brésil en aout 2001, qui traite de la safrinha de coton en Semis Direct (Safrinha = culture en succession).
L'essentiel de la production cotonnière s'est installée et se développe de manière exponentielle au cours des 3 dernières années, dans la zone tropicale humide de l'ouest brésilien (état du Mato Grosso). La productivité moyenne du cotonnier y est très élevée (supérieure à 200 balles/ha), grâce à un emploi massif d'intrants et d'équipements mécanisés, mais les coûts de production sont très élevés (presque toujours supérieurs à 1.000 US$/ha et atteignant parfois 1.500 US$/ha) et font courir un risque économique important aux agriculteurs. Le CIRAD et ses partenaires de la Recherche et du développement, ont construit diverses options de culture cotonnière avec minimums d'intrants, de faible risque économique (coton de SAFRINHA). Les résultats montrent, sur les 3 dernières années (1997/2000) qu'il est possible de produire entre 160 et 220 balles/ha de coton graine (2 400 à 3 300 kg/ha) avec des coûts de production compris entre 500 et 700 US$/ha. 3 successions annuelles sont proposées et répondent à ces objectifs. Toutes sont pratiquées en semis direct et intégrées dans des systèmes de culture à base de soja et riz de haute technologie, qui utilisent de fortes biomasses de couverture. C'est grâce à ces modes de gestion en semis direct, combinés aux meilleurs cultivars, que la safrinha de coton peut satisfaire pleinement ses besoins en eau et obtenir de hauts rendements avec un minimum d'engrais minéral et d'herbicides.
A produção algodoeira se instalou e se desenvolveu de maneira exponencial no decorrer dos 3 últimos anos nos Trópicos Úmidos do Oeste Brasileiro ( estado do Mato Grosso). A produtividade média do algodão nessas regiões é muito alta (superior a 200 @lha) graças ao uso maciço de insumos e de equipamentos mecanizados; todavia, os custos de produção são altos (quase sempre acima de 1.000, alcançando até 1.500 $lha), e em conseqüência, os agricultores correm um risco econômico importante.
O CIRAD e seus parceiros da pesquisa e do desenvolvimento tem construído várias opções de cultivo algodoeiro com insumos mínimos, de baixo risco econômico ( algodão de safrinha). Os resultados mostram, nos 3 últimos anos (1997/2000), que se pode produzir entre 160 e 220 @lha de algodão em caroço com custos de produção oscilando entre 500 e 700 U.S.$/ha. 3 sucessões anuais estão propostas e respondem a estes objetivos.
Todas elas são praticadas em Plantio Direto e integradas em sistemas de cultivo baseados em soja e arroz de alta tecnologia, que utilizam fortes biomassas de cobertura. Através desses modos de gestão em plantio direto, combinados com os melhores cultivares, a safrinha de algodão pode satisfazer plenamente suas necessidades em água e alcançar
altas produtividades com adubação e herbicida minimos.
Gestion des sols et des cultures sur les fronts pionniers des cerrados et forêts humides de l'Ouest Brésilien- Région centre Nord Mato Grosso - Année agricole 1993-94
Rapport d'activités annuelles 1994 dans Cerrados MT, sur systèmes de cultures à base de soja, riz, coton et maïs avec divers modes de gestion des sols. Résultats de recherches sur amélioration variétale, pesticides, intégration agriculture-élevage.