Ce diaporama présente les aproches actuelles de l'aide au développement, l'insuffisante prise en compte du capital naturel.... et les conclusions opérationnelles.
Les Système SCV nécessitent un espace réservé pour l'application de latechnique et ainsi la réduction de l'espace destiné à la vaine pâture des troupeauxdes éleveurs. Que se passe t'il sur le bilan de la biomasse à l'échelle duvillage, si on consacre : 10% , 20%, etc... d'espace ausystème SCVdans un paysage où cohabitent des agriculteurs, agro-éleveurs et éleveursqui se partagent les ressources naturelles ? Deux situations très contrastées apparaissent. Les réponses en terme d'insertion d'un espace SCV pour produire de la biomasse doivent en tenir compte.
A Madagascar, la saturation et la stagnation de la productivité des zones irriguées conduisent à une mise en culture de plus en plus fréquente et importante des bassins versants. Cependant l'érosion et le ruissellement peuvent engendrer la dégradation de ces sols fragiles et causer des dégâts sur les infrastructures et les rendements en aval. Le développement de solutions adaptées aux conditions locales qui soient économiquement rentables et facilement applicables, tout en préservant l'environnement, est un enjeu capital pour le pays. Les techniques agro-écologiques de « semis direct sur couverture végétale permanente » ou SCV peuvent relever ce défi. La région du Lac Alaotra a connu ces dernières campagnes le plus fort niveau de diffusion des techniques agro-écologiques dans le pays. Plus encore que le nombre d'adoptants ou la superficie concernée, la taille croissante des parcelles en SCV au sein des exploitations attestent d'un impact significatif en termes économiques (augmentation de la productivité, intégration au marché, accroissement des revenus). Plusieurs raisons peuvent expliquer cette évolution locale. Tout d'abord les résultats d'une recherche-développement performante, une large gamme de systèmes de culture adaptables aux diverses conditions agro-écologiques et catégories d'agriculteurs ayant été mis au point par l'ONG TAFA. Ensuite le rôle important que joue le soutien d'un projet d'aménagement et de développement local, le projet BVAlaotra. Son originalité est d'adopter une démarche globale et intégrée à dominante socio-éco-territoriale qui apporte des réponses sur mesure au système de contraintes auquel font face les paysans et exerce un effet de levier sur l'adoption.
Since 2004, a large range of forage species tolerant to drought, aluminium saturation and soil acidity, have been used to regenerate savannah grasslands and to diversify farming production. Specific trials have been carried-out to evaluate adaptability and the seed production of various forage species. The present study seeks to evaluate the agronomic and economic components of cattle fattening using improved forage species (Brachiaria ruziziensis) and thermophosphate inputs.
Mémoire de stage : Influence de trois modes de gestion des sols sur le profil de la macrofaune du sol en parcelles cotonnières paysannes au Nord Cameroun. MÊME DOC QUE PRECEDENT.
Pour caractériser l'impact des systèmes de culture sur la biologie des sols, l'étude dresse le profil de la macrofaune du sol dans des parcelles paysannes de coton au Nord Cameroun au cours de la période allant du 16 Mai au 15 Octobre 2005. Trois systèmes de culture sont comparés : semis direct sur couverture végétale permanente du sol (SCV), semis direct sur sol nu (SD) et semis sur labour (SL). Pour ce faire, douze blocs ont été identifiés dans cinq terroirs test du projet ESA, répartis dans les zones de Garoua et Maroua. Les macro invertébrés du sol et de la litière sont échantil'onnés à partir du prélèvement de monolithes(cubes de 30cm3) au cours de la campagne. Par ailleurs, les infestations de pucerons (Aphisgossypii) et les dégâts de chenilles de la capsule, Helicoverpa armigera en particulier, sont relevés. MÊME DOC QUE PRECEDENT.
