A Madagascar, le développement durable de la riziculture pluviale sur « tanety » passe par la mise au point de systèmes de culture performants conservant la fertilité du sol et respectant l'environnement. Tout particulièrement dans la zone d’étude, l’élevage bovin laitier est très développé. Comment concilier la production rizicole et les besoins fourrager du bétail ? Notre étude, réalisée sur le dispositif expérimental de l’URP/ SCRiD à Andranomanelatra a porté sur la conception et l’évaluation de systèmes de culture à base de riz pluvial intégrant des plantes fourragères. L’étude a été particulièrement axée pour chaque système étudié sur : - les relations (compétition / complémentarité) entre plantes associées : mesures au cours du cycle de la hauteur du riz, de la nutrition azotée du riz (SPAD) ; - les composantes du rendement du riz ; - les biomasses produites. Les résultats ont montré que: -il n’y a pas d’effet significatif de la fertilisation sur le rendement du riz. Au contraire, une forte fertilisation a favorisé l’infestation dela pyriculariose et entraîné de faibles pourcentages de grains pleins sur FM+. -De bons rendements ont été obtenus avec les systèmes S1 semis direct (3,35 t/ha) ainsi que le système riz associé avec la vesce et le lupin (2,0 t/ha) -La plus forte production de biomasse a été obtenue en S1 labour FM+ (5,0 t/ha) et en riz associé à l’éleusine et le cajanus (9,32 t/ha).