Conservation tillage (CT) has been adopted in Mexico on less than 500,000 ha (only 3% of the national cropped area), in contrast with Brazil, Argentina, or Paraguay (Derpsh, 1998). Reasons include: - Uncoordinated efforts by the various institutions involved. - Use of top-down, rigid transfer approaches. - Technology not adequately tailored to farmer conditions and constraints. - Limited access to CT drills. - Insufficient training of farmers and technicians. - Virtually no technical assistance for farmers.

Il a semblé intéressant à l’AFD et au DPGT de compléter le passage de Lucien Séguy par une mission d’information sur un travail réalisé sur ces techniques dans des conditions comparables à celles de Nord Cameroun. L’expérience conduite dans le Sud Ouest malgache est abondamment citée dans le rapport de mission (Séguy,1987). Les similitudes dans les conditions physiques, économiques mais aussi humaines sont évidentes. Cette mission a été l’occasion de décrire longuement l’expérience conduite dans le sud ouest malgache (conférences, entretiens), de répondre aux très nombreuses questions que soulèvent ces itinéraires techniques et de laisser au DPGT une documentation.

Le CIRAD a commencé à travailler sur ces thèmes dès 1985 sur les systèmes mécanisés du Brésil tropical (cerrados) afin de trouver des alternatives à la monoculture mécanisée du soja qui était extrêmement préjudiciable aux sols. Ces travaux ont été un tel succès qu’à l’heure actuelle 4 millions d’hectares sont cultivés en semis direct avec biomasse protectrice grâce à des technologies proposées par le CIRAD (travaux de L. Séguy et S. Bouzinac). A titre de comparaison il n’y en avait que 50 000 hectares en 1990! Tous les ans il y en a 500 000 hectares de plus. La démonstration est donc faite, avec reproductibilité des résultats en “vraie grandeur”, qu’il est maintenant possible en zone tropicale, grâce à ces nouvelles technologies et à la mise en oeuvre d’une réelle”agronomie tropicale” (qui est encoreloin d’avoir exploiter le champ des possibles), de produire mieux, durablement et à coûts plus faibles, tout en supprimant l’érosion et en améliorant la qualité des sols

- Une première partie consacrée à la synthèse des acquis vulgarisables, les recommandations stratégiques et techniques pour faciliter leur diffusion avec nos partenaires malgaches de la R-D, - Une seconde partie qui intéresse plus directement les agronomes malgaches et CIRAD qui ont en charge l'exécution du programme et qui traitera, région par région, des propositions de réaménagements, compléments ou modifications techniques à apporter sur nos sites de références pérennisés qui assurent à l'amont du dispositif de recherche-action, la progression raisonnée des performances des systèmes de culture durables en SD. Cette partie sera rédigée de manière très simplifiée, comme un guide de rappel, car les actions à conduire ont fait l'objet de très larges discussion

Stratégies et méthodologie de la recherche-action, Concepts novateurs de gestion durable de la ressource sol, Suivi-évaluation et analyses d'impacts

Le plan d’action agro-écologie (PAA) prévoit de lancer des projets pilotes d’adaptation et de transfert des techniques de semis direct dans 5 pays de la Zone de Soutien Prioritaire de la Coopération française, considérés comme représentatifs d'agro-écosystèmes allant de l'aridité au milieu forestier en passant par la savane. La Tunisie, le Mali, le Cameroun, le Laos et Madagascar sont concernés dans une première phase. On rappellera que ces actions pilotes sont accompagnées par un Programme Transversal destiné à animer les actions de transfert de technologie, de formation et de communication

La technique du semis direct est aujourd'hui utilisée dans les petites exploitations du Sud du Brésil. Les agriculteurs, les constructeurs, les centres de recherche et les services de vulgarisation ont coopéré pour mettre au point cette technique et concevoir des matériels à traction animale. l'auteur présente les différents équipements qui sont utilisés dans cette région.

Ce voyage a été réalisé pour apprécier le développement du travail minimum et du semis direct dans les premières régions où ils ont été introduits chez les petits exploitants. Les zones visitées ont été celles du nord-ouest du Rio Grande do Sul et celles de l'ouest du Santa Catarina, régions accidentées où prédomine l'agriculture familiale. A cette occasion plusieurs constructeurs de matériels de semis direct (SD) en traction animale (TA) ont été visités.

Les deux systèmes les plus fréquents et les plus étendus du Sud Ouest malgache sont particulièrement agressifs pour l'environnement et peu performants d'un point de vue durabilité et reproductibilité. La coopération française a demandé au Cirad de proposer des alternatives techniques et économiques à ces systèmes. l'hypothèse de l'intérêt des techniques associant semis direct et couverture permanente du sol fut posée et un travail pour la mise au point d'itinéraires techniques engagé. Les résultats obtenus en milieu semi contrôlé sont très intéressants du point de vue des rendements comme des marges. La diffusion de ces systèmes cohérents agronomiquement suppose néanmoins une amélioration de l'environnement de la production et la résolution de deux contraintes essentielles : la conservation des résidus pendant la saison sèche et la résistance à l'innovation. Cette diffusion nécessite aussi une bonne connaissance des objectifs, des stratégies et des pratiques des agriculteurs.

Les frontières agricoles du Centre Nord Mato Grosso (Forêts et savanes), sur sols ferrallitiques désaturés sous forte pluviométrie (1800 à 2000 mm), colonisées dans les années 1980 ont subi des gestions de sol catastrophiques (monoculture de soja x offsets permanents) entrainant une forte érosion du capital-sol et des faillites de producteurs. Le CIRAD et ses partenaires brésiliens ont alors élaborés par une démarche participative des systèmes innovants diversifiés, agronomiquement justifiés et reproductibles, techniquement praticables et préservateurs du milieu, qui ont été diffusés sur des centaines de milliers d'ha.