The present study was carried out in the cotton belt in the Far-North Province of Cameroon. It has been focused on the physical properties of soils under mulch-based cropping systems. The experimental design was drawn from one on Direct seeding Mulch-based Cropping system (DMC) trial location under a controlled conditions in the region of Kaéle (700-800 mm mean annual rainfall), and where a network of 20 farmers is carrying out on-farm trials in the region of Maroua (800 mm mean annual rainfall),. Plots under mulch-based cropping systems established 2, 3 or 4 years ago were compared against farmers' traditional plots under direct seeding without mulch or with tillage practice. These plots were cropped with sorghum or cotton. Using the gravimetric method it has been shown that the apparent density of soils on the upper horizons under DMC was lower compared to soils from the farmers' traditional cropping systems. Bulk density values lie between 1.2 g/cm3 to 1.5 g/cm3 against 1.6 g/cm3 to 1.7 g/cm3 for farmers' traditional control plots. These results are due to an increase in soil porosity induced probably by a higher soil biological activity. A better water infiltration was also obtained'under DMC against the farmers' traditional systems. These mean infiltration values were obtained using the double ring and «Beer can» methods, and lie between 0.9 to 5 mm min-1 for the mulch-based system against 0.6 to 1 mm min-1 for the farmers' traditional systems. This study shows that after a period of less than 3 years under DMC an improvement of the physical properties of the soil was clearly obtained, notably soil porosity and consequently soil water dynamics. This improvement affects the soil water availability and therefore water supply to the crops.
Bermuda grass (Cynodon dactylon) is known as a very invasive weed, difficult to get rid of. All over the world, practices have been developed to try to eradicate this widely spread and common weed (Burton and Hanna, 1984). They are often based on intense land preparation with several ploughings and important work for removing the rhizomes and weeding. However, Cynodon dactylon is a good forage and has several properties of a good cover crop: growing on poor soil, rapidly covering the soil and thus preventing erosion, having a deep and dense rooting system (improving soil structure, recycling nutrients), suppressing most other weeds, etc. Trying to get benefit from these qualities, TAFA and CIRAD have developed with farmers techniques of direct seeding, using Cynodon dactylon as a soil cover.
Sur les Hautes-Terres de Madagascar, l'augmentation de la pression démographique et la saturation des bas-fonds rizicoles entraînent une surexploitation des collines aux sols fragiles. Les techniques de culture traditionnelle, telles que le labour manuel, conduisent à une érosion intense, à une baisse de la fertilité et des rendements, qui condamnent à terme cette agriculture de subsistance. Pour surmonter ces problèmes des expérimentations en semis direct sur couverture permanente (S.C.V.) ont été conduits depuis plus de 10 ans par TAFA et le CIRAD, couvrant les diverses situations de la région. Après maïtrise de la reproductibilité des systèmes face à une variabilité climatique suffisante, ils sont diffusés au niveau des terroirs villageois afin de les intégrer aux règles de gestion communautaire, d'élaborer un référentiel technico-économique et de former les partenaires pour leur diffusion.
Direct-seeding mulch-based cropping systems (DMC) now provide an interesting cost-effective alternative for farmers, especially in developing countries, while alleviating environmental degradation and enhancing farmers'production competitiveness. DMC techniques have many agronomic, environmental an economic benefits that have proven effective in diverse settings (mechanized farming, smallholdings). These alternative cropping systems gives hope to many countries for sustainable and highly productive agricultural development.
Dans le cadre de l’adaptation des systèmes de cultures sur couverture végétale (SCV) au Nord Cameroun, nous avons cherché à comparer l’impact de quatre modes de culture sur la faune contenue dans les parcelles de coton durant la période allant du 5 Mai au 30 Septembre 2004 : Semis direct sous couverture graminées, sous couverture de légumineuses, sur sol nu et semis sur labour.
Dans les pièges, 47 familles d’invertébrés ont été identifiées. Pour les deux sites étudiés la diversité (indices de Shannon allant de 3,04 à 3,34), l’équitabilité (variant 0,58 à 0,70) et l’abondance des individus piégés (690 à 1237 individus) ou extraits du sol (400 à 604 individus/m²) sont en général plus élevés sur les parcelles sous couverture végétale : prédateurs (araignées, hilopodes, staphylins, etc.), mais aussi détritiphages (termites, cloportes, vers de terre,...) ou phytophages tels que les iules. Par ailleurs, aucune différence n’est relevée entre les différents modes de gestion des sols en termes d’attaques des plants de coton ou d’infestations de chenilles ou de pucerons. Ces premiers résultats soulignent l’impact significatif des modes de gestion du sol sur la composition faunistique