LA CERTIFICATION FONCIERE AU NIVEAU DES MENAGES RURAUX A MADAGASCAR
PERCEPTION ET EFFETS
Les questions abordées dans cette étude sont les suivantes :
• la démarche de certification est réalisée à la demande des propriétaires et n’est pas
obligatoire et systématique comme il est le cas par exemple en Ethiopie (Deininger
et al., 2008). Ainsi, la certification a-t-elle :
- bénéficié au plus grand nombre ? ou au contraire à une minorité (les plus riches,
les plus éduqués, les natifs, etc.)?
- qui certifie ou ne certifie pas ses parcelles, et pourquoi ?
- quelles sont les caractéristiques des parcelles certifiées ou immatriculées ?
• la démarche de certification et la mise en place de nouvelles institutions
de proximité(les guichets fonciers) réduisent-elles ou au contraire augmentent-elles :
- les conflits fonciers ? leur taux de résolution ?
- l’activité des marchés fonciers de l’achat-vente et du faire-valoir indirect (location,
métayage) ?
- l’investissement agricole et, en amont, l’accès au crédit ?
D’autres questions, moins fréquemment présentes dans le débat public, sont également
importantes à traiter :
• Quelles sont les différentes perceptions de la sécurité foncière ? Quels
sont les facteurs qui contribuent à les renforcer ou à les diminuer ?
• Comment la certification s’articule avec les autres modes de validations
des droits utilisés par les ménages et individus (reconnaissance sociale, petits papiers, titre, etc.) ?
• Sentiment de sécurité et enregistrement légal des droits étant éventuellement
liés mais non équivalent, la certification améliore-t-elle ou non le sentiment de sécurité
foncière ?
Mots-clés : Socio-économie