Ce rapport de fin d’études a été élaboré dans le cadre de l’étude universitaire à l’ASJA en vue d’obtention du diplôme d’ingénieur agronome en collaboration avec des organismes tels que FOFIFA (FOibe FIkarohana ho an’ny Fampandrosoana ny tontolo eny Ambanivohitra) et CIRAD (Coopération Internationale en Recherches Agronomiques pour le Développement) qui se sont associés dans le cadre de l‘URP Scrid (Unité de Recherche en Partenariat Systèmes de Culture et Rizicultures Durables) pour rechercher les variétés de riz performantes en condition de haute altitude avec les techniques culturales adaptées à ces variétés. Le riz est connu depuis 2800 ans avant l’ère chrétienne. De l’électronique en passant par les boucliers thermiques, le riz a des applications dans de multiples domaines. Il est présent dans les arts, dans la médecine pour guérir les ulcères gastriques et d’autres maux. Parmi les céréales, il est celui qui s’assimile le mieux et qui est le plus cultivé, c’est diététique. Il est la céréale la plus consommée dans le monde. Quant à sa dérivée, on peut fabriquer de l’alcool, de l’amidon, de l’huile, des produits pharmaceutiques, des aliments diététiques,... à partir des grains. Et les sous produits de transformation à savoir les brisures, farine, tourteaux, pailles sont utilisées en alimentation animale. Les balles de riz servent de combustible et les cendres d’engrais. Les pailles sont utilisées comme litière, matière première pour la fabrication de pâte à papier ou papier mural.

Ce travail avait comme objectif général la contribution à la caractérisation de la stérilité chez les variétés de riz pluvial d’altitude. Le travail effectué permet de dire que la stérilité est influencée par le froid, mais il existe également d’autres facteurs. Pour F154, 50% de la stérilité est due au froid, on peut y remédier en avançant la date de semis ainsi, la période critique lors de la phase reproductive n’est pas dans une période trop froide. Par contre, E206 tolère davantage le froid. La stérilité peut aussi être provoquée par d’autres facteurs externes comme : un faible rayonnement, l’excès d’éléments nutritifs, surtout l’azote, un régime hydrique contrasté et une élévation de température. Ces facteurs devront être étudiés dans de prochaines études En outre, les sélectionneurs doivent continuer leur recherche sur l’amélioration variétale afin d’avoir des variétés qui puissent s’adapter en haute altitude et qui présente un taux de stérilité faible.