ETUDE SUR LA DIFFUSION LATERALE DES SYSTEMES TECHNIQUES AMELIORES EN ZONES RMME (RIZIERES A MAUVAISE MAITRISE DE L'EAU) AU LAC ALAOTRA

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La région du Lac Alaotra est réputée comme le grenier à riz de Madagascar. La riziculture y tient une place importante vue que 85 000 à 100 000 Ha de rizières sont cultivés dans la plaine lacustre. La production moyenne annuelle est de 300 000 tonnes de paddy, dont le tiers assure l’approvisionnement d’autres régions de l’île. (Dévèze, 2007). La mise en valeur rizicole de la cuvette, déjà une priorité pour le colonat à l’époque coloniale devint alors une priorité pour l’agriculture familiale après l’indépendance. Dans le domaine de l’agriculture, divers problématiques de la région ont pu être cernés à travers différents acteurs de développement qui ont évolué depuis les années 1950 (Dévèze, 2007). Le projet BV-Lac en est actuellement avec ses différents opérateurs assurant la formulation de divers thèmes de recherches à étudier et la diffusion des résultats auprès des paysans. En effet, dû à l’érosion, il y a dégradation des réseaux d’irrigation et ensablement des rizières, dégradation des sols des bassins versants du lac et assèchement progressif du bassin lacustre accentuant l’insuffisance des ressources en eau. L’érosion et l’eau constituent donc des problèmes majeurs pour l’agriculture que l’irrigation et le drainage de la majorité des rizières de la région deviennent incontrôlables. Ces rizières sont connues sous l’appellation de RMME. Leur production annuelle reste insécurisée car elle est fortement dépendante du facteur milieu. Ce qui met en risque leur exploitation. Dans le temps, les recherches menées ont abouti à des résultats diffusables, qui, en matière d’innovation en RMME, portent sur l’amélioration de la productivité au moyen d’approvisionnement en intrant, sur le respect du calendrier cultural, sur l’amélioration des techniques culturales en des techniques plus performantes avec des variétés plus productives et plus adaptées aux conditions du milieu, sur des appuis techniques réguliers ainsi que sur l’augmentation des surfaces cultivées en vue d’accroître et de sécuriser la production. La diffusion de ces innovations au niveau des paysans a été faite de deux manières, soit de façon encadrée, soit de façon spontanée. Mais c’est surtout la dernière dite encore de « diffusion latérale », qui constitue l’objet principal de la présente étude et qui veut savoir comment s’est faite la diffusion hors projet des systèmes techniques améliorés en zones RMME et comment les paysans les comprennent et les assimilent –ils pour pouvoir comprendre les stratégies et les pratiques paysannes qui en découlent. Ainsi, la finalité de cette étude veut savoir comment propager une nouveauté au sein des paysans. L’objectif général étant l’étude de la dynamique des diffusions et d’appropriation de techniques en RMME. Cette étude a été menée dans le cadre du projet BV-Lac au Lac Alaotra. La zone couverte par le projet BVLac (AFD) comprend de vastes étendues de collines dégradées et des surfaces limitées en plaine, composées majoritairement par des RMME. (Penot.E, 2008). On cite comme systèmes de culture majeurs: le SCV, le riz pluvial sur « Tanety », le système RMME et la riziculture irriguée. i

Mots-clés : Lac Alaotra, RMME

Analyse de l'évolution des pratiques et des processus d'innovation des systèmes de culture semis direct sous couverture végétale permanente (SCV) pour la Rive Est du Lac Alaotra

