Diagnostic agronomique et développement de techniques de semis direct (poster)

 poster | |     

Dans les montagnes du Nord Vietnam, avec une population croissant rapidement, la forte pression de l'élevage et l'évolution foncière, les systèmes traditionnels de défriche-brûlis ne sont plus durables et ont été bannis. Il est urgent de proposer aux agriculteurs des pratiques agronomiques et des systèmes de culture durables, simples, peu exigeants en intrants et permettant une sédentarisation à plus long terme après défriche de la forêt. Un diagnostic rapide mais précis a été conduit en 1998-1999. La plupart des types de culture et d'usage de la terre ont été identifiés

Mots-clés : maïs, écobuage, Riz, Les Hautes Terres , écosystèmes cultivés, brachiaria, érosion, mulch, scv

Rapport de mission en Tunisie du 29 septembre au 4 octobre 2002

 rapport de mission/expertise | |     

Cette courte note est destinée à l'usage des chercheurs, agronomes, techniciens agricoles et agriculteurs , elle propose des voies de travail pour tous, pour faire avancer, construire l'agriculture durable, avec le semis direct, dans les régions semi-arides de Tunisie.

Mots-clés : recherche-action, écosystèmes cultivés, Légumineuses, systèmes agropastoraux, pâturage, mulch, scv, biomasse

Quantification et modélisation des flux hydriques, thermiques, et azotés dans les systèmes de culture en semis direct avec couverture végétale dans la région des Cerrados brésiliens.

 thèse | |     

Le semis direct sur paillis résiduels d'intersaison (SCV) connaït un développement rapide dans la région des Cerrados (Brésil) en raison de bonnes performances agronomique et économique et de son adaptation aux systèmes de production locaux. Ce travail a pour but d'analyser et de quantifier les principaux processus intervenant sur les bilans hydrique, thermique et azoté du SCV. Trois techniques agricoles ont été évaluées : le semis direct de riz sur paillis résiduel (SCV), comparé aux systèmes conventionnels labour profond avec enfouissement du paillis résiduel (LP) et travail superficiel à l'offset sans paillis (OF) . Le modèle PASTIS a été utilisé pour la simulation des processus de transfert hydrique, thermique et la dynamique de l'azote. Les différents paramètres et variables requis pour l'évaluation du modèle ont été acquis dans le cadre d'une expérimentation menée en collaboration sur la station de l'EMBRAPA (CNPAF) de Goiânia, et complété par des travaux au laboratoire. Ils concernent en particulier les propriétés hydrodynamiques des sols, la caractérisation des éléments de paillis et de leurs transformations biologiques, et l'évolution des profils hydriques, thermiques et de teneur en azote minéral.Les résultats montrent que le modèle PASTIS permet de simuler de façon satisfaisante les processus mis en jeu. Les transferts d'eau et de chaleur ne sont que faiblement affectés dans le contexte pédoclimatique des Cerrados.Les systèmes de culture se différencient principalement par la dynamique du carbone et de l'azote. Dans le cas du traitement OF, un stock résiduel d'azote minéral subsiste en début de campagne et peut être rapidement lixivié. En présence d'une culture d'intersaison, l'azote résiduel est immobilisé avant d'être progressivement minéralisé au cours de la saison de culture. Cette minéralisation de l'azote apparaït plus rapide lorsque le paillis est enfoui (LP) par rapport à un semis direct sur paillis résiduel (SCV). Ces dynamiques ne sont pas apparues déterminantes sur les performances agronomiques des systèmes de culture, dont l'évaluation globale repose sur d'autres facteurs que les bilans hydriques ou azotés. Toutefois, ces résultats ont vocation à être utilisés pour une meilleure gestion des pratiques culturales, notamment en matière de fertilisation azotée.

Mots-clés : Climat, Riz, séquestration de carbone, ruissellement, mulch, Bilan hydrique, scv, couverture permanente

Projet de recherche-développement sur le semis direct avec couverture végétale en Tunisie : Contexte et propositions d'appuis scientifiques

 rapport de mission/expertise | |     

La mission avait pour but la définition d’un renforcement de l’appui scientifique du CIRAD à Stéphane Chouen, volontaire international CIRAD, basé depuis février 2002 au CTC de Bou Salem pour la mise en œuvre, avec les partenaires tunisiens (CTC maître d’oeuvre, ESAK et INRAT contractants) du projet FFEM. Le FFEM finance une nouvelle phase du projet « semis direct » en Tunisie, en accompagnement puis en prolongement des PDARI financés par l’AFD (qui se terminent en 2003) dont une petite composante (financements AFD et MAE), greffée en 1999, consistait en tests et expérimentations SCV sur des parcelles d’agriculteurs. Cette composante constituait la « première phase » du projet « semis direct » avec l’ESAK, l’INRAT et le CTC, contractualisant avec les PDARI/CRDA du Kef et de Siliana. Cette première phase a bénéficié, de 1999 à 2002, d’une mission annuelle de L. Séguy, de 3 missions annuelles de J.-C. Quillet et de 2 missions annuelles de C. Bourguignon.

