Sur les Hautes Terres malagasy où la population s’agglomère, en particulier dans la région du Vakinankaratra, la riziculture pluviale sur tanety devient une alternative inévitable pour que la production du riz suivra la croissance démographique. Mais il faut trouver d’une part des systèmes de culture adéquats qui à la fois préservent l’environnement et augmentent la fertilité des sols de tanety, et d’autre part des variétés bien adaptées aux différentes altitudes et résistantes aux différentes maladies et ennemis. Ainsi, effectuée sur les sites d’expérimentation de l’URP SCRiD, cette étude intutilé « Etude des interactions génotype et environnement. Analyse de la croissance, du développement et de l’élaboration du rendement de variétés de riz pluvial d’altitude en fonction du système de culture et de l’altitude », fait ressortir plusieurs points essentiels concernant la réponse des nouvelles variétés vis – à – vis des environnements de culture. La variété F161 est le plus souple. Les systèmes de culture en labour en rotation culturale Légumineuses/riz optimise son potentiel variétal dès la croissance en passant au développement et jusqu’à l’élaboration du rendement. Elle tolère les niveaux de fertilisation et les différentes altitudes. Pour la variété F167 la moyenne altitude autour de 1500m (Andranomanelatra) convient bien à sa croissance, à son développement et à son élaboration du rendement; mais à cause de son cycle un peu tardif, elle préfère les basses altitudes (Ivory 1800m) grâce à sa précocité si bien que la moyenne altitude autour de 1500m permet aussi d’exprimer son potentiel génotype. Points communs des trois variétés : - leur cycle cultural se raccourcit si le milieu de culture est chaud et pluvieux, mais cela n’entraîne pas toujours un meilleur rendement ; - dans un milieu froid, le développement et la croissance se ralentissent, le cycle s’allonge et la stérilité des grains s’amplifie, surtout si la variété possède un cycle tardif ; - les densités de semis influencent soit la vigueur des plantes, soit le nombre de grains par m² et soit le nombre de grains par panicule, mais leurs rendements sont comparables. - les modèles d’élaboration du rendement permettent de trouver les facteurs limitants du potentiel variétal.