 Mémoire | |     

Les systèmes Semis direct sous Couverture Végétale permanente (SCV) ont été introduits au Lac Alaotra à Madagascar dans un contexte de pressions agricoles lié aux pratiques d’agriculture minière sur tanety. Une panoplie de systèmes a été testée et vulgarisée depuis 1998-1999. Cette étude a pour objectifs d’identifier et étudier la durabilité des systèmes de culture réellement adoptés par les paysans et leur dynamisme d’adoption des systèmes SCV. L’étude a porté sur les parcelles de plus de trois ans en SCV. Une nette évolution des systèmes à base des couvertures mortes importées vers les systèmes à base de couverture vive a été observée sur tanety et bas de pente. Les systèmes à base de riz de saison suivi de maraîchage associé à la vesce en contre saison ont remplacés les systèmes de riz suivi de maraîchage sur paillage sur baiboho et Rizière à Mauvaises Maîtrise d’Eau (RMME). Plusieurs systèmes de culture innovants ont été identifiés. La rotation sur deux ans de maïs associé aux légumineuses suivi de riz pluvial a été le système le plus rentable et le plus adopté sur tanety mais elle ne garantit pas la permanence de couverture. La rotation triennale de maïs associé aux légumineuses sur deux ans suivis de riz pluvial est la plus performante et la plus développée sur les bas de pente. La rotation intra-annuelle de riz suivi de la vesce associée au maraîchage a été la plus rentable et la plus adoptée sur les baiboho et les RMME en SCV. Les innovations paysannes sur les systèmes et itinéraires préconisés sont surtout liées aux gestions des adventices, aux contraintes techniques et aux objectifs et structures de l’exploitation. Le dynamisme d’adoptions des SCV est en corrélation négative avec les surfaces de rizières cultivées, le niveau d’équipement et l’inaccessibilité aux crédits agricoles.

Mots-clés : Typologie, Semis Direct, RMME

DIFFUSION LATERALE DES TECHNIQUES EN RMME: itinéraires techniques développés par les paysans et variétés utilisés.

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Les variétés de riz SEBOTA dites «variétés flexibles»,c'est‐à‐dire qui peuvent être cultivées en pluvial ou en irrigué, ont été crées au Brésil par L. Séguy, S. Bouzinac et J. Taillbois (d’où leur appellation de SE‐BO‐TA). Elles ont été introduites à Madagascar par TAFA grâce à Mr.Lucien Séguy, dans le cadre de la diffusion des techniques agro‐écologiques à Madagascar. La particularité des variétés de riz flexibles est de pouvoir être cultivées sous tout type de régime hydrique, du pluvial strict ( à partir du moment où les pluies sont suffisantes ) à l'irrigué. Les conditions optimales de production sont, en phase végétative, des régimes plutôt aérobies qui favorisent un fort tallage. Ces variétés, à fort enracinement, supporteront beaucoup plus facilement que les riz classiques de bas fonds les éventuelles périodes de sècheresse pendant la saison de culture, tout en se comportant très bien en conditions irriguées. Il est donc possible par exemple de les semer en pluvial, comme un riz de tanety, en attendant l'arrivée de l'eau; puis de continuer la culture en irrigué, lorsque l'eau sera possible. Elles permettent donc de réduire l'impact des aléas climatiques, de sécuriser la production et donc de permettre l'intensification des cultures à moindre risque. Leur cycle relativement court leur permet également d'arriver en production tôt dans la saison, à un moment où les prix de vente sont intéressants. Elles sont particulièrement adaptées pour les rizières à mauvaise maîtrise de l'eau où elles peuvent être installées en pluvial, et continuer leur croissance en irrigué lorsque l'eau est disponible par la suite, ou au contraire, si l'eau est disponible en début de campagne, être repiquées en irrigué et continuer leur croissance sous pluie.

Mots-clés : RMME

ETUDE SUR LA DIFFUSION LATERALE DES SYSTEMES TECHNIQUES AMELIORES EN ZONES RMME (RIZIERES A MAUVAISE MAITRISE DE L’EAU) AU LAC ALAOTRA