Mots-clés : Climat, régions méditerranéennes, morphopédologie, diffusion, systèmes agropastoraux, petite agriculture familiale, scv

Analyse du fonctionnement des systèmes de culture en zone irriguée au Mexique : le cas du municipio de Valle de Santiago, état du Guanajuato

 thèse | |     

Mémoire présenté en vue de l'obtention du Diplôme d'Ingénieur en Agriculture de l'Ecole Supérieure d'Agriculture d'Angers L'agriculture irriguée post-révolution verte du municipio de Valle de Santiago est parmi les plus productives du Mexique. Pourtant elle se trouve aujourd'hui dans une phase de transition historique : crise de la ressource en eau (superficielle et souterraine), et manque de compétitivité sur un marché ouvert et concurrentiel. En réponse à cette situation, la technique du semis direct sur résidus de récolte a été diffusée depuis la fin des années 80 auprès des producteurs de la région, et l'est toujours aujourd'hui par l'intermédiaire du projet ASOSID.Cette étude propose une analyse du fonctionnement des systèmes de culture dans le municipio de Valle de Santiago, en se basant sur l'analyse des pratiques et en étudiant leur variabilité pour mieux cerner les possibilités de développement de la technique du semis direct sur résidus de récolte. Nous identifions dès lors les clés de fonctionnement de ces systèmes de culture, reposant sur une succession annuelle de deux cycles culturaux, l'un en saison des pluies et l'autre en saison sèche. Le rythme des successions et les durées d'interculture sont intimement liés à la variabilité des itinéraires techniques observés, beaucoup plus forte pour le cycle de saison des pluies. En effet on distingue pour ce cycle plusieurs types d'itinéraires techniques, différenciés sur la base des dates et des techniques de semis utilisées : semis direct, semis en humide (faux-semis) ou semis traditionnel en sec. La date de semis est en effet un élément concentrant une forte variabilité entre les producteurs, celle-ci étant étroitement liée au précédent cultural et à la flexibilité de l'accès à l'eau. Ces dates et techniques de semis conditionnent principalement le mode de gestion des résidus du précédent, et les techniques de lutte contre les adventices employées. L'étude historique montre également l'importance qu'a eu l'apparition de nouvelles cultures et de nouvelles techniques (semis direct, outils de travail du sol) sur le fonctionnement des systèmes de culture, et notamment sur la gestion des résidus de récolte. Nous proposons l'étude approfondie de l'influence des règles de gestion collective d'accès à l'eau de puits sur les systèmes de culture, et des mécanismes de diffusion des innovations techniques pour une compréhension plus fine des possibilités d'introduction du semis direct sur résidus de récolte.

Mots-clés : gestion du sol, maïs, eau, sorgho, aménagement du territoire, Bilan hydrique, systèmes agraires, scv

Mission d'appui dans le cadre du programme d'actions du PASR en matière de maintien et de régénération de la fertilité des sols en zone soudanienne du Tchad

 rapport de mission/expertise | |     

Cette deuxième mission a pour objectifs : De poursuivre l'appui auprès des partenaires opérateurs du PASR dans le cadre de la réalisation des opérations fertilité De mettre en oeuvre le programme SCV défini lors de la première mission

Mots-clés : maïs, sorgho, Légumineuses, systèmes agropastoraux, arbre, fertilité, Coton, scv

Rapport de mission au Laos et au Vietnam Du 08/09 au 23/09/2002

 rapport de mission/expertise | |     

Ce rapport constitue un document de travail à l'usage des agronomes sur le terrain. Il peut permettre d'orienter, préciser leurs actions dans le cadre du réseau régional de CREATION - FORMATION et DIFFUSION des systèmes de semis direct sur couverture végétale (SCV), tel qu'il a été défini par mes précédents rapports (1999 - 2000) et par l'excellente synthèse rédigée plus récemment par Patrick Julien (animateur et coordonnateur du réseau SCV Asie) , le présent rapport traitera exclusivement de l'animation scientifique (méthodologie, cadre d'action,...) et pratique de nos interventions sur le terrain.

Mots-clés : Riz, formation, recherche-action, Légumineuses, plante de couverture, diffusion, scv

Appui aux travaux conduits sur les systèmes avec semis direct et couvert végétal en Haute Guinée et en Guinée Forestière.