 Mémoire | |     

A Madagascar, le riz connaît une grande importance économique puisqu’il entre dans les habitudes alimentaires de l’ensemble de la population et constitue également une monnaie d’échange pour acquérir des biens de consommation. La région du Lac Alaotra est réputée comme le grenier à riz de Madagascar. La riziculture y tient une place importante vue que 85 000 à 100 000 Ha de rizières sont cultivés dans la plaine lacustre. La production moyenne annuelle est de 300 000 tonnes de paddy, dont le tiers assure l’approvisionnement d’autres régions de l’île. (Dévèze, 2007). La mise en valeur rizicole de la cuvette, déjà une priorité pour le colonat à l’époque coloniale devint alors une priorité pour l’agriculture familiale après l’indépendance. Dans le domaine de l’agriculture, divers problématiques de la région ont pu être cernés à travers différents acteurs1 de développement qui ont évolué depuis les années 1950 (Dévèze, 2007). Le projet BV-Lac2 en est actuellement avec ses différents opérateurs assurant la formulation de divers thèmes de recherches à étudier et la diffusion des résultats auprès des paysans. En effet, dû à l’érosion, il y a dégradation des réseaux d’irrigation et ensablement des rizières, dégradation des sols des bassins versants du lac et assèchement progressif du bassin lacustre accentuant l’insuffisance des ressources en eau. L’érosion et l’eau constituent donc des problèmes majeurs pour l’agriculture que l’irrigation et le drainage de la majorité des rizières de la région deviennent incontrôlables. Ces rizières sont connues sous l’appellation de RMME3. Leur production annuelle reste insécurisée car elle est fortement dépendante du facteur milieu4. Ce qui met en risque leur exploitation. Dans le temps, les recherches menées ont abouti à des résultats diffusables, qui, en matière d’innovation en RMME, portent sur l’amélioration de la productivité au moyen d’approvisionnement en intrant, sur le respect du calendrier cultural, sur l’amélioration des techniques culturales en des techniques plus performantes avec des variétés plus productives et plus adaptées aux conditions du milieu, sur des appuis techniques réguliers ainsi que sur l’augmentation des surfaces cultivées en vue d’accroître et de sécuriser la production.

Mots-clés : Milieu Physique, Lac Alaotra, RMME, Agriculture familiale

Analyse des relations agriculture – élevage et place des techniques d’agriculture de conservation dans un échantillon d’exploitations du lac Alaotra (Madagascar)

 rapport de mission/expertise | |     

Cette mission s’inscrit dans le cadre de la tâche 5 du projet Pépites, intitulée « Aide à la conception de systèmes de production intégrant des techniques d’agriculture de conservation », dont l’objectif est à la fois de comprendre les relations entre agriculture de conservation et fonctionnement des exploitations agricoles, de les modéliser et de mobiliser ces connaissances dans une démarche d’aide à la réflexion prospective des producteurs. Cette tâche est principalement mise en œuvre sur les terrains brésiliens et malgaches de Pépites

Mots-clés : Elevage, Agriculture de conservation, Légumineuses, RMME

APPORT DE L’ HYDROGEOLOGIE POUR L’AMELIORATION DE L’IRRIGATION DE LA RIVE DROITE DE LA VALLEE MARIANINA

 rapport de stage | |     

Résumé: La protection des bassins versants est très importante pour l’aménagement de cette zone. La méthodologie proposée pour l’étude suppose une bonne connaissance des bassins versants. Ce ci suppose une bonne connaissance de ces bassins versants tant au niveau hydrologique qu’au niveau agricole. L’étude hydrologique du bassin versant de Bevava ainsi que d’autres milieux du Lac Alaotra a été commencé par M. VORON dans les années 80. Nous savons que la partie où se situe notre zone d’étude (Vallée Sud-Est du Lac Alaotra) participe une grande partie à la production de riz et qui fait notre région parmi les grands producteurs de riz à Madagascar. D’ailleurs, le bassin versant de Bevava ainsi que son sous bassin la Vallée Marianina ont tous deux subissent divers problèmes à savoir l’érosion en lavaka aussi que l’insuffisance des ressources en eau pour l’irrigation de certaines cultures. A vraie dire au niveau des RMME. Ce qui nous pousse donc à faire cette étude hydrogéologique dont l’objectif principal de cette recherche est de viser à évaluer l’apport en eau souterraine sur les RMME dans la rive droite de la Vallée Marianina. Cet aménagement hydroagricole consiste surtout à capter de l’eau souterraine par un nouvel système de captage d’eau. Cependant, la réalisation de cet travail nécessite encore des études de terrain (nature du sous sol, profondeur de la nappe aquifère…) avec une technique de prospection appelée sondage à la tarière dont les différents paramètres qui vont avec sont trouvés dans le présent rapport.

Mots-clés : Milieu Physique, RMME, Hydrologie, Bassin Versant
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