 rapport de mission/expertise | |     

Mission réalisée du 30 juin au 13 juillet 2002Cette mission d'appui était demandée au Cirad par l'IRAG (Institut de Recherche Agronomique de Guinée) pour analyser et évaluer les dispositifs expérimentaux en station comme en milieu paysan et faire des propositions d'actions de recherche - développement concernant la gestion de la fertilité en Haute Guinée et en Guinée Forestière (Termes de référence en annexe). Les SCV peuvent apporter des solutions intéressantes aux systèmes de culture en Guinée mais demandent encore beaucoup de travail pour leur mise au point et l'adoption / adaptation par les paysans. Le développement parat pouvoir être plus rapide en Haute Guinée où le travail du sol et les sarclages sont très exigeants en terme de temps de travaux et de calage du cycle pour des résultats peu satisfaisants notamment pour ce qui concerne la lutte contre les adventices (. Ils semblent en revanche moins impérieux en Guinée forestière où les paysans ont l'impression de disposer encore d'espace suffisants pour réaliser leurs systèmes traditionnels avec abattis brûlis de jachère. Les plantes de couverture les intéressent cependant pour la facilité de remise en culture après une courte jachère et pour la mise en place et l'entretien des palmeraies La Guinée présente une large gamme écologique de la Haute Guinée à la Guinée Forestière. Les résultats obtenus dans ce pays pourraient avoir une incidence sur un nombre important de situations. Il ne s'agit pas dans ce document d'expliquer aux équipes de recherche ce quéelles doivent faire ou ce quéelles auraient pu faire mais d'apporter un regard extérieur au travail réalisé et de proposer quelques orientations.Ce document ne reprend que quelques unes de observations et conclusions de la mission. La plupart des propositions ont été réalisées à l'occasion des visites de terrain ou au cours de discussions avec les équipes de l'IRAG.

Mots-clés : formation, Légumineuses, petite agriculture familiale, scv

Ecosystèmes cultivés et stockage du carbone. Cas des systèmes de culture en semis direct avec couverture végétale

 article ACL | |     

Les systèmes de culture en semis direct avec couvertures végétales mortes, le plus souvent des résidus de culture, qui protègent le sol entre deux cultures, ont été adoptés pour lutter contre la dégradation des sols par l'érosion éolienne ou hydrique. Par la suite, pour faire face à des situations où les résidus de culture disparaissaient rapidement (climat tropical humide ou enlèvement des résidus), ce sont les systèmes avec couvertures vives qui ont été proposés. La possibilité de maîtriser durablement, en milieu tropical, un système où plantes cultivées et peuplement de couverture se succèdent et son intérêt économique ont été reconnus. Des progrès sont réalisés tout particulièrement dans la sélection, au sein de ces systèmes, des variétés des plantes cultivées et des espèces de couverture. Après un exposé des principes de construction de ces systèmes de culture, des résultats obtenus en divers milieux tropicaux sont présentés. Les niveaux de rendement sont comparables, voire supérieurs au travail du sol classique et les temps de travaux réduits très fortement. La consommation d'intrants est réduite du fait de l'enrichissement minéral de la couche superficielle du sol et de l'effet herbicide des couvertures végétales. L'accumulation de matière organique qu'ils génèrent contribue à la fourniture d'éléments minéraux, mais aussi à enrichir le stock d'humus à travers l'apport de matières végétales à C/N élevé. Ces systèmes présentent un intérêt pour le stockage du carbone. Des exemples d'évolution de la teneur en matière organique sur plusieurs années sont fournis. En milieu tropical ou subtropical, les teneurs en matière organique des situations initiales de jachère ou de défriche forestière sont à nouveau atteintes après quelques années de culture sous couverture végétale vivante. Ces systèmes apparaissent comme les plus performants parmi les systèmes cultivés.

Mots-clés : sans travail du sol, séquestration de carbone, types de sol, plante de couverture, MOS, mulch, scv

Mission d'appui au Nord Cameroun auprès du DPGT : Systèmes de culture sur couverture végétale : Contexte et propositions d'appuis scientifiques

 rapport de mission/expertise | |     

Cette mission fait suite à plusieurs missions d'agronomes du Cirad (Stéphane Boulakia et Hubert Charpentier en février et octobre 2001), qui ont proposé des actions précises pour la mise en oeuvre d'un programme sur le « semis direct sur couverture végétale » par le DPGT (Developpement Paysannal et Gestion de Terroirs) et la SODECOTON dans le Nord Cameroun. Des essais sur ce volet « agroécologie » sont conduits depuis 2 ans chez des agriculteurs encadrés par le DPGT, et par l'IRAD dans ses stations, sur toute la zone cotonnière. Le projet « eau-sol-arbre », financé par l'AFD et le FFEM , prend en 2002 le relais de l'ancien volet « fertilité » du DPGT, avec l'appui d'un agronome du Cirad expérimenté dans ce domaine. Le réseau d'expérimentations multilocales initié par le DPGT sera pérennisé et étoffé. Mais le projet permet d'envisager aujourd'hui le montage de dispositifs plus ambitieux (3 à 4 hectares), pérennisés chez les agriculteurs, couvrant une large gamme de systèmes de culture en semis direct, et qui seront de véritables vitrines pour les agriculteurs des régions concernées. La conception des protocoles, ainsi que le choix du site pour ces dispositifs ont été faits lors des missions précédentes. Le principal objectif, avant la mise en place de la campagne 2002, est d'aider au montage définitif du dispositif en tenant compte d'une part des disponibilités en semences, et d'autre part des résultats de la campagne 2001 non disponibles lors de la mission d'octobre. Il s'agit aussi de répondre lors de cette mission à toutes les questions techniques que se posent inéluctablement ceux qui ont en charge de tels dispositifs, et qui sont souvent à la base de la réussite des expérimentations. Le suivi des parcelles expérimentales durant tout le cycle cultural a aussi été discuté.

Mots-clés : sorgho, Légumineuses, plante de couverture, petite agriculture familiale, Coton, biomasse, Intégration agriculture élevage
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